👉 La théorie des cuillères est une métaphore utilisée pour expliquer et illustrer la gestion de l’énergie physique et/ou mentale par rapport aux activités quotidiennes qu’une personne handicapée ou malade chronique doit effectuer.
🥄Chaque activité du quotidien qu’une personne effectue consomme une ou plusieurs « cuillères », qui représente une unité d’énergie, sachant que les personnes ayant une fatigue chronique ne disposent pour chaque jour que d’un nombre limité de cuillères.
🥄Une personne handicapée doit choisir et sélectionner ses activités, parfois considérées comme anodines (se lever, s’habiller, faire un déplacement), en fonction du nombre de cuillères qu’il lui reste, tandis qu’une personne valide dispose d’une quantité bien supérieure de cuillères.
Les séances en ligne ne sont toutefois pleinement équivalente à des séances personnalisée avec un praticien.
“Bienvenue
J’ai toujours eu à cœur de faire découvrir les bienfaits d’une pratique de la sophrologie. Mais comment transmettre ce qui est de l’ordre d’une démarche ? Car la sophrologie, bien au-delà d’une simple boite à outils, est, une invitation à un cheminement, nourri de questionnements et d’expériences.
C’est en écrivant le livre que m’ont commandé les éditions Eyrolles que m’est venue l’idée de créer un site Internet qui permettrait à chacun d’écouter les exercices qui sont présentés dans l’ouvrage.
Un livre pour expliquer la démarche sophrologique complété par un site pour pratiquer.
« Lorsque nous faisons une chose pour la première fois, cela intéresse le moi ; lorsque nous répétons cette même chose des dizaines de fois, cela l’ennuie ; si nous la refaisons des milliers de fois, cela le transforme.(…) Lorsque le geste est intégré, il est nécessaire d’y mettre de la conscience, de vivre pleinement l’instant présent, pour que se produise un réel enrichissement et progressivement un dévoilement de la conscience. Il s’agit de vivre ce geste comme si c’était la 1ère fois (…) L’habituation va permettre de ne plus être fasciné par la nouveauté, elle va permettre de nous libérer de l’exécution (…) pour vivre pleinement les sensations, pour porter un regard neuf sur ce que nous sommes en train de vivre (…) Alors l’habituation (…) transforme. (…) De plus, l’entraînement régulier permet d’exercer sa volonté. Décider de se donner du temps est déjà un pas sur le chemin de la réalisation de soi. Et dans ce moment de liberté que l’on s’accorde (autre lecture de ce que certains nomment une contrainte), la conscience peut s’ouvrir, s’élargir ».
B.SANTERRE, “A propos de l’entraînement”, Actes du colloque de la Société Française de Sophrologie en 1995, Approches expérimentales des chemins initiatiques d’Orient et d’Occident, Les éditions Du Prieuré
Bernard a été mon premier professeur de Sophrologie (à partir de 1991).
“Nous terminons comme toujours en respirant profondément plusieurs fois, en activant la confiance, l’harmonie et l’espoir(…)”.
C’est avec ce rituel de fin de séance d’environ huit secondes, dans une posture relâchée, que le fondateur de la sophrologie demandait de terminer les pratiques.
Cela ne peut-il pas être développé ? Je vous propose de le découvrir dans ces quelques lignes.
INFLUENCE MUTUELLE DU CORPS & DE L’ESPRIT
Le fait que l’esprit influence le corps est largement admis. Il suffit d’évoquer pour cela l’effet placebo.
La sophrologie souligne l’importance fondamentale du corps : il est, pour cet art, le pilier de l’entraînement, la base de toutes nos expériences. Avec l’esprit, c’est l’un des pôles de la conscience.
Mais comment confirmer que le corps influence l’esprit ?
Nous savons que l’activité physique diminue le cortisol (hormone du stress), augmente le taux de dopamine, d’endorphines et de sérotonine, ce qui impacte notre humeur.
En 1988, Strack, Martin & Stepper donnent des indices sur l’effet de notreattitude, en prouvant que l’on trouve un dessin animé plus drôle par le simple fait de tenir un crayon entre les dents – ce qui fait appel aux muscles du sourire – que lorsque nous le tenons du bout des lèvres.
POSTURE DE PUISSANCE POUR PLUS DE CONFIANCE
Les conclusions d’Amy Cuddy1 illustrent encore mieux notre question introductive.
Cette psychologue rappelle des études montrant que nos comportements non verbaux (expression du visage, posture, gestes) influencent fortement ce que les autres pensent ou ressentent à notre égard.
Sa découverte plus récente démontre que nos comportementsinfluencent ce que nous pensons et ressentons de nous-mêmes.
Incarner une « posture de puissance », en simulant la confiance en soi durant deux minutes, suffit pour ensuite se sentir plus sûr, prendre plus de risques (86 % des sujets parient contre 60 % lors d’une attitude de soumission), augmenter de 20 % le taux de testostérone ou « hormone de puissance » (contre une baisse de 10 %) ; diminuer celui du cortisol de 25 % (au lieu de l’augmenter de 15 % dans une attitude contraire).
Ainsi, depuis 2006, je propose de dynamiser lors des fins de pratiques, la confiance en soi2dans une posture congruenteet d’amplifier cette capacité pendant au moins 20 secondes.
Une posture inspirée du 3edegré peut être utilisée, menton relevé, les mains posées en haut des cuisses ou sur les hanches.
Je vous encourage à l’expérimenter puis partager cette variante !
Une porte se ferme, temporairement, les chaises sont rangées : c’est la fin d’un cycle de 30 séances de sophrologie pour les salariés de la Banque Postale de Rennes.
Nous avons conclu avec une pratique intégrative de 42 min, essentiellement autour des Relaxations Dynamiques du 1er (le plus fondamental), du 2e et 5e degré. Toutes les participantes présentes pour cette ultime séance d’une heure ont beaucoup apprécié le cursus de cette année scolaire, à travers, ont elles souligné, la diversité, les quelques explications et préconisations.
Merci à elles (et oui, aucun autre homme que ma présence) pour leur régularité et investissement (l’une est même venue pour une séance lors de ses congés !).
Ma plus belle récompense reste les sourires partagés et le sentiment d’apporter plus de sérénité !
Nous espérons le renouvellement de cette parenthèse méridienne à la rentrée prochaine, mais une réorganisation d’horaires professionnels non encore arrêtée pour ces personnes laisse une certaine incertitude…
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