Vivre enfin sa vie – Franck Lopvet
Fabrice MIDAL reçoit Franck LOPVET, que je découvre ici, pour un entretien peu commun, de cœur à cœur, à propos de son livre Ton autre vie.
Spiritualité
Je crois que l’essentiel de l’humanité reste l’Amour respectueux, de soi et des autres.
Apprenons à ne pas trop nous juger, à accepter nos doutes et difficultés dans cette quête, envers nous-mêmes et ceux avec qui nous interagissons.
Cela ne sera pas toujours facile, mais l’essentiel reste de progresser sur ce Chemin, pour plus de sens à nos vies.
Belle journée à tous !
Pascal
La pyramide des besoins d’achats
La pyramide des besoins d’achat de Sarah Lazarovic
Priorités décroissantes :
emprunter, échanger, économiser, fabriquer, acheter
Découverte sur https://margauxroux.fr/portraits-delphine-aubin-coach-et-formatrice-en-developpement-personnel-sur-un-voilier-en-malaisie/
Regard neuf
« Lorsque nous faisons une chose pour la première fois, cela intéresse le moi ; lorsque nous répétons cette même chose des dizaines de fois, cela l’ennuie ; si nous la refaisons des milliers de fois, cela le transforme.(…) Lorsque le geste est intégré, il est nécessaire d’y mettre de la conscience, de vivre pleinement l’instant présent, pour que se produise un réel enrichissement et progressivement un dévoilement de la conscience. Il s’agit de vivre ce geste comme si c’était la 1ère fois (…) L’habituation va permettre de ne plus être fasciné par la nouveauté, elle va permettre de nous libérer de l’exécution (…) pour vivre pleinement les sensations, pour porter un regard neuf sur ce que nous sommes en train de vivre (…) Alors l’habituation (…) transforme. (…) De plus, l’entraînement régulier permet d’exercer sa volonté. Décider de se donner du temps est déjà un pas sur le chemin de la réalisation de soi. Et dans ce moment de liberté que l’on s’accorde (autre lecture de ce que certains nomment une contrainte), la conscience peut s’ouvrir, s’élargir ».
B.SANTERRE, “A propos de l’entraînement”, Actes du colloque de la Société Française de Sophrologie en 1995, Approches expérimentales des chemins initiatiques d’Orient et d’Occident, Les éditions Du Prieuré
Bernard a été mon premier professeur de Sophrologie (à partir de 1991).
Pascal GAUTIER
www.gautierpascal.fr
Accueillir et non rechercher
Le bonheur, c’est comme le sommeil, plus on fait d’efforts pour l’attraper, plus il s’éloigne… Même si nous en sommes les acteurs et qu’il se prépare et se cultive.
Pascal
Découvrir la Sophrologie
Découvrir la Sophrologie, InterEditions (Dunod), depuis 2008 (1ère édition), édition de poche à paraître en mai 2021.
Merci beaucoup Anne JAMELOT BONNAILLIE ce témoignage !
Le site d’Anne, sophrologue, auteur… : https://www.annejamelot.com/
Apprends-moi l’art des petits pas
« Apprends-moi l’art des petits pas.
Je ne demande pas de miracles ni de visions, mais je demande la force pour le quotidien.
Rends-moi attentif et inventif pour saisir, au bon moment les connaissances et expériences qui me touchent particulièrement.
Affermis mes choix, dans la répartition de mon temps.
Donne-moi de sentir ce qui est essentiel et ce qui est secondaire.
Je demande la force, la maîtrise de soi et la mesure, que je ne me laisse pas emporter par la vie, mais que j’organise avec sagesse le déroulement de la journée.
Aide-moi à faire face aussi bien que possible à l’immédiat et à reconnaître l’heure présente comme la plus importante.
Donne moi de reconnaître avec lucidité que la vie s’accompagne de difficultés, d’échecs, qui sont occasions de croître et de mûrir.
Fais de moi un homme capable de rejoindre ceux qui gisent au fond. Donne-moi, non pas ce que je souhaite, mais ce dont j’ai besoin.
Apprends-moi l’art des petits pas »
Texte attribué à Antoine de St Exupéry
La rose et l’amour
– Je t’aime, dit le Petit Prince.
– Moi aussi, je te veux, dit la rose.
– Ce n’est pas pareil, répondit le Petit Prince. Vouloir, c’est prendre possession de quelque chose, de quelqu’un. C’est chercher chez les autres ce qui peut remplir nos besoins personnels d’affection, de compagnie… Vouloir, c’est chercher à faire nôtre ce qui ne nous appartient pas, c’est s’approprier ou désirer quelque chose pour nous combler, parce qu’à un moment donné, quelque chose nous manque.
