Être dans la Lune

Femme-Lune

Bien que cela puisse sembler négatif, il y a des avantages à avoir des moments où l’on est “dans la lune” 🌙 :

👉1. Créativité accrue

La rêverie peut stimuler la créativité. De nombreuses idées innovantes émergent lorsque l’esprit vagabonde.

👉2. Réduction du stress

S’évader mentalement peut offrir un répit temporaire face à des situations stressantes, permettant de se ressourcer.

👉3. Résolution de problèmes

Parfois, prendre du recul et laisser son esprit vagabonder peut mener à des solutions inattendues à des problèmes complexes.

👉4. Amélioration de la concentration

Des pauses régulières pour rêvasser peuvent en réalité améliorer la concentration lorsque l’on revient à une tâche.

👉5. Développement de l’intuition

Être dans un état de rêverie peut aider à développer une meilleure intuition en permettant à l’esprit de faire des connexions subconscientes.

Conclusion

Être “dans la lune” n’est pas toujours une mauvaise chose. Cela peut être un signe d’une imagination fertile et d’une capacité à penser en dehors des sentiers battus.
Cependant, il est important de trouver un équilibre pour rester ancré dans la réalité tout en permettant à son esprit de s’évader de temps en temps 😊Pascal
www.gautierpascal.fr

La thérapie de l’acceptation – François Bourgognon interviewé par Fabrice Midal

François Bourgognon, psychiatre, auteur et spécialiste de la thérapie d’acceptation et d’engagement, Acceptation and Commitment Therapy (ACT) en anglais.

Le livre de Stephen Hayes préfacé par François :
Un esprit libéré

 Mots clé de ce livre :

Le docteur Steven C. Hayes nous présente la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) dont il est l’un des fondateurs.
ACT (Thérapie de l’Acceptation et de l’engagement) est aujourd’hui la thérapie la plus préconisé et reconnu scientifiquement.
Au lieu de fuir ce qui nous fait peur, nous gêne et nous fait mal, l’ACT nous apprend à y faire face d’une manière structurée et sécure.
Et à cette dimension d’acceptation, ACT joint l’exploration de ce qui nous anime, de nos valeurs, pour nous engager dans ce qui compte vraiment. Steven C. Hayes, le fondateur de cette thérapie, revient ici sur la manière dont il a construit son approche à partir de ses propres angoisses et explorations scientifiques. Un livre fondateur.

Le petit chat

Avez-vous déjà remarqué, lorsqu’un enfant tombe sans se faire trop mal, ce moment où il hésite pendant quelques secondes entre pleurer ou repartir jouer ?

C’est le point de départ de notre défi du jour… Je ne vous en dis pas plus, à tout de suite dans la vidéo !

Fabrice Midal

Bénéfices de la méditation

La méditation a de nombreux effets positifs sur le corps et l’esprit.

Pascal GAUTIER, posture Sophrologie RD2

Voici quelques-uns des effets les plus couramment observés :

1. Réduction du stress et de l’anxiété : la méditation aide à calmer l’esprit et à réduire les niveaux de stress et d’anxiété. Elle permet de se détacher des pensées négatives et de se concentrer sur le moment présent.

2. Amélioration de la concentration et de la mémoire : la pratique régulière de la méditation renforce la capacité de concentration et d’attention. Elle permet d’entraîner l’esprit à rester focalisé sans se laisser distraire par des pensées parasites. Elle optimise l’encodage lors de la mémorisation et la mémoire.

3. Diminution des troubles anxieux, dont la dépression : certaines études ont montré que la méditation peut aider à réduire les symptômes de la dépression en favorisant la production de neurotransmetteurs tels que la sérotonine, une hormone associée au bien-être et à la régulation de l’humeur.

4. Réduction de la douleur : la méditation a été utilisée avec succès pour soulager la douleur chronique. Elle permet de mieux gérer la perception de la douleur en détournant l’attention des sensations désagréables et en développant une attitude bienveillante envers son corps.

5. Amélioration du sommeil : la méditation favorise un état de relaxation profonde, ce qui peut aider à améliorer la qualité du sommeil et à réduire l’insomnie.

6. Renforcement du système immunitaire : certaines recherches suggèrent que la méditation peut renforcer le système immunitaire en réduisant les niveaux de cortisol, une hormone du stress qui peut affaiblir le système immunitaire.

7. Développement de l’empathie : la méditation permet de cultiver des états mentaux positifs tels que la bienveillance et la compassion envers soi-même et les autres. Elle favorise l’empathie et la connexion avec les autres.

