Être dans la Lune

Femme-Lune

Bien que cela puisse sembler négatif, il y a des avantages à avoir des moments où l’on est “dans la lune” 🌙 :

👉1. Créativité accrue

La rêverie peut stimuler la créativité. De nombreuses idées innovantes émergent lorsque l’esprit vagabonde.

👉2. Réduction du stress

S’évader mentalement peut offrir un répit temporaire face à des situations stressantes, permettant de se ressourcer.

👉3. Résolution de problèmes

Parfois, prendre du recul et laisser son esprit vagabonder peut mener à des solutions inattendues à des problèmes complexes.

👉4. Amélioration de la concentration

Des pauses régulières pour rêvasser peuvent en réalité améliorer la concentration lorsque l’on revient à une tâche.

👉5. Développement de l’intuition

Être dans un état de rêverie peut aider à développer une meilleure intuition en permettant à l’esprit de faire des connexions subconscientes.

Conclusion

Être “dans la lune” n’est pas toujours une mauvaise chose. Cela peut être un signe d’une imagination fertile et d’une capacité à penser en dehors des sentiers battus.
Cependant, il est important de trouver un équilibre pour rester ancré dans la réalité tout en permettant à son esprit de s’évader de temps en temps 😊Pascal
www.gautierpascal.fr

Comprendre l’Imago : Influence des Figures Parentales sur nos Relations

interelationsSelon Carl Gustav Jung, l’imago est une représentation inconsciente d’une figure importante, généralement parentale, qui influence la perception et les relations d’un individu tout au long de sa vie.

Elle intègre les projections, les fantasmes et les expériences émotionnelles de l’enfant vis-à-vis de ses figures parentales.

Pour Jung, travailler sur les imagos en thérapie permet de prendre conscience de ces modèles inconscients, de “déconstruire” ces représentations pour mieux appréhender son fonctionnement intérieur et avoir des relations plus authentiques avec les autres.

Des exemples concrets d’imago dans la vie quotidienne incluent :

1. Relations de couple :

Les partenaires peuvent projeter sur l’autre des attentes et des comportements basés sur leurs imagos parentales, influençant ainsi leur dynamique relationnelle.

2. Interactions professionnelles :

Un employé peut percevoir son supérieur comme une figure parentale, ce qui peut affecter sa manière de recevoir des critiques ou des éloges.

3. Éducation des enfants :

Les parents peuvent inconsciemment reproduire les comportements de leurs propres parents, influencés par leurs imagos, dans la manière dont ils élèvent leurs enfants.

4. Thérapie et coaching :

La méthode Imago est utilisée pour aider les individus à comprendre et à déconstruire ces images psychiques pour améliorer leurs relations et leur développement personnel.

Voici quelques exercices pratiques à faire seul pour travailler sur son imago :

1. Questions introspectives :

Posez-vous des questions pour explorer vos besoins et émotions :

– “Ce que j’aime faire c’est…”     

– “Ce dont j’ai besoin c’est…” 

– “Ce qui m’angoisse c’est…”

– “Ce qui m’aide à apaiser mon angoisse c’est…”

– “Après cette période, ce que j’aimerais qui ait changé en moi c’est…”

– “Et le résultat dans ma vie, ce sera…”.

2. Journal de bord :

Tenez un journal où vous notez vos réflexions quotidiennes sur vos interactions et vos réactions émotionnelles.

3. Imagerie mentale :

Pratiquez des exercices d’imagerie mentale (souvent facilitée par la visualisation mentale) pour imaginer des interactions idéales et observer comment vous vous sentez dans ces scénarios.

4. Méditation :

Utilisez la méditation pour vous connecter à vos émotions profondes. Apprendre à les accueillir avec gentillesse. Identifier les schémas relationnels inconscients.

L’aide d’un psychothérapeute est souvent facilitateur et source de plus de changements positifs.

