Les biais cognitifs : comment notre cerveau nous trompe et influence notre perception du monde

Notre cerveau est une machine extraordinaire, capable d’analyser et de traiter une quantité phénoménale d’informations en un temps record.

Toutefois, il lui arrive de prendre des raccourcis et d’adopter des schémas de pensée automatiques qui peuvent fausser notre perception de la réalité. Ces raccourcis mentaux, appelés biais cognitifs, peuvent influencer notre prise de décision, nos jugements et nos interactions sociales.

Charge mentale

Dans cet article, nous vous proposons de découvrir quelques-uns de ces biais cognitifs et d’apprendre à les déjouer.

1. Le biais de confirmation

Le biais de confirmation consiste à accorder plus d’importance aux informations qui confirment nos croyances et nos opinions, tout en minimisant ou en ignorant celles qui les contredisent. Ce biais peut nous amener à prendre des décisions irrationnelles et à nous enfermer dans nos convictions, sans tenir compte d’éléments objectifs.

Pour éviter ce piège, il est essentiel de cultiver un esprit critique et de se confronter régulièrement à des points de vue opposés aux nôtres.

2. L’effet de halo

L’effet de halo se produit lorsque notre opinion globale sur une personne ou une situation influence notre perception de ses caractéristiques spécifiques. Par exemple, si nous trouvons une personne sympathique, nous aurons tendance à lui attribuer d’autres qualités positives, comme l’intelligence ou la compétence, même si nous ne disposons pas d’informations objectives pour étayer ces jugements.

Pour contrer cet effet, il est important de prendre le temps d’analyser les différentes facettes d’une personne ou d’une situation, en se basant sur des éléments concrets et vérifiables.

3. Le biais d’ancrage

Le biais d’ancrage désigne notre tendance à accorder une importance excessive à la première information reçue sur un sujet, au détriment des informations ultérieures. Ce biais peut nous amener à prendre des décisions hâtives et à sous-estimer ou surestimer la valeur réelle d’un élément.

Pour lutter contre ce biais, il est recommandé de recueillir plusieurs sources d’information et de prendre le temps de les analyser avant de se forger une opinion ou de prendre une décision.

4. Le biais de représentativité

Le biais de représentativité consiste à évaluer la probabilité d’un événement en fonction de sa ressemblance avec un stéréotype ou un modèle préétabli, plutôt qu’en se basant sur des données statistiques ou objectives. Par exemple, nous pourrions estimer qu’une personne a plus de chances de réussir dans un domaine si elle correspond au profil type des personnes qui y excellent, même si les données réelles ne confirment pas cette hypothèse.

Pour éviter ce biais, il est essentiel de se baser sur des données concrètes et de remettre en question nos stéréotypes et nos préjugés.

5. Le biais de disponibilité

Le biais de disponibilité désigne notre tendance à accorder plus d’importance aux informations qui nous viennent spontanément à l’esprit, généralement parce qu’elles sont récentes, frappantes ou répétées. Ce biais peut fausser notre perception de la fréquence ou de la probabilité d’un événement.

Pour contrer ce biais, il est important de diversifier nos sources d’information et de prendre du recul par rapport aux événements médiatisés ou aux expériences personnelles marquantes.

En conclusion,

Les biais cognitifs sont des mécanismes naturels de notre cerveau qui peuvent influencer notre perception du monde et nos décisions.

En prenant conscience de leur existence et en adoptant des stratégies pour les déjouer, nous pouvons améliorer notre capacité à analyser les situations de manière objective et à prendre des décisions éclairées.

Pensées culpabilisantes post-traumatiques

 

“La honte et la culpabilité sont très fréquemment et très douloureusement ressenties par les personnes ayant survécu à un traumatisme. Voici une liste de pensées qui peuvent provoquer ou entretenir cette culpabilité. Ces raisonnements et croyances peuvent aussi bien être partagés par les victimes que par le reste de la population, alimenter le blâme, et contribuer au cercle vicieux de la revictimisation.” Igor THIRIEZ
Je savais que l’évènement allait se produire. Il y avait des signes avant-coureurs.

Biais rétrospectif

J’aurais dû faire mieux. Je ne sais pas quoi, mais quelque chose de mieux.

Pensée par obligation

Ce qui est arrivé est la conséquence de ce que j’ai fait (ou pas fait).

Biais égocentrique

Si j’avais agi différemment, ça se serait mieux passé et mieux terminé.

Raisonnement contrefactuel

Je pouvais empêcher que ça m’arrive.
Ca veut donc dire que je l’ai provoqué.

Illusion de contrôle

Au vu du résultat, je me suis comporté.e de la pire manière possible.

Biais de négativité

Je me sens coupable. Ca veut dire que je dois l’être, au moins un peu.

Raisonnement émotif

J’avais un mauvais pressentiment. J’aurais dû suivre mon intuition.

Biais de compétence

J’aurais dû mieux  choisir mon comportement sur le moment.

Réponse combat-fuite

Si j’ai ressenti de l’excitation, c’est que je désirais ce qui est arrivé.

Désir et excitation (réflexe) sont différents

Il est évident que ce n’est pas cette attitude que j’aurais dû adopter.

Biais des historiens

Je n’ai pas réagi, puis je n’ai rien dit après. Je n’ai fait que les mauvais choix.

 

PENSÉES CULPABILISANTES POST-TRAUMATIQUES

Source ; https://igorthiriez.com/portfolio/pensees-culpabilisantes-post-traumatiques/

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