Syndrome de l’imposteur

Syndrome de l'imposteur

Le syndrome de l’imposteur est un phénomène psychologique où une personne doute de sa légitimité et attribue ses succès à la chance plutôt qu’à ses compétences.

Ce sentiment, théorisé par Pauline Rose Clance et Suzanne Imes en 1978, touche environ 70% des individus au moins une fois dans leur vie. Il peut entraîner anxiété, burnout et dépression.

👉 Comment surmonter le syndrome de l’imposteur

✔️ 1. Identifier le syndrome : Reconnaître les signes et comprendre son fonctionnement personnel.

✔️ 2. Mettre à distance : Utiliser l’imagination pour externaliser et nommer les pensées négatives.

✔️ 3. Changer de perspective : Confronter les pensées négatives avec des preuves de ses compétences réelles.

✔️ 4. Chercher du soutien : Consulter un psychologue pour travailler sur l’estime de soi et les causes profondes.

Pascal GAUTIER

  • Infographie complète réalisée par Chrystèle Lim, à partir d’un texte de Fabrice Pastor

Comprendre l’Imago : Influence des Figures Parentales sur nos Relations

interelationsSelon Carl Gustav Jung, l’imago est une représentation inconsciente d’une figure importante, généralement parentale, qui influence la perception et les relations d’un individu tout au long de sa vie.

Elle intègre les projections, les fantasmes et les expériences émotionnelles de l’enfant vis-à-vis de ses figures parentales.

Pour Jung, travailler sur les imagos en thérapie permet de prendre conscience de ces modèles inconscients, de “déconstruire” ces représentations pour mieux appréhender son fonctionnement intérieur et avoir des relations plus authentiques avec les autres.

Des exemples concrets d’imago dans la vie quotidienne incluent :

1. Relations de couple :

Les partenaires peuvent projeter sur l’autre des attentes et des comportements basés sur leurs imagos parentales, influençant ainsi leur dynamique relationnelle.

2. Interactions professionnelles :

Un employé peut percevoir son supérieur comme une figure parentale, ce qui peut affecter sa manière de recevoir des critiques ou des éloges.

3. Éducation des enfants :

Les parents peuvent inconsciemment reproduire les comportements de leurs propres parents, influencés par leurs imagos, dans la manière dont ils élèvent leurs enfants.

4. Thérapie et coaching :

La méthode Imago est utilisée pour aider les individus à comprendre et à déconstruire ces images psychiques pour améliorer leurs relations et leur développement personnel.

Voici quelques exercices pratiques à faire seul pour travailler sur son imago :

1. Questions introspectives :

Posez-vous des questions pour explorer vos besoins et émotions :

– “Ce que j’aime faire c’est…”     

– “Ce dont j’ai besoin c’est…” 

– “Ce qui m’angoisse c’est…”

– “Ce qui m’aide à apaiser mon angoisse c’est…”

– “Après cette période, ce que j’aimerais qui ait changé en moi c’est…”

– “Et le résultat dans ma vie, ce sera…”.

2. Journal de bord :

Tenez un journal où vous notez vos réflexions quotidiennes sur vos interactions et vos réactions émotionnelles.

3. Imagerie mentale :

Pratiquez des exercices d’imagerie mentale (souvent facilitée par la visualisation mentale) pour imaginer des interactions idéales et observer comment vous vous sentez dans ces scénarios.

4. Méditation :

Utilisez la méditation pour vous connecter à vos émotions profondes. Apprendre à les accueillir avec gentillesse. Identifier les schémas relationnels inconscients.

L’aide d’un psychothérapeute est souvent facilitateur et source de plus de changements positifs.