Références

1. Imago (psychanalyse) – Wikipédia. [Lien](https://fr.wikipedia.org/wiki/Imago_%28psychanalyse%29)
2. Imago – Le Carnet Psy. [Lien](https://carnetpsy.fr/imago/)
3. Soi et imago: instance psychique, structure psychologique de l… [Lien](http://psychiatriinfirmiere.free.fr/definition/instances/soi_imago.htm)
4. Jung et le phénomène religieux | Cairn.info. [Lien](https://www.cairn.info/revue-imaginaire-et-inconscient-2003-3-page-49.htm)
5. Imago ou la construction des images psychiques – Autour de Carl. [Lien](https://carl-gustav-jung.blogspot.com/2014/12/imago-ou-la-construction-des-images.html)
6. Quelques idées et exercices selon la méthode Imago pour bien vivre le confinement. [Lien](https://marion-malaussena-drosson.com/podcasts/quelques-idees-et-exercices-selon-la-methode-imago-pour-bien-vivre-le-confinement/)
7. Apprenez à manager vos équipes avec la méthode Imago. [Lien](https://www.businessofeminin.com/apprenez-a-manager-vos-equipes-avec-la-methode-imago/)
8. Stage de couples IMAGO. Transformer les conflits – YouTube. [Lien](https://www.youtube.com/watch?v=0erWFU2NZxg)
9. 44 Claude Parisot : Vivre l’amour grâce à la thérapie Imago – YouTube. [Lien](https://www.youtube.com/watch?v=4xb7t1pWWj0)

Des petits pas pour de grands changements !

marche rapide

Les micro-objectifs et le renforcement positif sont des concepts puissants en psychologie pour faciliter le progrès et la motivation.

Micro-objectifs

Les micro-objectifs sont des objectifs très spécifiques et concrets, souvent plus petits que les objectifs traditionnels, mais essentiels pour avancer dans des projets plus vastes. Ils permettent de simplifier les tâches et de maintenir la motivation en offrant des succès rapides et réguliers.

Par exemple, au lieu de viser à parler couramment une langue, on peut se fixer comme micro-objectif d’apprendre trois nouveaux mots chaque jour.

Les micro-objectifs en thérapie : Des petits pas pour de grands changements

Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) sont des approches efficaces, scientifiquement éprouvées, pour aider les gens à surmonter divers problèmes psychologiques.

En y ajoutant le concept de micro-objectifs, on peut rendre cette approche encore plus accessible et efficace.

Voici comment ces petits objectifs peuvent faire une grande différence :

Des objectifs clairs et atteignables

Les TCC encouragent déjà à se fixer des objectifs précis et réalisables. Les micro-objectifs s’inscrivent parfaitement dans cette logique en proposant des étapes très concrètes et faciles à mesurer.

Par exemple, au lieu de viser “être moins anxieux”, on pourrait commencer par “pratiquer 5 minutes de respiration profonde chaque jour”.

Motivation et confiance en soi

En divisant les grands défis en petites étapes réalisables, les personnes en thérapie accumulent des petites victoires régulières.

Ces succès répétés boostent la motivation et renforcent la confiance en soi, deux éléments essentiels pour progresser en thérapie.

Changement en douceur

Les micro-objectifs permettent d’adopter de nouveaux comportements progressivement. Cette approche en douceur rend le changement moins effrayant et plus durable.

Par exemple, pour quelqu’un qui souhaite améliorer ses relations sociales, un micro-objectif pourrait être de sourire à une personne chaque jour.

Meilleure conscience de soi

En se concentrant sur des objectifs très spécifiques, on apprend naturellement à mieux observer ses pensées, ses émotions et ses comportements.

Cette conscience de soi accrue est un atout précieux en thérapie et dans la vie quotidienne.

Une thérapie plus engageante

L’utilisation de micro-objectifs peut rendre la thérapie plus interactive et gratifiante.

Chaque petit succès devient une occasion de célébrer, ce qui rend le processus thérapeutique plus positif et motivant.

En intégrant les micro-objectifs dans la thérapie, on offre une approche plus structurée et progressive.

Cela peut non seulement augmenter l’efficacité du traitement, mais aussi rendre le parcours thérapeutique plus accessible et satisfaisant pour chacun.

En tant que psychologue et formateur, je vous aide ainsi à progresser pas à pas en direction de vos aspirations

N’oubliez pas : chaque petit pas compte dans le chemin vers le bien-être !

Libérez votre cerveau !

La technique de déchargement cérébral

Psy...

Cette technique, également connue sous le nom de “brain dump“, est une méthode efficace pour réduire le stress et améliorer la qualité du sommeil [2][4]. Cette technique consiste à écrire toutes ses pensées, tâches, idées ou angoisses sur un support, généralement du papier, pendant environ 10 minutes [5].

