L’efficacité en combat de rue : au-delà de l’art martial

Il est très fréquent, pour un pratiquant, de croire que son art martial ou son sport de combat est le plus efficace dans une situation de combat de rue.

Cette conviction peut être rassurante et motivante, mais elle repose souvent sur une vision idéalisée de l’art et une sous-estimation des défis imprévisibles du monde réel.

Un combat de rue est radicalement différent d’un entraînement ou d’une compétition.

Il n’y a pas de règles, pas d’arbitre, pas de tapis de sol, et des facteurs comme la surprise, l’environnement (sol dur, obstacles), les armes, et la présence de plusieurs agresseurs peuvent rendre une technique théoriquement efficace complètement inadaptée.

Le biais de confirmation : un raccourci mental puissant

Un biais cognitif est un raccourci mental qui nous pousse à prendre des décisions irrationnelles ou à tirer des conclusions hâtives. Dans ce cas précis, le biais principal est le biais de confirmation.

Le biais de confirmation est la tendance à rechercher, interpréter, et favoriser les informations qui confirment nos propres croyances ou hypothèses. En même temps, nous avons tendance à ignorer ou à minimiser les preuves qui contredisent nos croyances.

Comment cela se manifeste-t-il chez les pratiquants ?

  • Le pratiquant de MMA* va se souvenir des vidéos où les combattants dominent facilement leurs adversaires dans une bagarre de rue, mais oubliera les cas où les techniques de ground-and-pound ne sont pas adaptées.
  • Celui de JJB* se concentrera sur l’efficacité des étranglements et des clés articulaires, ignorant que tenter une amenée au sol sur du béton face à plusieurs adversaires peut être extrêmement dangereux.
  • Le pratiquant de Krav Maga* se focalisera sur les techniques « réalistes » de self-défense, tout en ignorant le fait que ces techniques ne sont parfois pas assez entraînées sous stress pour être utilisées de manière instinctive, voire être désarçonné en recevant un coup violent.
  • Le Boxeur se concentrera sur la puissance et l’efficacité de ses coups de poing, mais minimisera le risque de coups de pied, d’un takedown (mise au sol) ou d’une saisie de la part d’un adversaire.
  • Le Karatéka pensera à la rapidité et à la précision de ses coups, tout en ignorant que la plupart des techniques sont enseignées avec un partenaire coopératif (sans arme) et pas toujours adaptées à une situation où l’adversaire n’est pas fair-play.
  • Etc.

Le cerveau filtre activement les informations pour valider l’investissement en temps et en effort que l’individu a mis dans son art martial.

Autres biais potentiels :

Bien que le biais de confirmation soit le plus pertinent, d’autres biais peuvent entrer en jeu :

L’effet Dunning-Kruger :

Avec ce biais cognitif, les personnes les moins qualifiées dans un domaine surestiment leurs compétences, tandis que les plus qualifiées ont tendance à les sous-estimer. Il est, par ailleurs, très présent sur les réseaux sociaux ainsi que le biais de confirmation.

Chez le débutant, il y a une tendance à surestimer ses propres compétences et à se croire plus efficace qu’il ne l’est réellement, car l’individu n’a pas encore le niveau de connaissance nécessaire pour reconnaître ses propres lacunes.

Le biais endogroupe (in-group bias) :

Une préférence pour les membres de son propre groupe (dans ce cas, les autres pratiquants de son art martial). Cela peut mener à la conviction que son art martial est naturellement supérieur aux autres.

L’efficacité réelle : l’importance du pratiquant

En fin de compte, l’efficacité dans une situation de danger ne dépend pas tant de l’art martial lui-même que de l’individu qui le pratique. Ce qui est probablement le plus important, c’est  :

  • La capacité à rester calme sous une pression extrême.
  • L’entraînement pour désamorcer les situations avant qu’elles ne deviennent physiques.
  • La qualité et pertinence des enseignements reçus.
  • L’entraînement à haute intensité avec des situations et partenaires variés, pour gérer le stress et la fatigue.
  • L’adaptabilité et la créativité pour improviser.