8. Amélioration de la régulation des émotions : la méditation permet de développer une conscience de ses émotions et de mieux les gérer. Elle favorise une attitude plus détachée et équilibrée face aux fluctuations émotionnelles.

Ces effets peuvent varier d’une personne à l’autre en fonction de la pratique et de l’engagement personnel.

La méditation nécessite de la régularité et de la persévérance pour en ressentir pleinement les bienfaits mais il n’est pas nécessaire de réaliser de longues pratiques pour cela.

Je peux vous initier à une forme de méditation laïque utilisée notamment en Thérapie d’Acceptation et d’Engagement (certaines pratiques ne durent que 3 minutes).

Estime de soi

Le philosophe Eckart Tolle donne une clé pour l’estime de soi : elle consiste à être à l’aise avec l’état de non-connaissance, de ne pas savoir.

Il prône une forme d’état de conscience sans pensée conceptuelle, c’est-à-dire, sans comparaison ni jugement, de soi, du monde, des autres, autant d’éléments source de souffrance.

Cet état de conscience me semble plus une visée, une orientation, qu’un accomplissement tant cela me semble impossible de manière constante !

La liberté, c'est un idéal, mais le travail important et celui de libération, qui est un travail quotidien

Il s’agit toutefois d’un état qui peut s’accroître, par un entraînement de l’esprit, par une présence attentive à ce que nous expérimentons, en commençant par des petites choses au quotidien, en ralentissant notre rapport au monde et aux autres, à nous-mêmes, en développant plus de lucidité harmonieuse.

D’autres fois de manière plus formelle, en nous arrêtant dans une forme de méditation, c’est-à-dire, dans une présence ouverte et bienveillante à ce qui se présente, que ce soit désagréable ou confortable, tant au niveau de nos sensations, de nos émotions et de nos  pensées.

Cette pleine présence, dans une assise silencieuse, reste à mes yeux une forme d’exercices spirituels essentiels, une hygiène psychologique et l’une des clés de libération : se libérer pas à pas du dictat de nos pensées et croyances délétères.

Ce faisant, nous développons cette conscience de ne pas être ces phénomènes qui nous traversent (puisque qu’une part plus vaste en nous, forme de Soi observateur, peut les remarquer).

Nous ne sommes ni les histoires qui nous traversent, ni les histoires que nous traversons !

Cette confusion entre les étiquettes sociales, professionnelles, familiales, relationnelles, et l’être que nous sommes profondément, est une autre source de souffrance, la source principale de la mauvaise estime de soi.¹

Nous sommes bien plus que toutes ces étiquettes, que toutes ces histoires, même si elles nous influencent et restent importantes, puisque nous restons des “animaux sociaux”, ou plus précisément “des animaux politiques”, au sens souligné par Aristote…

¹ Voir aussi l’article Le Soi ou le personnage 

Les antisèches du bonheur | Jonathan Lehmann

Notre mental produit en moyenne 60 000 pensées par jour, la plupart négatives.

Dans ce talk Jonathan Lehmann expose les 3 habitudes qui permettent de transformer ce mental tyrannique en un outil magique de bonheur : 3 habitudes qui changent la vie : méditation, gratitude, “poubelles mentales”

Ancien avocat d’affaires à Wall Street et Paris, puis entrepreneur web en Californie, il anime aujourd’hui la communauté « Les Antisèches du Bonheur » sur Facebook (plus de 85 000 personnes) et propose des méditations guidées sur YouTube. Il est passionné par les petites choses que l’on peut faire pour avoir un grand impact sur son bonheur au quotidien.

Je vous recommande l’ouvrage consacré :

  • LEHMANN Jonathan, 2020, Les antisèches du Bonheur, éditions Harper (extrait de la page https://gautierpascal.fr/bibliographie/

Se connecter

Se connecter à soi pour mieux se connecter aux autres

La méditation formelle et informelle, le fait de développer des compétences de pleine attention (mindfulness), est une discipline quotidienne pour moi.

Elle contribue à être plus juste avec moi-même, avec mes proches et les personnes que j’accompagne.

La méditation, c’est prendre soin de soi et des autres, c’est un acte de partage.

Méditations

Méditants à genouxDes ressources gratuites, pour renforcer nos capacités à être dans l’expérience présentes, accepter plus sereinement les obstacles intérieurs qui nous traversent (sensations, émotions, pensées désagréables) :

https://covidecoute.org/mediter-lors-du-confinement/

La technique respiratoire du bourdon

Bhramari pranayama, la technique respiratoire du bourdon, une technique simple et efficace, aux confins du yoga et de la pleine conscience :

Volontiers en posture assise, dos libre de tout contact, tête droite.
Il est possible d’initier la pratique par une «lecture du corps» (ou «scan corporel»).