Le principe est de libérer l’esprit en externalisant les préoccupations qui encombrent le cerveau [5].

En notant ces pensées, on aide le cerveau à se déconnecter et à évacuer ce qui le perturbe, facilitant ainsi l’endormissement [5].

Cette pratique peut inclure des pensées négatives, des moments de gratitude ou des projets futurs [5].

Vous pouvez alors relire la page et identifier les tâches ou préoccupations prioritaires.

Classez ces informations en liste ou plan d’action

Les bénéfices du déchargement cérébral sont multiples :

– Réduction du stress et de l’anxiété

– Amélioration de la concentration et de l’estime de soi

– Vision plus claire de l’organisation du lendemain

Meilleure qualité de sommeil

Cette méthode est particulièrement utile pour les personnes traversant une période stressante ou anxiogène. Cependant, pour les cas d’insomnie chronique, il est recommandé de consulter un professionnel [5].

Citations :

[1] 10 techniques pour débrancher son cerveau – Jenny Chammas https://jennychammas.com/podcasts/ep-225-le-bouton-pause-du-cerveau/

[2] Le « brain dump », une méthode anti-stress à adopter pour un … https://www.psychologies.com/bien-etre/sommeil/Le-brain-dump-une-methode-anti-stress-a-adopter-pour-un-sommeil-reparateur

[3] Prendre des notes efficacement pour décharger son cerveau https://jonathanlefevre.com/articles/prise-de-notes

[4] La technique du ‘brain dump’ pour un sommeil réparateur – RTBF https://www.rtbf.be/article/la-technique-du-brain-dump-pour-un-sommeil-reparateur-11372894

[5] Anxiété : c’est quoi le brain dump, cette méthode pour avoir un … https://www.voici.fr/beaute/anxiete-c-est-quoi-le-brain-dump-cette-methode-pour-avoir-un-sommeil-reparateur-784055

Quelles sont les différences entre les différentes formes de psychothérapie

 

livres

Les principales différences entre les formes de psychothérapie sont :

1. L’approche théorique :

Chaque thérapie se base sur une conception différente de la nature humaine et des causes des troubles psychologiques. Par exemple, la psychanalyse se concentre sur l’inconscient, tandis que les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) ciblent les schémas de pensée et les comportements.

2. Les techniques utilisées :

Les méthodes varient grandement, de l’association libre en psychanalyse aux exercices comportementaux en TCC, en passant par la méditation de pleine conscience dans les thérapies de troisième vague, dont la thérapie ACT.

3. La durée et la fréquence :

Certaines thérapies comme la psychanalyse peuvent durer plusieurs années avec des séances fréquentes, tandis que d’autres comme les TCC sont plus courtes et structurées.

4. Le rôle du thérapeute :

Il peut être plus ou moins directif selon l’approche. Par exemple, les thérapeutes humanistes adoptent une posture non-directive, contrairement aux thérapeutes cognitivo-comportementaux.

5. Le focus temporel :

Certaines thérapies comme la psychanalyse explorent le passé, les premières relations, tandis que d’autres comme les thérapies existentielles se concentrent sur le présent.

6. L’efficacité prouvée :

Les TCC, l’EMDR, la thérapie interpersonnelle et la thérapie systémique ont davantage fait leurs preuves scientifiquement que d’autres approches[5].

Malgré ces différences, toutes les psychothérapies partagent l’objectif d’aider le patient à surmonter ses difficultés psychologiques et à améliorer sa qualité de vie[2][4].