Le « meilleur » art martial est celui qui vous donne, pour ces situations extrêmes, les outils pour survivre et vous aide à développer l’humilité et la conscience de soi.

La meilleure défense dans la rue reste avant tout l’évitement. L’objectif principal est d’éviter toute confrontation physique si possible. Cela peut passer par la fuite, la désescalade verbale, ou l’utilisation de techniques de soumission pour se dégager et s’échapper. L’usage de la force physique doit toujours rester le dernier recours.

L’objectif est de se mettre en sécurité, pas de neutraliser l’agresseur de manière disproportionnée.

Pour aller plus loin sur ce dernier aspect, voir l’article 122-5 du Code Pénal : La Légitime Défense


*JJB : Jiu-Jitsu Brésilien, art martial brésilien se concentrant sur le grappling (lutte) et le combat au sol avec des racines dans le judo et le jiu-jitsu japonais

*MMA : Arts Martiaux Mixtes, sport de combat qui combine des techniques issues de diverses disciplines, incluant la frappe (boxe, kickboxing) et la lutte (JJB, judo, lutte)

*Krav-Maga : système d’autodéfense militaire avec adaptation pour le civil, qui utilise des mouvements instinctifs pour neutraliser rapidement une menace. Son but est de répondre efficacement et simplement à des situations de danger réelles.

Pourquoi ne pas hiérarchiser les émotions

👉 Les 4️⃣ émotions de base : pourquoi il ne faut pas les hiérarchiser ⚖️.

🤔 Plutôt dans la joie 😄 ou dans l’évitement de la tristesse 😥 ?

Pourquoi il ne faut pas « classer » les émotions comme « bonnes » ou « mauvaises » ?

🧠 Les #neurosciences nous montrent que la peur, la colère, la joie et la tristesse ont toutes un rôle fonctionnel, ancré dans notre évolution 📈.

💡 Selon Antonio DAMASIO (1999), chaque émotion déclenche un « marqueur somatique » qui guide nos décisions, même inconsciemment.

Par exemple : la peur 😨 favorise l’évitement, la colère 😠 mobilise pour défendre une intégrité, la tristesse 😥 pousse au repli protecteur, la joie 😄 renforce les liens et les apprentissages.

🔬 Des travaux récents (SAARIMÄKI et al., 2016) ont montré que ces émotions activent des patterns corporels distincts, observables dans plusieurs cultures 🌍. Preuve qu’elles sont à la fois universelles 🌐 et nécessaires.

🇫🇷 Et en France, dans nos contextes scolaires 🏫 ou professionnels 💼, combien d’enfants et d’adultes sont encore sanctionnés pour avoir manifesté… une émotion pourtant normale et régulatrice ? 🤷‍♀️

🎯 L’objectif est de les reconnaître 👀, de les nommer 🗣️ et de comprendre leur message 💬. C’est aussi une compétence clé dans les troubles du neurodéveloppement.

Texte et infographie de Fabrice PASTOR 

Le temps, une illusion cérébrale ? Comment notre cerveau perçoit les secondes qui filent

La recherche sur la perception du temps révèle que notre « temps psychologique » ne coïncide pas parfaitement avec le « temps physique », bien qu’il ne soit pas totalement déconnecté. Le projet CHRONOLOGY vise à comprendre comment le cerveau construit une cartographie du temps, posant l’hypothèse que ces mécanismes neuronaux sont communs à différentes espèces.

Des études récentes ont identifié des « neurones temporels » dans le cerveau humain, notamment dans l’hippocampe, essentiels à la mémoire épisodique et à l’organisation temporelle des souvenirs. Ces découvertes suggèrent l’existence d’un système cérébral stable pour représenter le temps, permettant de se projeter dans le passé et le futur et de prendre des décisions. La perception du temps est également influencée par des facteurs émotionnels et physiologiques, le danger ou les émotions intenses pouvant dilater le temps perçu.

