Source et compléments : https://matmut.publispeak.com/matmut-info-no51-2023/article/26/ (déc.2023)
61 % des Français(1) sont touchés par des problèmes de santé mentale. Pourtant le stress, l’angoisse ou la déprime ne sont pas une fatalité.
Une bonne santé mentale, ça n’est pas qu’une absence de troubles psychiatriques. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) la définit comme
« un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler de manière productive et de contribuer à la communauté ».
Un état pas toujours facile à maintenir, surtout en cas de coup dur. C’est pourtant possible, à condition de trouver – et garder – un bel équilibre corps-esprit.
Je mange mieux
Les chercheurs(2) ont établi un lien entre régime déséquilibré et dépression. J’essaie de suivre les recommandations de Santé publique France : je privilégie les aliments non transformés, de saison et bio.
Chaque jour, je mange si possible au moins cinq portions de fruits et légumes pour augmenter mon apport en fibres, vitamines et minéraux ; des céréales et des légumineuses riches en glucides pour me donner de l’énergie ; deux parts de produits laitiers pour ma santé osseuse, une source de fer – volaille, œufs, tofu… – pour le fonctionnement des muscles.
Oui à la viande rouge, mais pas plus de 500 g par semaine. J’ajoute une petite quantité d’huile de colza, de noix ou d’olive à mes plats, c’est bon pour mon système nerveux !
Côté boissons, je boycotte les sodas et j’évite l’alcool. Je bois plutôt 1,5 à 2 litres d’eau par jour pour une hydratation au top.
Je me bouge
C’est prouvé (3), le sport est 1,5 fois + efficace que les médicaments pour lutter contre les symptômes de la détresse psychologique.
Je pratique une activité « dynamique » – elle doit provoquer un essoufflement léger ou modéré – au moins 30 minutes par jour.
Pour cela, la marche rapide est parfaite. Idéalement, j’ajoute une séance de renforcement musculaire, suivie d’exercices d’assouplissement et d’équilibre une fois par semaine.
Au quotidien, je limite le temps passé assis : je reste debout dans les transports, je me lève toutes les deux heures si je travaille devant un ordinateur et bien sûr, je prends les escaliers plutôt que l’ascenseur !
Je dors mieux
Le manque de sommeil favorise l’anxiété et la déprime et inversement.
Or, pour me sentir bien, j’ai besoin de dormir entre sept et huit heures par nuit. Le soir, j’adopte une nouvelle routine : je dîne tôt et léger, j’éteins les écrans deux heures avant de me mettre au lit, je pratique une activité relaxante – méditation, yoga, musique, lecture…
Dans ma chambre, je crée un environnement propice à l’endormissement : une déco zen, un store occultant, une température réglée entre 16 et 18 °C.
Je choisis une heure de lever et de coucher qui me convient et je m’y tiens tous les jours, week-ends compris.
(1) Enquête Ipsos pour l’observatoire Qare, février 2023.
(2) L’équipe de Tasnime Akbaraly, chercheuse Inserm au Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations à Paris, 2023.
(3) Étude British Journal of Sports Medicine, 2023.