Références

1. Imago (psychanalyse) – Wikipédia. [Lien](https://fr.wikipedia.org/wiki/Imago_%28psychanalyse%29)
2. Imago – Le Carnet Psy. [Lien](https://carnetpsy.fr/imago/)
3. Soi et imago: instance psychique, structure psychologique de l… [Lien](http://psychiatriinfirmiere.free.fr/definition/instances/soi_imago.htm)
4. Jung et le phénomène religieux | Cairn.info. [Lien](https://www.cairn.info/revue-imaginaire-et-inconscient-2003-3-page-49.htm)
5. Imago ou la construction des images psychiques – Autour de Carl. [Lien](https://carl-gustav-jung.blogspot.com/2014/12/imago-ou-la-construction-des-images.html)
6. Quelques idées et exercices selon la méthode Imago pour bien vivre le confinement. [Lien](https://marion-malaussena-drosson.com/podcasts/quelques-idees-et-exercices-selon-la-methode-imago-pour-bien-vivre-le-confinement/)
7. Apprenez à manager vos équipes avec la méthode Imago. [Lien](https://www.businessofeminin.com/apprenez-a-manager-vos-equipes-avec-la-methode-imago/)
8. Stage de couples IMAGO. Transformer les conflits – YouTube. [Lien](https://www.youtube.com/watch?v=0erWFU2NZxg)
9. 44 Claude Parisot : Vivre l’amour grâce à la thérapie Imago – YouTube. [Lien](https://www.youtube.com/watch?v=4xb7t1pWWj0)

Quelles sont les différences entre les différentes formes de psychothérapie

 

livres

Les principales différences entre les formes de psychothérapie sont :

1. L’approche théorique :

Chaque thérapie se base sur une conception différente de la nature humaine et des causes des troubles psychologiques. Par exemple, la psychanalyse se concentre sur l’inconscient, tandis que les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) ciblent les schémas de pensée et les comportements.

2. Les techniques utilisées :

Les méthodes varient grandement, de l’association libre en psychanalyse aux exercices comportementaux en TCC, en passant par la méditation de pleine conscience dans les thérapies de troisième vague, dont la thérapie ACT.

3. La durée et la fréquence :

Certaines thérapies comme la psychanalyse peuvent durer plusieurs années avec des séances fréquentes, tandis que d’autres comme les TCC sont plus courtes et structurées.

4. Le rôle du thérapeute :

Il peut être plus ou moins directif selon l’approche. Par exemple, les thérapeutes humanistes adoptent une posture non-directive, contrairement aux thérapeutes cognitivo-comportementaux.

5. Le focus temporel :

Certaines thérapies comme la psychanalyse explorent le passé, les premières relations, tandis que d’autres comme les thérapies existentielles se concentrent sur le présent.

6. L’efficacité prouvée :

Les TCC, l’EMDR, la thérapie interpersonnelle et la thérapie systémique ont davantage fait leurs preuves scientifiquement que d’autres approches[5].

Malgré ces différences, toutes les psychothérapies partagent l’objectif d’aider le patient à surmonter ses difficultés psychologiques et à améliorer sa qualité de vie[2][4].

Citations :
[1] Les différentes méthodes de psychothérapie sont-elles … – Cairn https://www.cairn.info/revue-cahiers-de-psychologie-clinique-2002-1-page-189.htmhttps://www.cairn.info/revue-cahiers-de-psychologie-clinique-2002-1-page-189.htm
[2] Psychothérapies : bien les différencier pour choisir celle qui … https://www.carenity.com/infos-maladie/magazine/conseils/psychotherapies-bien-les-differencier-pour-choisir-celle-qui-convienhttps://www.carenity.com/infos-maladie/magazine/conseils/psychotherapies-bien-les-differencier-pour-choisir-celle-qui-convient-le-mieux-2390
[3] Quelle psychothérapie choisir ? | Psy n You https://www.psynyou.com/blog/therapie/quelle-psychotherapie-choisirhttps://www.psynyou.com/blog/therapie/quelle-psychotherapie-choisir
[4] 21 psychothérapies et leurs bienfaits – La Clinique E-Santé https://www.la-clinique-e-sante.com/blog/therapie-sante/psychotherapie-bienfaitshttps://www.la-clinique-e-sante.com/blog/therapie-sante/psychotherapie-bienfaits
[5] Psychothérapie : quelles sont les différentes thérapies existantes ? https://e-psychiatrie.fr/sante-mentale-paris-psy-psychiatre/psychotherapie-psychanalyse-tcc-therapie-familiale-gestalt-paris/https://e-psychiatrie.fr/sante-mentale-paris-psy-psychiatre/psychotherapie-psychanalyse-tcc-therapie-familiale-gestalt-paris/

ACT : Nommer l’esprit

Découvrez la puissance de “Nommer l’Esprit” : Une technique de thérapie ACT pour une meilleure gestion de vos pensées

Aujourd’hui, nous vous présentons une technique issue de la thérapie ACT (Thérapie d’Acceptation et d’Engagement), développée par Steven HAYES : “Nommer l’Esprit”. Cette approche ludique et efficace vous aidera à mieux gérer vos pensées et à améliorer votre flexibilité psychologique.