Pour aller plus loin : https://www.polytechnique-insights.com/tribunes/neurosciences/cerveau-comment-ressentons-nous-le-temps/

Comment mieux partager les tâches à la maison ?


couple tâches ménagères

Votre objectif est que votre conjoint (ou votre enfant) participe davantage aux tâches quotidiennes, et c’est une excellente chose pour votre équilibre de couple (ou familial) et votre bien-être !

Voici quelques clés, inspirées de la psychologie sociale, pour vous aider à y parvenir :

1. Clarifiez ce qui compte pour vous

  • Pourquoi est-ce important ? Prenez un instant pour vous : qu’est-ce que ce partage changerait pour vous ? Plus de sérénité ? Moins de stress ? Plus de temps pour vous deux ? Le fait de savoir ce qui compte vraiment vous donnera de la motivation et de la clarté.
  • Soyez précis.e. Au lieu de « Il faut qu’il aide plus », dites-vous : « J’aimerais qu’il/elle s’occupe de la poubelle tous les soirs » ou « J’aimerais qu’il/elle donne le bain un soir sur deux ». Plus c’est clair, plus c’est facile à demander et à réaliser.

2. Gérez vos pensées et émotions

  • Laissez passer les idées négatives. Vous allez peut-être vous dire : « Il/elle ne changera jamais » ou « Ça ne sert à rien de demander ». Ces pensées sont normales, mais ne les laissez pas vous arrêter. Imaginez-les comme des « passagers » dans un bus : ils sont là, ils parlent, mais c’est vous qui tenez le volant.
  • Accueillez l’inconfort. Demander des choses ou changer des habitudes peut être stressant ou frustrant. C’est OK de ressentir ça. L’important est de ne pas laisser cet inconfort vous empêcher d’agir pour ce qui est important pour vous.

3. Agissez concrètement

  • Communiquez calmement et clairement. Quand vous parlez à votre conjoint, exprimez vos besoins sans reproche : « J’ai besoin d’aide pour… », « Je me sentirais vraiment soulagé.e si… », plutôt que « Tu ne fais jamais… ».
  • Commencez petit. Ne visez pas un grand chamboulement du jour au lendemain. Proposez une ou deux tâches spécifiques. Un petit succès est un bon début !

4. Encouragez les efforts (C’est la clé !)

  • Remerciez et valorisez. Dès que votre conjoint fait un effort, même minime, montrez votre reconnaissance. Dites : « Merci d’avoir vidé la poubelle, ça m’aide beaucoup ! » ou « J’apprécie vraiment que tu aies géré le bain, ça m’a permis de me reposer. » Soyez spécifique.
  • Ne refaites pas la tâche. Si votre conjoint fait une tâche, même si ce n’est pas exactement « à votre manière », résistez à l’envie de la refaire. C’est important qu’il sente que son aide est utile et suffisante.
  • Mettez en avant les bénéfices pour vous deux. Si le partage libère du temps, suggérez une activité agréable à faire ensemble : « Maintenant que le ménage est fait, on peut regarder ce film tous les deux. »

En pratiquant ces points, vous l’aiderez à s’impliquer davantage, et vous créerez un équilibre plus serein à la maison. Vous êtes le conducteur de votre vie, et vous avez les outils pour avancer dans la direction qui vous correspond !

Référence bibliographique :

  • Joule, R. V., & Beauvois, J.-L. (2024). Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens. Presses Universitaires de Grenoble (PUG).Ce classique de la psychologie sociale (4e édition depuis 1987) explore la théorie de l’engagement, montrant comment nos actes, même minimes, nous engagent et influencent nos attitudes futures. Les auteurs expliquent comment de petites requêtes peuvent générer des changements de comportement plus significatifs. Pour votre page, ce livre éclaire pourquoi clarifier les attentes, commencer par de petites actions concrètes, et valoriser les efforts de votre partenaire sont des clés puissantes pour initier et consolider le partage des tâches au sein du couple. C’est la base scientifique des changements durables par l’action.

Le cerveau de l’adolescent

🧠 Le cerveau de l’adolescent
Vous savez pourquoi votre ado vous regarde de travers, oublie ses affaires tout le temps, ses trousses et ses cartes, et saute sur la 1ère idée (et souvent, c’est pas la meilleure)? Parce que son cerveau est en « travaux ».