Citations :
[1] Les différentes méthodes de psychothérapie sont-elles … – Cairn https://www.cairn.info/revue-cahiers-de-psychologie-clinique-2002-1-page-189.htmhttps://www.cairn.info/revue-cahiers-de-psychologie-clinique-2002-1-page-189.htm
[2] Psychothérapies : bien les différencier pour choisir celle qui … https://www.carenity.com/infos-maladie/magazine/conseils/psychotherapies-bien-les-differencier-pour-choisir-celle-qui-convienhttps://www.carenity.com/infos-maladie/magazine/conseils/psychotherapies-bien-les-differencier-pour-choisir-celle-qui-convient-le-mieux-2390
[3] Quelle psychothérapie choisir ? | Psy n You https://www.psynyou.com/blog/therapie/quelle-psychotherapie-choisirhttps://www.psynyou.com/blog/therapie/quelle-psychotherapie-choisir
[4] 21 psychothérapies et leurs bienfaits – La Clinique E-Santé https://www.la-clinique-e-sante.com/blog/therapie-sante/psychotherapie-bienfaitshttps://www.la-clinique-e-sante.com/blog/therapie-sante/psychotherapie-bienfaits
[5] Psychothérapie : quelles sont les différentes thérapies existantes ? https://e-psychiatrie.fr/sante-mentale-paris-psy-psychiatre/psychotherapie-psychanalyse-tcc-therapie-familiale-gestalt-paris/https://e-psychiatrie.fr/sante-mentale-paris-psy-psychiatre/psychotherapie-psychanalyse-tcc-therapie-familiale-gestalt-paris/

Les biais cognitifs : comment notre cerveau nous trompe et influence notre perception du monde

Notre cerveau est une machine extraordinaire, capable d’analyser et de traiter une quantité phénoménale d’informations en un temps record.

Toutefois, il lui arrive de prendre des raccourcis et d’adopter des schémas de pensée automatiques qui peuvent fausser notre perception de la réalité. Ces raccourcis mentaux, appelés biais cognitifs, peuvent influencer notre prise de décision, nos jugements et nos interactions sociales.

Charge mentale

Dans cet article, nous vous proposons de découvrir quelques-uns de ces biais cognitifs et d’apprendre à les déjouer.

1. Le biais de confirmation

Le biais de confirmation consiste à accorder plus d’importance aux informations qui confirment nos croyances et nos opinions, tout en minimisant ou en ignorant celles qui les contredisent. Ce biais peut nous amener à prendre des décisions irrationnelles et à nous enfermer dans nos convictions, sans tenir compte d’éléments objectifs.

Pour éviter ce piège, il est essentiel de cultiver un esprit critique et de se confronter régulièrement à des points de vue opposés aux nôtres.

2. L’effet de halo

L’effet de halo se produit lorsque notre opinion globale sur une personne ou une situation influence notre perception de ses caractéristiques spécifiques. Par exemple, si nous trouvons une personne sympathique, nous aurons tendance à lui attribuer d’autres qualités positives, comme l’intelligence ou la compétence, même si nous ne disposons pas d’informations objectives pour étayer ces jugements.

Pour contrer cet effet, il est important de prendre le temps d’analyser les différentes facettes d’une personne ou d’une situation, en se basant sur des éléments concrets et vérifiables.

3. Le biais d’ancrage

Le biais d’ancrage désigne notre tendance à accorder une importance excessive à la première information reçue sur un sujet, au détriment des informations ultérieures. Ce biais peut nous amener à prendre des décisions hâtives et à sous-estimer ou surestimer la valeur réelle d’un élément.

Pour lutter contre ce biais, il est recommandé de recueillir plusieurs sources d’information et de prendre le temps de les analyser avant de se forger une opinion ou de prendre une décision.

4. Le biais de représentativité

Le biais de représentativité consiste à évaluer la probabilité d’un événement en fonction de sa ressemblance avec un stéréotype ou un modèle préétabli, plutôt qu’en se basant sur des données statistiques ou objectives. Par exemple, nous pourrions estimer qu’une personne a plus de chances de réussir dans un domaine si elle correspond au profil type des personnes qui y excellent, même si les données réelles ne confirment pas cette hypothèse.

Pour éviter ce biais, il est essentiel de se baser sur des données concrètes et de remettre en question nos stéréotypes et nos préjugés.

5. Le biais de disponibilité

Le biais de disponibilité désigne notre tendance à accorder plus d’importance aux informations qui nous viennent spontanément à l’esprit, généralement parce qu’elles sont récentes, frappantes ou répétées. Ce biais peut fausser notre perception de la fréquence ou de la probabilité d’un événement.

Pour contrer ce biais, il est important de diversifier nos sources d’information et de prendre du recul par rapport aux événements médiatisés ou aux expériences personnelles marquantes.

En conclusion,

Les biais cognitifs sont des mécanismes naturels de notre cerveau qui peuvent influencer notre perception du monde et nos décisions.