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Qu’est-ce que “Nommer l’Esprit” ?

“Nommer l’Esprit” est une forme de défusion cognitive qui consiste à personnifier vos pensées en leur donnant un nom.

L’objectif est de créer une distance entre vous et vos pensées, afin de les observer de manière plus objective.

Cette technique vous permet de reconnaître que votre esprit produit constamment des pensées, mais que ces pensées ne sont pas nécessairement des vérités absolues ou des ordres à suivre.

Comment fonctionne cette technique ?

Pour pratiquer “Nommer l’Esprit”, il vous suffit de personnifier votre esprit en lui donnant un nom, souvent humoristique ou légèrement irrévérencieux.

Par exemple, vous pourriez l’appeler “Radio Rumination” ou “Monsieur Catastrophe”. Vous pouvez aussi, comme le fait Steven HAYES, lui donner un prénom. En nommant ainsi votre esprit, vous pourrez plus facilement observer vos pensées sans vous y identifier complètement.

Au lieu de vous laisser emporter par le flux de vos pensées négatives, vous pourrez vous dire :

“Ah, voilà Radio Rumination qui recommence !”

Cette technique vous aide à développer le “Soi observateur“, une composante clé de l’ACT, et à voir vos pensées comme de simples événements mentaux plutôt que comme des faits.

Les étapes pour mettre en pratique “Nommer l’Esprit”

1. Choisissez un nom pour votre esprit, par exemple “le Critique” ou “le Juge”.

2. Lorsque vous remarquez des pensées négatives ou anxiogènes, dites-vous, par exemple : “Ah, c’est le Critique qui parle encore”, ou simplement “Merci esprit !”

3. Cette pratique vous aide à réaliser que vous n’êtes pas vos pensées, mais plutôt l’observateur de celles-ci.

4. Avec le temps, vous apprendrez à ne pas prendre ces pensées aussi au sérieux et à les voir comme de simples productions mentales.

Pourquoi est-il important de donner un nom à l’esprit ?

Donner un nom à l’esprit est important pour plusieurs raisons :

1. Créer une distance :
En nommant l’esprit, vous créez une séparation entre vous et vos pensées, ce qui vous permet de voir les pensées comme des événements mentaux plutôt que des faits absolus.

2. Favoriser la défusion cognitive :
Cette technique aide à se “défusionner” de ses pensées, c’est-à-dire à ne pas s’y identifier complètement. Ainsi, vous pouvez observer vos pensées sans être emporté par elles.

3. Développer le “Soi observateur”:
Nommer l’esprit renforce votre capacité à observer vos propres processus mentaux de manière détachée, une compétence clé en ACT.

4. Réduire l’impact émotionnel :
En donnant un nom souvent humoristique à l’esprit, vous pouvez réduire la charge émotionnelle associée aux pensées négatives.

5. Augmenter la flexibilité psychologique :
Cette technique permet de prendre du recul par rapport à vos pensées, favorisant ainsi une plus grande adaptabilité face aux situations difficiles.

6. Faciliter la prise de conscience :
Nommer l’esprit vous aide à reconnaître plus facilement les schémas de pensée récurrents et potentiellement problématiques.

En conclusion,

“Nommer l’Esprit” est une technique simple et efficace pour améliorer votre bien-être psychologique. En pratiquant régulièrement cette approche, vous développerez votre capacité à observer vos pensées avec plus de recul et de flexibilité, et à ne plus vous laisser submerger par les pensées négatives.

Alors, n’hésitez plus et donnez un nom à votre esprit dès aujourd’hui !