🧠 Le cortex préfrontal, centre de la planification et de l’inhibition, n’est mature qu’à… 25 ans. Donc, il sait ce qu’il faut faire, mais n’y arrive pas toujours.

⚡Son système limbique, lui, tourne à plein régime. Il amplifie émotions, impulsivité, prises de risques. (Dumontheil, 2016; Reyna & Farley, 2006)

🛌Son horloge biologique est aussi Décalée.

Un ado a besoin de 9 à 10 heures de sommeil, mais s’endort plus tard (INSERM, 2021). II faudrait d’ailleurs repenser l’heure de début des cours… (un sujet qui est sur la table depuis des décénnies…).

🌍Ajoutez une sensibilité extrême au regard des autres, avec une réaction forte aux jugements sociaux (Somerville et al., 2013).

L’ado cherche l’appartenance… et parfois l’évitement du ridicule.

L’adolescence, c’est un peu une métamorphose cérébrale. Elle nécessite des limites fermes, mais surtout une lecture neurodéveloppementale.

Infographie et texte de Fabrice Pastor

Évitement et anxiété

Évitement expérientiel et anxiété : un piège contre-productif… 😬

Vous fuyez ce qui vous stresse ? 🏃‍♂️💨
En général, c’est commun. L’évitement expérientiel, c’est ce réflexe de contourner ce qui génère un malaise : #émotions intenses 😣, pensées inconfortables 🤯 ou encore souvenirs douloureux… 😢

Le problème, c’est qu’en évitant, on renforce l’anxiété. Alors à court terme, on respire un peu 😮‍💨, mais à long terme, on s’essouffle. Les études sont claires :

« L’évitement émotionnel est associé à une intensification des symptômes anxieux et dépressifs » (Kashdan et al., 2006). 📚

Donc plus on évite, plus le #cerveau 🧠 interprète la situation comme étant dangereuse ⚠️.

Un cercle vicieux s’installe, où les comportements d’évitement (procrastination, distraction, etc.) entretiennent l’angoisse plutôt que de l’apaiser. 🔄

  • Et cela concerne de nombreux troubles : phobie sociale, PTSD, #TDAH, TOC… Une méta-analyse (Chawla & Ostafin, 2007) montre que l’acceptation émotionnelle diminue significativement les troubles anxieux. ✅

Accompagner les personnes à identifier leurs mécanismes d’évitement peut ouvrir la voie à une prise en charge plus efficace. C’est un levier puissant en thérapie d’acceptation et d’engagement (#ACT), très utilisé aujourd’hui en France. 🇫🇷

Texte de Fabrice Pastor,
Infographie réalisée par @Igor Thiriez

Pascal GAUTIER,
psychologue ACT,
Près de Dinan (22) et à distance

Le piège de l'évitement face à l'anxiété...

Sport ou antidépresseurs : quelle est la meilleure solution contre la dépression ?

Homme à vélo en campagneEffet comparatif du sport et des antidépresseurs sur la dépression

Efficacité sur la dépression

  • L’exercice physique se montre parfois être au moins aussi efficace que les antidépresseurs pour réduire les symptômes de la dépression, quelques fois même plus efficace selon certaines analyses 1,2,3,4,5,6,8.

  • Une vaste méta-analyse montrerait que l’activité physique est 1,5 fois plus efficace que les traitements médicamenteux classiques (antidépresseurs, anxiolytiques) et la psychothérapie pour lutter contre la dépression et l’anxiété 1,8.

  • Une étude récente a constaté qu’après 16 semaines, environ 44% des patients traités par antidépresseurs ou par course à pied en groupe ont vu une amélioration similaire de leur état dépressif 5,6.

Bénéfices additionnels du sport

  • Le sport améliore la condition physique générale, la santé cardiaque, le poids et la tension artérielle, contrairement aux antidépresseurs qui peuvent avoir des effets secondaires négatifs sur ces aspects 3,5,6.

  • L’activité physique stimule la production naturelle de dopamine et de sérotonine, tout en réduisant le cortisol, l’hormone du stress 4.

