Enfants et écrans : les bons gestes !

Les enfants et la TV

Enfants et écrans : les bons gestes à adopter dès aujourd’hui !

Les écrans sont de formidables alliés… ou mais attention au pièges.

Utilisés avec modération, ils stimulent la créativité (et pas que). Mais un usage excessif, surtout seul ou avant le coucher, peut perturber le sommeil de l’enfant et son attention.

Avant 3 ans, il est recommandé d’éviter les écrans passifs. Mais de là à les bannir…? Et après ? Accompagner, expliquer, et surtout: privilégier des activités interactives plutôt que passives!

Un enfant qui utilise les écrans pour apprendre ou créer développe davantage ses compétences cognitives que celui qui les subit. Encourager des temps d’échange familial autour des écrans aide aussi à mieux réguler les émotions et à prévenir les risques de cyberharcèlement. Et on évite les écrans durant les repas en famille !

Bref : pas d’interdits brutaux, mais des règles simples, du dialogue, ne pas y passer sa journée, et surtout beaucoup de bon sens !

Pour aller plus loin : https://ramus-meninges.fr/tag/ecrans/https://ramus-meninges.fr/tag/ecrans/

Infographie réalisée par @CLEMI

Biais cognitifs au travail : comment ils influencent vos décisions et relations professionnelles

Les biens cognitifs au travail🧠Des biais cognitifs… au travail !

Vous pensez que tout est rationnel? Vous pensez que vous contrôlez tout ? Vous croyez être toujours objectif et rationnel ?

Eh bien non… dans votre travail (comme ailleurs), notre cerveau a des raccourcis mentaux… alias les biais cognitifs.

Le problème, c’est que ces biais influencent nos décisions, nos jugements, nos évaluations, parfois même sans qu’on s’en rende compte.

Par exemple :

On fait trop confiance aux machines (biais d’automatisation),

On croit qu’on va forcément mieux gérer que les autres (biais d’optimisme),

On ne voit que ce qui confirme ce qu’on pense déjà (biais de confirmation),

Et bien sûr… on juge les autres plus durement que nous-mêmes (erreur d’attribution fondamentale).

Ces raccourcis sont naturels, mais ils ne sont pas toujours neutres. Dans un contexte pro, ils peuvent affecter le recrutement, la collaboration, la gestion des conflits ou encore l’innovation !

Infographie réalisée par Lauriane Maheu, texte de Fabrice Pastor

Trouble borderline et hypersensibilité : comment faire la différence ?

Borderline ? Hypersensible ? Quelques repères...🧠Trouble borderline : hypersensibilité ?

Aujourd’hui, l’hypersensibilité est devenue un terme « fourre-tout ». Tout le monde (ou presque) se dit hypersensible. Un mail un peu sec, une remarque maladroite… et bam, on se sent dévasté.

Mais est-ce que ça veut dire qu’on est borderline ?

Alors oui, l’hypersensibilité émotionnelle fait partie des caractéristiques du trouble de la personnalité borderline. Mais non, ressentir intensément ne suffit pas à poser un diagnostic.

Chez les personnes porteuses de ce trouble, l’hypersensibilité est plus qu’une émotivité forte : elle est associée à une instabilité de l’identité, une impulsivité marquée, des relations fusionnelles ou chaotiques, et un sentiment chronique de vide.

La différence ? L’intensité, la durée, et surtout les répercussions dans la vie quotidienne.

Dans le cadre du borderline, l’émotion ne redescend pas : elle envahit, déborde, et pousse parfois à l’automutilation ou à des conduites à risque.

Infographie réalisée par @lgor Thiriez, texte de Fabrice Pastor

Comment Améliorer Sa Concentration : Au-delà de la Volonté

Augmenter l'attention

🧠 Comment améliorer sa concentration ? (et non, ce n’est pas qu’une question de volonté)

On a tous connu ça: ouvrir son ordi pour travailler… et se retrouver à googler les derniers potins sur le dernier film Deadpool 3 minutes plus tard.

La concentration, ce n’est pas une compétence magique, c’est un équilibre entre attention, motivation et gestion cognitive…

Des recherches en neurosciences montrent que l’attention soutenue dépend fortement de notre capacité à réduire la charge cognitive inutile et à maintenir une motivation intrinsèque suffisante (Deci & Ryan, 2000).

Et plus votre cerveau jongle entre les distractions, moins il encode l’information de façon efficace (Ophir et al., 2009).

En France, les dispositifs d’accompagnement scolaire ou professionnel sous-estiment encore trop souvent l’impact de l’environnement sensoriel et l’absence de routines structurées sur la concentration, notamment pour les personnes porteuses de TDAH.