Théorie des cuillères et énergie

👉 La théorie des cuillères est une métaphore utilisée pour expliquer et illustrer la gestion de l’énergie physique et/ou mentale par rapport aux activités quotidiennes qu’une personne handicapée ou malade chronique doit effectuer.

Le nombre de "cuillère" = quantité d'énergie disponible pour une journée, différente selon les personnes

🥄Chaque activité du quotidien qu’une personne effectue consomme une ou plusieurs « cuillères », qui représente une unité d’énergie, sachant que les personnes ayant une fatigue chronique ne disposent pour chaque jour que d’un nombre limité de cuillères.

🥄Une personne handicapée doit choisir et sélectionner ses activités, parfois considérées comme anodines (se lever, s’habiller, faire un déplacement), en fonction du nombre de cuillères qu’il lui reste, tandis qu’une personne valide dispose d’une quantité bien supérieure de cuillères.

(texte tiré de Wikipedia)

La fusion cognitive, lorsque nos pensées nous dirigent

La fusion cognitive en Thérapie d’Acceptation et d’Engagement (ACT) désigne un état où les individus sont totalement immergés dans leurs pensées, les prenant pour argent comptant et les laissant dicter leurs actions.

Cela crée une identification rigide avec les pensées, entraînant souvent un mal-être et limitant la capacité à agir en accord avec ses valeurs profondes.

En ACT, l’objectif est de détacher les individus de cette fusion cognitive, les aidant à observer leurs pensées avec détachement (“Acceptation”) et à agir en fonction de leurs valeurs (“Engagement”) plutôt que de leurs pensées automatiques.

Ce processus permet de cultiver la flexibilité psychologique et de favoriser un mode de vie plus épanoui et aligné avec ses aspirations fondamentales.

Une métaphore pour mieux comprendre :

Imaginez que votre esprit est une forêt luxuriante, où les pensées et les émotions poussent partout comme des plantes…

Branches mélangées, véritable obstacle

La fusion cognitive, c’est comme lorsque ces pensées deviennent tellement enchevêtrées qu’elles forment une jungle dense et impénétrable. Vous vous retrouvez piégé au milieu de cette jungle, incapable de voir au-delà des feuillages et des lianes qui obscurcissent votre vision.

Dans cette métaphore, la fusion cognitive représente cette densité, cette confusion qui peut envahir notre esprit lorsque nous sommes incapables de prendre du recul par rapport à nos pensées et émotions.

En thérapie ACT, le travail consiste à créer des chemins à travers cette jungle, à développer des outils pour tailler les lianes de la fusion cognitive afin que vous puissiez retrouver la clarté et la liberté de mouvement dans votre jardin mental.

En aidant les gens à reconnaître et à observer leurs pensées sans s’y identifier, la thérapie ACT leur offre la possibilité de naviguer à travers cette jungle mentale avec aisance, de manière à cultiver un jardin intérieur plus paisible et plus florissant.

Compléments :

La thérapie ACTLa défusion –  Le Soi et le PersonnageL’évitement expérientiel – …

La thérapie de l’acceptation – François Bourgognon interviewé par Fabrice Midal

François Bourgognon, psychiatre, auteur et spécialiste de la thérapie d’acceptation et d’engagement, Acceptation and Commitment Therapy (ACT) en anglais.

Le livre de Stephen Hayes préfacé par François :
Un esprit libéré

 Mots clé de ce livre :

Le docteur Steven C. Hayes nous présente la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) dont il est l’un des fondateurs.
ACT (Thérapie de l’Acceptation et de l’engagement) est aujourd’hui la thérapie la plus préconisé et reconnu scientifiquement.
Au lieu de fuir ce qui nous fait peur, nous gêne et nous fait mal, l’ACT nous apprend à y faire face d’une manière structurée et sécure.
Et à cette dimension d’acceptation, ACT joint l’exploration de ce qui nous anime, de nos valeurs, pour nous engager dans ce qui compte vraiment. Steven C. Hayes, le fondateur de cette thérapie, revient ici sur la manière dont il a construit son approche à partir de ses propres angoisses et explorations scientifiques. Un livre fondateur.