En prenant conscience de leur existence et en adoptant des stratégies pour les déjouer, nous pouvons améliorer notre capacité à analyser les situations de manière objective et à prendre des décisions éclairées.

ACT : Nommer l’esprit

Découvrez la puissance de “Nommer l’Esprit” : Une technique de thérapie ACT pour une meilleure gestion de vos pensées

Aujourd’hui, nous vous présentons une technique issue de la thérapie ACT (Thérapie d’Acceptation et d’Engagement), développée par Steven HAYES : “Nommer l’Esprit”. Cette approche ludique et efficace vous aidera à mieux gérer vos pensées et à améliorer votre flexibilité psychologique.

image JF oeil masqué par sa mailn

Qu’est-ce que “Nommer l’Esprit” ?

“Nommer l’Esprit” est une forme de défusion cognitive qui consiste à personnifier vos pensées en leur donnant un nom.

L’objectif est de créer une distance entre vous et vos pensées, afin de les observer de manière plus objective.

Cette technique vous permet de reconnaître que votre esprit produit constamment des pensées, mais que ces pensées ne sont pas nécessairement des vérités absolues ou des ordres à suivre.

Comment fonctionne cette technique ?

Pour pratiquer “Nommer l’Esprit”, il vous suffit de personnifier votre esprit en lui donnant un nom, souvent humoristique ou légèrement irrévérencieux.

Par exemple, vous pourriez l’appeler “Radio Rumination” ou “Monsieur Catastrophe”. Vous pouvez aussi, comme le fait Steven HAYES, lui donner un prénom. En nommant ainsi votre esprit, vous pourrez plus facilement observer vos pensées sans vous y identifier complètement.

Au lieu de vous laisser emporter par le flux de vos pensées négatives, vous pourrez vous dire :

“Ah, voilà Radio Rumination qui recommence !”

Cette technique vous aide à développer le “Soi observateur“, une composante clé de l’ACT, et à voir vos pensées comme de simples événements mentaux plutôt que comme des faits.

Les étapes pour mettre en pratique “Nommer l’Esprit”

1. Choisissez un nom pour votre esprit, par exemple “le Critique” ou “le Juge”.

2. Lorsque vous remarquez des pensées négatives ou anxiogènes, dites-vous, par exemple : “Ah, c’est le Critique qui parle encore”, ou simplement “Merci esprit !”

3. Cette pratique vous aide à réaliser que vous n’êtes pas vos pensées, mais plutôt l’observateur de celles-ci.

4. Avec le temps, vous apprendrez à ne pas prendre ces pensées aussi au sérieux et à les voir comme de simples productions mentales.

Pourquoi est-il important de donner un nom à l’esprit ?

Donner un nom à l’esprit est important pour plusieurs raisons :

1. Créer une distance :
En nommant l’esprit, vous créez une séparation entre vous et vos pensées, ce qui vous permet de voir les pensées comme des événements mentaux plutôt que des faits absolus.

2. Favoriser la défusion cognitive :
Cette technique aide à se “défusionner” de ses pensées, c’est-à-dire à ne pas s’y identifier complètement. Ainsi, vous pouvez observer vos pensées sans être emporté par elles.

3. Développer le “Soi observateur”:
Nommer l’esprit renforce votre capacité à observer vos propres processus mentaux de manière détachée, une compétence clé en ACT.

4. Réduire l’impact émotionnel :
En donnant un nom souvent humoristique à l’esprit, vous pouvez réduire la charge émotionnelle associée aux pensées négatives.

5. Augmenter la flexibilité psychologique :
Cette technique permet de prendre du recul par rapport à vos pensées, favorisant ainsi une plus grande adaptabilité face aux situations difficiles.

6. Faciliter la prise de conscience :
Nommer l’esprit vous aide à reconnaître plus facilement les schémas de pensée récurrents et potentiellement problématiques.

En conclusion,

“Nommer l’Esprit” est une technique simple et efficace pour améliorer votre bien-être psychologique. En pratiquant régulièrement cette approche, vous développerez votre capacité à observer vos pensées avec plus de recul et de flexibilité, et à ne plus vous laisser submerger par les pensées négatives.

Alors, n’hésitez plus et donnez un nom à votre esprit dès aujourd’hui !