Alors non, ce n’est pas qu’un « manque de volonté ». C’est souvent un manque de stratégie cognitive… et cette infographie en propose quelques-unes, efficaces et validées.

Infographie réalisée par Mylin, texte de Fabrice Pastor

Institut IRLES Audrey Durand Pascal Barbecanne

Prendre RDV

Soi contextuel et vagues émotionnelles

Voilier en mer« Le jour où votre mère meurt, vous souffrez. Si quelqu’un vient vous voir pour exprimer sa tristesse et vous offrir son amitié, son soutien et une main chaleureuse, cela vous réconforte.

C’est le monde des vagues. Il se caractérise par la naissance et la mort, les hauts et les bas, l’être et le non être. La vague à un début et une fin.

Ce n’est pas le cas de l’eau.

Dans le monde de l’eau, il n’y a ni naissance, ni mort, ni être ni non être, ni début ni fin. Quand nous touchons l’eau, nous touchons la réalité dans sa dimension ultime et nous nous libérons de tous ces concepts. »

Thich Nhat Hanh (1994), La plénitude de l’instant, vivre en pleine conscience.

La citation de Thich Nhat Hanh illustre en partie de façon poétique une distinction centrale de la thérapie d’Acceptation et d’Engagement (ACT) : celle entre le soi contenu et le soi contextuel.

Dans cette perspective, les vagues représentent nos expériences immédiates – pensées, émotions, souvenirs, douleurs ou joies – qui apparaissent et disparaissent au fil du temps. C’est ce que l’ACT appelle le « soi comme contenu », c’est-à-dire l’ensemble des histoires que nous nous racontons sur nous-mêmes et sur notre vie, et qui peuvent parfois nous submerger ou nous enfermer.

En revanche, l’eau symbolise le « soi comme contexte », cette part de nous qui observe, accueille et contient toutes ces vagues sans jamais être réduite à aucune d’elles. L’eau ne disparaît pas lorsque la vague retombe ; elle reste présente, inchangée, quelle que soit la forme ou l’intensité des vagues qui la traversent. Dans la pratique de l’ACT, apprendre à se connecter à ce « soi contextuel », c’est découvrir en soi un espace d’accueil et de stabilité, qui permet de traverser les tempêtes émotionnelles sans s’y perdre complètement.

En simplifiant, disons que l’ACT nous invite notamment à reconnaître que nous ne sommes pas uniquement nos pensées ou nos émotions, mais aussi la conscience qui peut les observer. Cela ouvre la possibilité de vivre avec plus de liberté et de souplesse, en n’étant plus prisonnier de nos vagues intérieures, mais en apprenant à naviguer sur l’océan de notre expérience humaine.

Thich Nhat Hanh souligne toutefois dans ce texte une dimension spirituelle qui dépasse l’expérience individuelle. Cela est clarifié dans le chapitre d’où est issu ce court extrait.

Pascal, avril 2025

Accueillir 2025 avec l’ACT

2025

Acceptez, agissez, épanouissez-vous :
Les clés de la thérapie ACT pour une vie plus sereine

2025 s’annonce comme une année riche en possibilités.

En tant que psychologue ACT, je vous invite à l’aborder avec curiosité et gentillesse vis-à-vis de vous-mêmes. Imaginez cette année comme une feuille blanche sur laquelle vous écrivez l’histoire de votre bien-être.

Souvenez-vous, l’ACT nous enseigne que nous ne pouvons pas toujours contrôler ce qui nous arrive, mais nous pouvons choisir comment y réagir.

En cultivant la pleine présence, nous apprenons à observer nos pensées et nos émotions sans les juger.
En pratiquant l’acceptation, c’est-à-dire l’accueil de ce qui se présente, notamment en nous, nous cessons de lutter contre ce qui est et nous ouvrons la porte à de nouvelles expériences.
Et en définissant nos valeurs et en agissant en leur nom, nous donnons un sens à notre vie.

Cette année, je vous encourage à :

  • Explorer vos valeurs profondes : Qu’est-ce qui compte vraiment pour vous ?
  • Pratiquer la pleine présence au quotidien : Accordez-vous des moments de présence à vous-même et à votre environnement.
  • Accepter ce qui est, sans jugement : Les difficultés font partie de la vie, apprenons à les vivre avec plus de sérénité.
  • Agir en direction de ce qui vous importe : Fixez-vous des objectifs réalisables et célébrez chaque petite victoire.

Souvenez-vous, le bonheur n’est pas une destination, mais un voyage.
Et ce voyage, vous le faites à votre rythme.

Je vous souhaite une année 2025 remplie de moments précieux, de croissance personnelle et de bien-être !

N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez explorer ces concepts plus en profondeur ou si vous avez besoin d’un accompagnement personnalisé.