Comment combattre l’anxiété, F. Fanget

Angoisses, insomnies, cœur qui cogne… Autant de formes d’anxiété qui n’ont plus de secret pour le Dr Frédéric Fanget, lui qui les côtoie chaque jour dans son cabinet. Fort de son expérience et de son expertise, il a décidé de désamorcer ce sujet à travers une BD en décortiquant ses mécanismes et en proposant de nombreuses solutions.

Un épisode riche et passionnant…

Anne Ghesquière reçoit dans Métamorphose le Dr Frédéric Fanget

Qui est Frederic Fanget ?

Le Dr Frederic Fanget est médecin psychiatre et psychothérapeute, enseignant à l’université de Lyon-I et auteur de nombreux best-sellers.
Il est l’auteur de la BD : Le Club des anxieux qui se soignent publié aux Éditions Les Arènes.

Thèmes abordés (extrait des questions) :

Comment définit-on l’anxiété et d’où vient-elle ?

Stress, anxiété, angoisse : comment clairement savoir à quoi on a à faire, comment les différencier ?

Peut-on guérir de l’anxiété ?

Vous abordez 3 types d’anxiété, pouvez-vous nous les décrire ?

Pourquoi est-il important de laisser vivre notre angoisse au lieu de l’éviter à tout prix ? Comment faire ?
Comment choisir la bonne thérapie pour l’anxiété ?

Quid des TCC ?

Quelques citations du podcast avec le Dr Frederic Fanget :

“Avec l’habitude, en répétant les mêmes actions, on arrive à beaucoup mieux gérer son anxiété.”
“Il ne faut pas lutter contre nos pensées négatives quand on est anxieux, il faut apprendre à vivre avec.”
“Le bon souci c’est celui qui débouche sur une action.”

Je prends soin de moi

Source et compléments : https://matmut.publispeak.com/matmut-info-no51-2023/article/26/ (déc.2023)

61 % des Français(1) sont touchés par des problèmes de santé mentale. Pourtant le stress, l’angoisse ou la déprime ne sont pas une fatalité.

Fatigue

Une bonne santé mentale, ça n’est pas qu’une absence de troubles psychiatriques. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) la définit comme

« un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler de manière productive et de contribuer à la communauté ».

Un état pas toujours facile à maintenir, surtout en cas de coup dur. C’est pourtant possible, à condition de trouver – et garder – un bel équilibre corps-esprit.

Je mange mieux

Les chercheurs(2) ont établi un lien entre régime déséquilibré et dépression. J’essaie de suivre les recommandations de Santé publique France : je privilégie les aliments non transformés, de saison et bio.

Alimentation saine

Chaque jour, je mange si possible au moins cinq portions de fruits et légumes pour augmenter mon apport en fibres, vitamines et minéraux ; des céréales et des légumineuses riches en glucides pour me donner de l’énergie ; deux parts de produits laitiers pour ma santé osseuse, une source de fer – volaille, œufs, tofu… – pour le fonctionnement des muscles.

Oui à la viande rouge, mais pas plus de 500 g par semaine. J’ajoute une petite quantité d’huile de colza, de noix ou d’olive à mes plats, c’est bon pour mon système nerveux !

Côté boissons, je boycotte les sodas et j’évite l’alcool. Je bois plutôt 1,5 à 2 litres d’eau par jour pour une hydratation au top.

Je me bouge

C’est prouvé (3), le sport est 1,5 fois + efficace que les médicaments pour lutter contre les symptômes de la détresse psychologique.

marche rapide

Je pratique une activité « dynamique » – elle doit provoquer un essoufflement léger ou modéré – au moins 30 minutes par jour.

Pour cela, la marche rapide est parfaite. Idéalement, j’ajoute une séance de renforcement musculaire, suivie d’exercices d’assouplissement et d’équilibre une fois par semaine.

Au quotidien, je limite le temps passé assis : je reste debout dans les transports, je me lève toutes les deux heures si je travaille devant un ordinateur et bien sûr, je prends les escaliers plutôt que l’ascenseur !