Théorie des cuillères et énergie

👉 La théorie des cuillères est une métaphore utilisée pour expliquer et illustrer la gestion de l’énergie physique et/ou mentale par rapport aux activités quotidiennes qu’une personne handicapée ou malade chronique doit effectuer.

Le nombre de "cuillère" = quantité d'énergie disponible pour une journée, différente selon les personnes

🥄Chaque activité du quotidien qu’une personne effectue consomme une ou plusieurs « cuillères », qui représente une unité d’énergie, sachant que les personnes ayant une fatigue chronique ne disposent pour chaque jour que d’un nombre limité de cuillères.

🥄Une personne handicapée doit choisir et sélectionner ses activités, parfois considérées comme anodines (se lever, s’habiller, faire un déplacement), en fonction du nombre de cuillères qu’il lui reste, tandis qu’une personne valide dispose d’une quantité bien supérieure de cuillères.

(texte tiré de Wikipedia)

Améliorer sa concentration (Sonia Lupien)

Se concentrer est parfois tout un défi avec les distractions qui sont toujours plus nombreuses autour de nous. La spécialiste en neurosciences Sonia Lupien s’est penchée sur la question d’une auditrice, inquiète de ses difficultés à se concentrer, mais surtout, à rester concentrée durant le travail. L’auditrice se demande notamment à quel point les réseaux sociaux ont affecté la capacité des gens à se concentrer.

Psy...Écouter le podcast :

https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/penelope/segments/chronique/474086/cerveau-sante-mentale-physique-attention-distraction

Sonia Lupien explique que c’est davantage l’évolution de la technologie que l’avènement des réseaux sociaux qui serait responsable de ces modifications.

« Les études ont montré que les nouvelles technologies ont surtout eu pour effet de fragmenter notre attention, et ce de manière presque constante. »

— Une citation de  Sonia Lupien

Sonia Lupien conseille de faire quelques expérimentations pour améliorer sa concentration, notamment en se mettant en mode « travail en profondeur ».

« Essayez 30 minutes par jour, et ensuite, observez comment vous vous sentez. Il y a plus d’avantages qu’on le croit. »

— Une citation de  Sonia Lupien

La spécialiste en neurosciences aborde également la question du repos mental en opposition aux pauses de distractions durant la journée, et pourquoi il est important de ne pas regarder ses réseaux sociaux chaque fois qu’on prend une pause durant la journée.

Quand trop penser nous gâche la vie, comment sortir de nos ruminations ?

Lien vers le podcast de France Inter :

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-du-mardi-26-mars-2024-1607836

Impossible d’y échapper, elles tournent en boucle dans notre tête, comme un hamster dans sa roue… Ces ruminations mentales qui nous agitent du matin au soir. Ces pensées qui nous prennent la tête…

Avec

On est foutu, on pense trop ! Telle pourrait être le refrain de cette émission. Mais ça veut dire quoi exactement, trop penser ? Pourquoi le règne des conjectures dans notre tête peut provoquer une surchauffe de l’esprit, un malaise plus ou moins diffus, une anxiété, une déprime ?

Et puis il y a toutes ces scénarios de la vie quotidienne que nous élaborons du réveil au coucher : “Et si je perdais mon emploi…”, “j’aurais pu répondre ceci”, “j’aurai pu faire cela”. Nous verrons tout de même quels sont les bienfaits de ces ruminations, mais aussi comment se forcer à ne plus penser à une chose finit par fonctionner, nous vous dirons comment adopter les meilleures stratégies anti-ruminations.

Méditation, positive attitude… Quelle sont les bonnes tactiques pour ne plus mouliner ?

Toujours plus d’informations sur les tracas du monde, l’actualité anxiogène fournissent nombre de possibilités d’y penser, un peu comme un fond d’écran désormais habituel de notre vie. Sébastien Bohler, journaliste scientifique, explique que le cerveau a justement une fonction fond d’écran car lorsqu’il n’a rien à faire, notre cerveau explore les possibles, notamment les côtés dangereux pour anticiper ce qui pourrait se passer. “Donc quand vous mettez le cerveau face à une industrie de l’information qui permet d’alimenter cette boucle, alors on part en vrilles“, il faut ainsi pour lui réfléchir à “l’articulation entre médiasphère et le fonctionnement ancestral du cerveau“.