Consciencieux ou perfectionniste ?

Si le premier à une souplesse psychologique, le second souffre d’un fonctionnement plus rigide, avec la peur du jugement en filigrane, plus ou moins consciente.

Différences entre consciencieux et perfectionniste

Il reste possible d’assouplir progressivement nos fonctionnement habituel. Cela nécessite toutefois souvent un accompagnement psychothérapeutique avec une approche comportementale

Travailler la terre rend heureux

Michel LE VAN QUYEN partage avec Fabrice MIDAL un résumé des travaux du neuroscientifique anglais Christopher LOWRY sur le bénéfice psychologique des bactéries – les « Mycobacterium vacae » – manipulées en travaillant la terre, ou encore mieux, en ingérant quotidiennement différents fruits ou légumes
(voir 2è vidéo et le cocktail mixé réalisé par C. Lowry à partir de 30 légumes)

Pour aller plus loin (en anglais) :

Le Trouble Obsessionnel Compulsif

Les troubles obsessionnels compulsifs

🧠 Techniques Comportementales anti-TOC : quelques autres techniques…

1. Habituation inverse : Plutôt que d’éviter l’obsession, on peut se focalise délibérément dessus jusqu’à ce que son intensité diminue naturellement. 👉 Par exemple, si une personne craint constamment qu’un proche ait un accident, elle peut imaginer sciemment cette situation jusqu’à ce que l’anxiété associée diminue.

2. Distraction directive : C’est s’immerger dans une activité nécessitant une attention soutenue. 👉 Peindre, faire un puzzle ou jouer d’un instrument peut aider à détourner l’esprit des obsessions.

3. Renforcement positif : Se récompenser après avoir résisté à une compulsion. 👉 Manger un morceau de chocolat…

4. Visualisation positive : Envisager activement des scénarios où l’on gère efficacement les obsessions et compulsions, en créant un schéma mental positif. Dans tous les cas, il est essentiel de se faire accompagner par un professionnel de santé ! 

 Source : LinkedIn

Texte de Fabrice PASTOR

Neuropsychologue 🧠  Formateur, Conférencier, Auteur 🎓 CEO Dirigeant de l’Institut IRLES Aquitaine ⭐ Approche neuroscientifique

Infographie par Igor Thiriez

Le Bouquet de l’amour (podcast)

Un podcast intéressant (50 min, avec vitesse réglable) du psychanalyste Dr. Nasio sur France-Inter

Répondant à la question d’un patient :
“Comment savoir si je suis ou non amoureux ?”

le Docteur Nasio explique que l’amour est un sentiment hétérogène et qu’à l’instar d’un bouquet composé de fleurs il faut se retrouver dans la plupart des émotions qui composent l’amour.

"Psyché ranimée par le baiser de l'Amour" (Musée du Louvre, Paris)

Après avoir défini l’amour comme une illusion et un besoin, le Docteur Nasio décrit chacune des onze fleurs qui composent le Bouquet de l’amour : le désir sexuel ; l’aimé fantasmé ; l’admiration ; le narcissisme de chacun des partenaires ; l’amour de soi ; la satisfaction / insatisfaction ; la culpabilité ; la sollicitude ; la crainte d’être abandonné ; la jalousie et la dépendance.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-inconscient/l-inconscient-du-dimanche-18-decembre-2022-1212966

Être soi

« Être différent, n’est ni une mauvaise, ni une bonne chose.
Cela signifie simplement que vous êtes suffisamment courageux pour être vous-même »     A. Camus

Saphia WESPHAEL, « Droit de citer »

Être #différent

Être différent n’est en soi ni positif ni négatif – c’est simplement une réalité de la diversité humaine.

Nos différences, qu’elles soient physiques, intellectuelles, culturelles ou comportementales, font partie intégrante de notre identité individuelle.

La psychologie nous enseigne que ces différences peuvent être source de défis, notamment en termes d’intégration sociale, mais aussi de grandes forces.

Elles peuvent stimuler la créativité, apporter des perspectives uniques et enrichir nos interactions. L’essentiel est d’apprendre à accepter et valoriser sa propre singularité, tout en développant l’ouverture d’esprit nécessaire pour apprécier celle des autres.

Ultimement, c’est notre attitude envers nos différences, plutôt que les différences elles-mêmes, qui détermine leur impact sur notre bien-être et nos relations.

Complément, Le Soi et le personnage : https://gautierpascal.fr/le-soi-ou-le-personnage/

Estime de soi

Le philosophe Eckart Tolle donne une clé pour l’estime de soi : elle consiste à être à l’aise avec l’état de non-connaissance, de ne pas savoir.

Il prône une forme d’état de conscience sans pensée conceptuelle, c’est-à-dire, sans comparaison ni jugement, de soi, du monde, des autres, autant d’éléments source de souffrance.

Cet état de conscience me semble plus une visée, une orientation, qu’un accomplissement tant cela me semble impossible de manière constante !

La liberté, c'est un idéal, mais le travail important et celui de libération, qui est un travail quotidien

Il s’agit toutefois d’un état qui peut s’accroître, par un entraînement de l’esprit, par une présence attentive à ce que nous expérimentons, en commençant par des petites choses au quotidien, en ralentissant notre rapport au monde et aux autres, à nous-mêmes, en développant plus de lucidité harmonieuse.

D’autres fois de manière plus formelle, en nous arrêtant dans une forme de méditation, c’est-à-dire, dans une présence ouverte et bienveillante à ce qui se présente, que ce soit désagréable ou confortable, tant au niveau de nos sensations, de nos émotions et de nos  pensées.

Cette pleine présence, dans une assise silencieuse, reste à mes yeux une forme d’exercices spirituels essentiels, une hygiène psychologique et l’une des clés de libération : se libérer pas à pas du dictat de nos pensées et croyances délétères.

Ce faisant, nous développons cette conscience de ne pas être ces phénomènes qui nous traversent (puisque qu’une part plus vaste en nous, forme de Soi observateur, peut les remarquer).

Nous ne sommes ni les histoires qui nous traversent, ni les histoires que nous traversons !

Cette confusion entre les étiquettes sociales, professionnelles, familiales, relationnelles, et l’être que nous sommes profondément, est une autre source de souffrance, la source principale de la mauvaise estime de soi.¹

Nous sommes bien plus que toutes ces étiquettes, que toutes ces histoires, même si elles nous influencent et restent importantes, puisque nous restons des « animaux sociaux », ou plus précisément « des animaux politiques », au sens souligné par Aristote…

¹ Voir aussi l’article Le Soi ou le personnage 

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