Je dors mieux

Le manque de sommeil favorise l’anxiété et la déprime et inversement.

Or, pour me sentir bien, j’ai besoin de dormir entre sept et huit heures par nuit. Le soir, j’adopte une nouvelle routine : je dîne tôt et léger, j’éteins les écrans deux heures avant de me mettre au lit, je pratique une activité relaxante – méditation, yoga, musique, lecture…

Dans ma chambre, je crée un environnement propice à l’endormissement : une déco zen, un store occultant, une température réglée entre 16 et 18 °C.

Je choisis une heure de lever et de coucher qui me convient et je m’y tiens tous les jours, week-ends compris.


(1) Enquête Ipsos pour l’observatoire Qare, février 2023.

(2) L’équipe de Tasnime Akbaraly, chercheuse Inserm au Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations à Paris, 2023.

(3) Étude British Journal of Sports Medicine, 2023.

Qu’est-ce que la défusion en ACT ?

La défusion, composante centrale de la Thérapie d’Acceptation et d’Engagement (ACT), est un processus qui vise à nous aider à prendre du recul vis-à-vis de nos pensées et émotions afin de ne pas en être prisonniers.

homme assis mains sur tête

Concept de défusion :

La défusion est un terme utilisé pour décrire le processus de prise de distance, voire de détachement des pensées et des émotions. Il s’agit d’expérimenter progressivement le fait que ces expériences douloureuses ne sont que des événements mentaux et ne sont pas nécessairement des reflets de la réalité.

La défusion permet de reconnaitre, d’accepter nos pensées et nos émotions sans nous y attacher ou les considérer comme des directives pour notre vie.

Apprendre à danser avec nos pensées et émotions :

La défusion en ACT peut être comparée à l’apprentissage d’une danse complexe.

Dansez !

Dans cette métaphore, les pensées et les émotions sont représentées comme des partenaires de danse qui tentent constamment de prendre le contrôle de notre esprit. Parfois, ils nous entraînent dans une danse chaotique et dysfonctionnelle, ce qui nous empêche d’avancer et de vivre pleinement le moment présent.

L’entraînement en ACT consiste à développer des compétences pour apprendre à danser avec ces partenaires de manière plus harmonieuse.

Cela implique d’apprendre à observer les pensées et les émotions sans s’y accrocher ou essayer de les changer. On peut les voir comme des mouvements de danse éphémères qui apparaissent et disparaissent naturellement.

Lorsque l’on devient capable de défusionner de ces pensées et émotions, on parvient à prendre la direction de la danse, en laissant les pensées et les émotions jouer leur rôle sans qu’elles puissent nous contrôler.

On peut alors danser avec grâce, dans le moment présent, en choisissant consciemment nos actions plutôt que de se laisser guider par nos pensées et émotions.

Cette métaphore illustre comment l’entraînement en ACT nous permet de développer une relation plus souple et détachée avec nos pensées et émotions, pour vivre pleinement le moment présent et agir de manière significative dans notre vie.

Avantages de la défusion :

La défusion peut apporter de nombreux avantages aux personnes en thérapie ACT.

En se détachant de leurs pensées et de leurs émotions, ils sont plus en mesure de se concentrer sur leurs valeurs et leurs objectifs de vie, plutôt que d’être limités par leurs pensées négatives ou leurs états émotionnels.

La défusion permet également de réduire les ruminations mentales et les pensées obsédantes, ce qui contribue à une amélioration du bien-être émotionnel.

Intégration de la défusion dans la thérapie ACT :

La défusion est une composante clé de la thérapie ACT et est utilisée dans différents exercices et discussions thérapeutiques.

Elle est combinée à cinq autres concepts tels que la pleine présence et la clarification des valeurs afin de soutenir le processus de changement.

En conclusion :

La défusion joue un rôle essentiel dans la thérapie ACT en aidant les individus à ne pas être submergés par leurs pensées et leurs émotions. En se détachant de celles-ci, ils peuvent se concentrer sur leurs valeurs et leurs objectifs personnels.

La défusion est une compétence qui peut être développée par le biais de diverses méthodes et est intégrée tout au long du processus thérapeutique ACT.

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