Ajoutez du mouvement à votre vie

💡 Bougez pour une meilleure santé ! 🚴‍♀️🚶‍♂️

13 idées contre la sédentarité

Chaque petite action compte pour prévenir le diabète de type 2 et améliorer votre bien-être.
Voici quelques idées simples à intégrer dans votre quotidien :

✔️ Privilégiez les déplacements à pied ou à vélo 🚶‍♀️🚴
✔️ Sortez pendant vos pauses pour prendre l’air 🌳
✔️ Montez les escaliers plutôt que de prendre l’ascenseur 🏃‍♂️⬆️
✔️ Marchez pendant vos appels 📞🚶

Ces gestes réduisent le risque de diabète, boostent votre énergie et favorisent une vie plus longue et en meilleure santé ! 🌟

La Musique : un Rempart contre le Déclin Cognitif

Homme âgé, souriant et yeux fermés, jouant de l'accordéonUne étude récente menée par l’Université de Genève, la Haute École Spécialisée de Suisse Occidentale (HES-SO) Genève et l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) a révélé des résultats prometteurs concernant l’impact de la musique sur le déclin cognitif chez les seniors en bonne santé. Cette recherche met en lumière une méthode ludique et accessible pour accompagner le vieillissement en bonne santé.

Les Bienfaits de la Musique sur la Cognition

L’étude a montré une amélioration significative de 6% des performances cognitives après seulement six mois de cours de musique. Ces résultats suggèrent que la pratique et l’écoute active de la musique peuvent stimuler la plasticité cérébrale et la réserve cognitive, offrant ainsi une méthode efficace pour maintenir et même améliorer les fonctions cognitives chez les personnes âgées.

La Plasticité Cérébrale et la Réserve Cognitive

La plasticité cérébrale fait référence à la capacité du cerveau à se modifier et à s’adapter en réponse à de nouvelles expériences. La réserve cognitive, quant à elle, est la capacité du cerveau à résister aux effets du vieillissement et des maladies neurodégénératives. La musique, en tant qu’activité complexe et enrichissante, semble stimuler ces deux aspects, contribuant ainsi à la santé cognitive globale.

Une Méthode Ludique et Accessible

L’un des aspects les plus intéressants de cette étude est qu’elle propose une méthode ludique et accessible pour améliorer la santé cognitive. La musique est une activité qui peut être pratiquée à tout âge et qui ne nécessite pas de compétences préalables. Que ce soit par la pratique d’un instrument, le chant ou simplement l’écoute active, la musique offre une multitude de façons de stimuler le cerveau.

Implications pour le Vieillissement en Bonne Santé

Ces résultats ont des implications importantes pour le vieillissement en bonne santé. En intégrant la musique dans les routines quotidiennes des seniors, il est possible de ralentir le déclin cognitif et de maintenir une meilleure qualité de vie. Les cours de musique peuvent également offrir des opportunités sociales, contribuant ainsi au bien-être émotionnel et à la réduction de l’isolement social.

Conclusion

L’étude menée par l’Université de Genève, la HES-SO Genève et l’EPFL souligne le potentiel de la musique comme outil puissant pour maintenir et améliorer la santé cognitive chez les seniors.

En stimulant la plasticité cérébrale et la réserve cognitive, la musique offre une méthode ludique et accessible pour accompagner le vieillissement en bonne santé. Que vous soyez un musicien chevronné ou un débutant, intégrer la musique dans votre vie peut avoir des effets bénéfiques durables sur votre bien-être cognitif et émotionnel.

Si vous êtes intéressé par les bienfaits de la musique sur la santé cognitive, n’hésitez pas à explorer davantage ce sujet et à envisager d’intégrer des activités musicales dans votre routine quotidienne. La musique pourrait bien être la clé pour un vieillissement en bonne santé et épanouissant.


Cet article peut être enrichi avec des témoignages de seniors ayant bénéficié de la musique, des conseils pratiques pour intégrer la musique dans la vie quotidienne, et des références à d’autres études ou ressources sur le sujet.

Sources et complément :

Liens entre Visages et noms

Les visages humains évoluent pour correspondre à leurs noms

Nombreux visages

Une étude révolutionnaire publiée dans PNAS suggère que les visages des gens peuvent évoluer au fil du temps pour correspondre à leurs noms, révélant l’impact profond des attentes sociales sur l’apparence physique.

Effet de prophétie auto-réalisatrice

Le concept de prophétie auto-réalisatrice joue un rôle central pour expliquer comment les visages évoluent pour correspondre aux noms au fil du temps. Les chercheurs ont constaté que les apparences faciales changent progressivement pour s’aligner sur les stéréotypes sociaux associés aux prénoms donnés. Cet effet n’est pas présent chez les enfants mais devient plus prononcé chez les adultes qui ont vécu plus longtemps avec leurs noms. On pense que le processus est influencé par divers facteurs, tels que les connotations des noms bibliques ou les associations avec des personnages célèbres. Ce phénomène souligne l’impact significatif des attentes sociales sur les traits physiques, suggérant que même des étiquettes apparemment arbitraires comme les noms peuvent façonner notre apparence tout au long de notre vie.