Limites et adhésion

  • L’adhésion au protocole d’exercice est souvent plus faible que celle à la prise d’antidépresseurs, malgré une préférence initiale pour le sport chez de nombreux patients 5.

  • Les antidépresseurs restent utiles, notamment lorsque l’activité physique n’est pas possible.

  • L’activité physique ne peut pas remplacer les antidépresseurs pour les cas sévères de dépression. Elle ne peut s’envisager que pour des troubles légers à modérés 3

Conclusion
Le sport est une aide utile face aux formes les plus légères ou modérées de la dépression, parfois comparable aux antidépresseurs, avec des bénéfices supplémentaires pour la santé physique et moins d’effets secondaires négatifs. L’idéal reste souvent de combiner les approches (psychotropes , psychothérapie, hygiène de vie dont le sport) selon les besoins et possibilités de chaque patient.


Sources :
1 https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/therapie/le-sport-plus-efficace-que-les-antidepresseurs-25089.php
2 https://www.cmaj.ca/content/196/26/E916 
3 https://neurostimfrance.com/2023/12/10/sport-ou-antidepresseur/ 
4 https://actualites.uqam.ca/2018/activite-physique-antidepresseur-naturel/ 
5 https://www.femina.fr/article/exercice-ou-antidepresseurs-une-etude-revele-que-ce-sport-est-tout-aussi-efficace-pour-traiter-la-depression 
6 https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/depression-le-jogging-aussi-efficace-que-les-medicaments_174385 
7 https://www.perf-and-fit.com/article/sport-et-antidepresseur
8 https://www.pssmfrance.fr/raphael-poulain-le-sport-peut-etre-un-antidepresseur-naturel/

Mieux comprendre la dépression

Mieux comprendre la dépression

Comprendre la dépression

La dépression est un trouble neurobiologique complexe qui touche l’#humeur, la #cognition, le sommeil et même l’immunité.

Les études d’imagerie cérébrale montrent une hypoactivité du cortex préfrontal dorsolatéral (régulation des #émotions), une hyperactivité de l’amygdale (traitement des émotions négatives) et une réduction de volume de l’hippocampe, impliqué dans la mémoire et l’humeur (Drevets et al., 2008).

▲ Elle résulte souvent d’un déséquilibre multifactoriel: vulnérabilité #génétique, stress chronique, perturbations hormonales, inflammation (Miller & Raison, 2016) ou encore carence en neurotransmetteurs comme la sérotonine et la dopamine.

Les antidépresseurs et les thérapies comme la #TCC restent les approches les plus efficaces selon les recommandations de la HAS.

En parallèle, l’activité physique régulière montre une efficacité comparable aux traitements médicamenteux légers (Blumenthal et al., 2007).

Infographie réalisée par @creapharm, texte de Fabrice Pastor

Pour aller plus loin voir le livre de ce dernier

Les 3 Processus Cérébraux de la Créativité : Un Ballet Mental pour Innover

Créativité La créativité mobilise 3 processus cérébraux

Pourquoi certaines idées géniales surgissent sous la douche ou lors d’une balade en forêt ? Parce que notre cerveau adore vagabonder !

Quand il est en « mode par défaut », notre cortex préfrontal se met à créer des associations d’idées inattendues. C’est un peu notre moteur à rêves éveillés.

Mais attention, tout ne passe pas. L’insula, fidèle gardienne de la pertinence, détecte les pépites à creuser. Elle trie ce flot d’inspiration pour éviter qu’on parte dans tous les sens.

Enfin, pour ne pas sombrer dans l’absurde, notre cortex préfrontal dorsolatéral reprend la main. II évalue et filtre nos trouvailles avec rigueur (Miller & Cohen, 2001), prêt à relancer la machine créative si besoin.

La créativité, ce n’est donc pas le chaos : c’est un ballet cérébral finement réglé, indispensable dans nos écoles ou entreprises en quête d’innovation !

Infographie réalisée par Science & Vie, texte de Fabrice Pastor. 

error: Contenu protégé !!