Mon Soutien Psy

Cette mesure s’adresse initialement à toute la population à partir de l’âge de 3 ans, souffrant de troubles psychiques d’intensité légère à modérée (voir ci-dessous et sur le site de la CPAM)

Pour notre part, au regard des contraintes administratives et du taux de rémunération, nous la réservons aux jeunes de plus de 10 ans et moins de 25 ans, ainsi qu’aux personnes au RSA ou au RMI (dans tous les cas sur justificatif)

Fatigue

Le consentement des titulaires de l’autorité parentale (parents ou tuteur) est nécessaire pour engager un parcours de soins pour un mineur et permettre, le cas échéant, le partage d’informations entre les acteurs de ce parcours.

Même si le patient mineur souhaite accéder à un psychologue sans passer par un médecin, l’accord écrit des titulaires de l’autorité parentale (parents ou tuteur) est requis.

Les séances :

Ce dispositif est initié par un entretien d’évaluation obligatoirement en présentiel ; il ne peut pas être réalisé en téléconsultation.

Après cette première séance, un maximum de 11 autres séances sont possibles, par année civile et par personne. Au moins trois de ces dernières doivent réalisées en cabinet, huit peuvent être réalisées à distance en téléconsultation.

Les séances ont une durée d’environ 45 minutes.

Le montant de 50€ est avancé et une feuille de soin est remise à la personne pour se faire rembourser sur présentation de son attestation de la carte vitale.

Le tiers payant s’applique toutefois obligatoirement dans les situations suivantes (avec justificatif) :

  • bénéficiaire de la complémentaire santé solidaire (CSS) ;
  • bénéficiaire de l’aide médicale d’État (AME) ;
  • soins en lien avec une maladie : affection de longue durée (ALD) ;
  • soins en lien avec une maternité (à partir du 6e mois de grossesse) ;
  • soins en lien avec un accident du travail ou une maladie professionnelle (AT-MP).

Ne sont pas concernés par le dispositif :

Les situations qui nécessitent d’emblée, ou en cours de prise en charge, un avis spécialisé par un psychiatre, notamment en cas de :

• risques suicidaires,
• formes sévères de troubles dépressifs ou anxieux,
• troubles du comportement alimentaire avec signes de gravité (voir plus bas),
• troubles neurodéveloppementaux sévères,
• antécédents psychiatriques sévères dans les trois ans,
• toute situation de dépendance à des substances psychoactives,
• les patients actuellement en ALD ou en invalidité pour motif psychiatrique
• les patients en arrêt de travail de plus de six mois pour un motif psychiatrique (ou dans les deux ans).

En plus des précédents critères, sont exclus les enfants ou adolescents nécessitant d’emblée un avis spécialisé (psychiatre ou pédopsychiatre) dans les situations suivantes :

    • situations de retrait et d’inhibition majeures ;
    • troubles du comportement sévères :
      • exclusions scolaires à répétition
      • retentissement majeur sur la scolarité, les apprentissages, la vie familiale
      • comportements et gestes agressifs envers les autres ayant débouché sur une arrestation ou condamnation…
    • les enfants et adolescents actuellement en cours de prise en charge en pédopsychiatrie ou psychiatrie ou en affection longue durée (ALD) pour motif psychiatrique (ou dans les 2 ans).

Par dérogation, les patients sous traitement par antidépresseurs depuis moins de 3 mois ou par hypnotiques ou benzodiazépines depuis moins d’un mois peuvent être orientés par leur médecin traitant ou tout autre médecin ou une sage-femme impliqué(e) dans la prise en charge. Une ordonnance est alors nécessaire.

Sont concernés par le dispositif :

Cette mesure s’adresse aux personnes en souffrance psychique qui présentent :

  • Un trouble anxieux d’intensité légère à modérée ;
  • Un trouble dépressif d’intensité légère à modérée ;
  • Un mésusage de tabac, d’alcool et/ou de cannabis (hors dépendance) ;
  • Un trouble du comportement alimentaire sans critères de gravité.

Il est important de souligner qu’à tout moment du dispositif, et en cas d’existence ou d’apparition de troubles plus sévères, le patient doit être orienté vers des soins plus spécialisés.

En cas d’urgence

Si vous êtes inquiet, consultez rapidement votre médecin. Il pourra vous dire si vos troubles relèvent d’un suivi avec un psychologue ou s’il faut plutôt consulter un psychiatre ou un service spécialisé.

Si vous craignez un geste suicidaire ou de violence, appelez le Samu ou le 3114, numéro national de prévention du suicide. Des psychologues et des infirmiers formés à la prévention du suicide sont à votre écoute 24h/24 et 7j/7.

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