Correspondance entre les visages et les noms

Des expériences impliquant à la fois des enfants et des adultes ont révélé une capacité remarquable à faire correspondre les visages d’adultes à leurs noms correspondants à des taux significativement supérieurs au hasard. Les participants ont correctement associé les visages d’adultes à des noms, mais, fait intéressant, cette précision ne s’étendait pas à la correspondance entre les visages d’enfants et leurs noms. Cette disparité suggère que l’effet de correspondance visage-nom devient plus prononcé avec l’âge, à mesure que les individus vivent plus longtemps avec leurs prénoms donnés et se conforment potentiellement aux stéréotypes associés. Les résultats de l’étude mettent en lumière la possibilité intrigante que nos traits faciaux puissent progressivement s’aligner sur les attentes sociétales liées à nos noms au fil du temps.

Analyse par apprentissage automatique

Un système d’apprentissage automatique entraîné sur une vaste base de données de plus de 94 000 images faciales a démontré la capacité de faire correspondre les noms aux visages avec une précision de 54 à 64%, significativement supérieure au niveau de chance de 50%. Cette analyse informatisée a révélé que les représentations faciales d’adultes partageant le même nom étaient plus similaires entre elles que celles avec des noms différents. Il est important de noter que ce modèle n’a pas été observé parmi les visages d’enfants, soutenant davantage l’hypothèse selon laquelle les traits faciaux évoluent pour correspondre aux noms au fil du temps. L’approche par apprentissage automatique a fourni des preuves solides de l’effet de correspondance visage-nom, complétant les résultats des études sur les participants humains et renforçant l’hypothèse de la prophétie auto-réalisatrice.

Stéréotypes culturels

Les stéréotypes culturels jouent un rôle significatif dans l’effet de correspondance visage-nom, comme le démontrent les expériences menées avec des participants français et israéliens. Lorsqu’on leur a présenté un mélange de visages et de noms français et israéliens, les étudiants français ont réussi mieux que le hasard à faire correspondre uniquement les noms et les visages français, tandis que les étudiants israéliens excellaient à faire correspondre les noms hébreux et les visages israéliens. Ce phénomène spécifique à la culture suggère que les stéréotypes associés aux noms sont profondément enracinés dans les contextes culturels, influençant la façon dont les individus perçoivent et potentiellement se conforment aux apparences attendues. L’effet peut être motivé par le fait que les gens modifient inconsciemment leur apparence pour s’aligner sur les normes culturelles et les indices liés à leurs noms, de manière similaire à la façon dont d’autres stéréotypes comme l’ethnicité et le genre peuvent façonner le développement personnel.

Sources :

1. Une étude publiée dans la revue Cell par le laboratoire du Dr Doris Tsao à l’Institut de technologie de Californie. Cette étude a révélé que quelques centaines de neurones, chacun codant pour une caractéristique physique spécifique, seraient suffisants pour reconnaître un visage[5].

2. Une étude précédente de Doris Tsao (mentionnée mais non datée) qui a identifié les neurones activés lors de la visualisation d’un visage dans le cortex temporal inférieur[5].

3. Une recherche publiée dans les Proceedings of the National Academy of Sciences par des chercheurs de l’université de Reichman en Israël, démontrant un lien entre les traits du visage et les stéréotypes associés aux prénoms[4].

[1] Combien de visages sommes-nous capables de reconnaître https://www.happyneuron.fr/actualite-scientifique/combien-de-visages-sommes-nous-capables-de-reconnaitre

[2] Des scientifiques utilisent la reconnaissance faciale pour …https://www.usine-digitale.fr/article/des-scientifiques-utilisent-la-reconnaissance-faciale-pour-comprendre-le-comportement-des-grizzlis.N1027934

[3] La reconnaissance des visages et ses anomalies – Pour la Science https://www.pourlascience.fr/sd/neurosciences/la-reconnaissance-des-visages-et-ses-anomalies-4480.php

[4] Comment votre prénom peut modifier votre visage – Futura Sciences https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/corps-humain-votre-prenom-peut-modifier-votre-visage-etonnante-decouverte-scientifiques-114914/
[5] Reconnaissance des visages, le code cérébral décrypté https://lejournal.cnrs.fr/nos-blogs/aux-frontieres-du-cerveau/reconnaissance-des-visages-le-code-cerebral-decrypte

Source image : Gerd Altmann de Pixabay

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