Les index bouchent les oreilles, sans entrer dans les conduits auditifs.
La bouche reste fermée, mâchoire inférieure relâchée.

Inspiration par le nez, expiration en soutenant la prononciation continue d’un «Mmmmm…», initié au niveau de la gorge, orienté vers le crâne.

Assis, dos redressé. Oreilles bouchées par indexDessin original de Laelia GAUTIER

Continuer ainsi sur 12 respirations, avant de réaliser une pause de totalisation silencieuse, attentif aux sensations au niveau de la tête.

Plusieurs études scientifiques ont prouvé l’efficacité de Bhramari pranayama :

Son influence sur la pression artérielle et la fréquence cardiaque a été évaluée lors d’une étude menée en 2010 par le Dr Tapas Pramanik (Département de physiologie, Nepal Medical College, Jorpati, Kathmandou). Lors de cette exploration, ces deux paramètres ont été mesurés sur un groupe de 50 volontaires en bonne santé. Les participants ont ensuite effectué pendant 5 minutes Bhramari pranayama, dans un endroit frais et bien aéré.

Puis les mêmes constantes ont été de nouveau mesurées. Les résultats enregistrés montrent une diminution significative de la pression artérielle (diastolique et systolique) ainsi qu’une légère baisse de la fréquence cardiaque. Ceci après seulement cinq minutes.

Interrogés sur leur sentiment après cet exercice, la plupart des participants témoignent d’un calme d’esprit, d’une sensation de bien-être. Ceci est confirmé par de très nombreuses études médicales démontrant le lien entre modes de respiration et états émotionnels. Les pranayamas permettent de réduire les niveaux d’anxiété par une augmentation de l’activité parasympathique dans le système nerveux autonome.

L’état de détente attentive instaurée par une technique méditative est caractérisé par la présence de l’activité alpha dans le cerveau (activité électrique de 7,7 à 12,5 Hz). Lors d’une méditation profonde, la fréquence peut baisser encore davantage.

Cependant, des études ont démontré que dans certaines situations, des pratiquants expérimentés peuvent générer une activité d’une amplitude rare, dans une plage de gamma (de 32 à 100 Hz par seconde).

Or, dans une autre étude sur bhramari pranayama, publiée en 2009 dans la revue Consciousness and Cognition (EEG paroxysmal gamma waves during Bhramari Pranayama: a yoga breathing technique), l’activité du cerveau pendant le bourdonnement a été mesurée. Les résultats ont démontré que, même chez les débutants, il y a présence d’ondes gamma.

Le bourdonnement a également une répercussion sur les sinus. D’après le Professeur Pär Stjärne (médecin chef de clinique, oto-rhino-laryngologiste à l’institut Karolinska en Suède), le fait de produire ce son permet de libérer des sinus, du monoxyde de carbone qui y est produit.

Ce gaz pénètre ensuite dans les poumons lors de la prochaine inspiration ; il aide à dilater les alvéoles, à augmenter l’absorption d’oxygène et contribue à protéger les poumons des infections.

Le bourdonnement soulage aussi les acouphènes. C’est ce qu’a démontré Sidheshwar Pandey, médecin indien, spécialiste de l’audition. Même les personnes présentant de sévères acouphènes peuvent pratiquer cette respiration.

Pratiquer bhramari pranayama permet une amélioration des résultats scolaires

Une étude menée en Inde et rapportée en 2012 a évalué l’effet de bhramari pranayama sur la quantité et la qualité de l’apprentissage atteint chez un sujet après une période d’instruction. Il s’agissait de savoir si bhramari pranayama pouvait avoir une incidence positive sur le rendement scolaire en mathématiques, en sciences et en études sociales.

D’autres études déjà avaient démontrés comment le stress, l’angoisse et la manque de concentration interfèrent et altèrent le processus de mémorisation et comment bhramari pranayama permet d’en réduire les effets en procurant du calme et en augmentant la consommation d’oxygène dans le cerveau (Effects of Bhramari Pranayama on health – A systematic review)

Durant 7 jours, 65 élèves de 14 à 15 ans, en difficultés scolaires, se sont prêtés à cette expérience. Les résultats révèlent que le groupe d’adolescents souffrant de déficit d’attention a nettement amélioré sa performance ainsi que sa vigilance suite à la pratique de bhramari pranayama.

Texte tiré en partie de https://blog.green-yoga.fr/brahmari-pranayama-technique-bourdon/

error: Contenu protégé !!