Aimer, c’est désirer le meilleur pour l’autre, même s’il a des aspirations différentes des nôtres.
Aimer, c’est permettre à l’autre d’être heureux, même si son chemin est différent du mien. C’est un sentiment désintéressé qui naît d’un don de soi, c’est se donner entièrement à partir de notre cœur.
Quand on aime, on donne sans rien demander en échange, pour le simple et pur plaisir de donner. Mais il est aussi certain que ce don, ce don de soi, complètement désintéressé, ne se fait que quand on connaît.
Nous ne pouvons aimer que ce que nous connaissons, parce qu’aimer veut dire se jeter dans le vide, faire confiance à la vie et à l’âme.
L’âme ne s’achète ni se vend. Et connaître, c’est justement tout savoir de toi, de tes joies, de ta paix, mais aussi de tes contrariétés, de tes luttes, de tes erreurs.
Parce que l’amour transcende les disputes, la lutte et les erreurs, l’amour, ce n’est pas uniquement pour les moments de joie.
Aimer, c’est la confiance absolue que, quoi qu’il se passe, tu seras toujours là. Non parce que tu me dois quelque chose, non par possession égoïste, mais juste être là, en compagnie silencieuse.
Aimer, c’est savoir que le temps n’y changera rien, ni les tempêtes, ni mes hivers.
Aimer, c’est donner à l’autre une place dans mon cœur pour qu’il y reste comme un père, une mère, un fils, un ami, et savoir que dans son cœur à lui, il y a une place pour moi.
Donner de l’amour ne vide pas l’amour, au contraire, il l’augmente.
La manière de donner autant d’amour, c’est d’ouvrir son cœur et de se laisser aimer.
– J’ai compris, dit la rose.
– Ne cherche pas à comprendre l’amour. Vis-le, dit le Petit Prince.
Texte dont je ne connais pas encore l’auteur, inspiré de l’œuvre d’Antoine de St-Exupéry
Relation perverse
On entend souvent parler du terme « pervers narcissique » dans les médias et dans la société, mais on s’intéresse rarement au mécanisme de la relation que les victimes entretiennent avec ce type de personne.
Pourquoi ce sont ces personnes qui se retrouvent en proie à une relation perverse, quelles sont les conséquences psychologiques sur les victimes et comment se sortir de ce type de relation, voici les questions auxquelles Maximilien Bachelart, Docteur en psychologie, répond dans cet épisode.
Ce qu’on appelle communément un pervers narcissique, comment le nommeriez-vous ?
Que pensez-vous du terme pervers narcissique ? 1:12
Certaines personnes sont-elles plus susceptibles que d’autres à tomber dans le piège de ce type de personne ? 4:25
Pour résumer, le manque d’estime de soi et le manque de confiance en soi nous rendent donc fragiles face à ces personnes ? 7:02
Est-ce que lorsque l’on est jeune, on est d’autant plus fragile face à ce type de personne, étant donné qu’on construit son identité ? 8:21
Comment peut-on reconnaitre ce type de profil? Y a t-il des signes que l’on peut repérer en amont ? 10:23
Quelles sont les conséquences psychologiques sur la victime ? 14:47
Avoir une relation de ce type peut donc nous aider à mieux nous connaître et à savoir ce que l’on veut ? 17:07
Comment sortir de ce type de relation lorsque l’on ne se voit pas sans l’autre ? Y a t-il différentes phases ? 18:50
Quand on se rend compte qu’un proche est dans une relation de ce type, est-ce qu’il y a des choses qu’on peut faire ou qu’on peut dire pour l’aider à se sortir de sa relation ? 23:04
Donc plutôt orienter la personne vers un service adapté pour prendre en charge ce type de problématique ? 27:28
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur ce que la psychothérapie peut apporter à ce type de souffrance ? 30:40
Beaucoup de personnes en prise dans une relation perverse trouvent des excuses à l’autre. Que pouvez-vous dire là-dessus ? 33:55
Est-ce que le fait de comprendre la personne peut nous aider à aller mieux ? 7:38
Quel message voulez-vous que les jeunes retiennent ? 41:50
Attention : si l’intensité de la problématique entrave ton bon fonctionnement, les conseils partagés dans cette série peuvent ne pas être suffisants ; il sera alors plus adapté d’être accompagné par un professionnel de santé.