Profiter

Faire la distinction entre l’accessoire et l’#essentiel, #choisir et avancer dans la direction de ce qui est important pour nous, malgré d’éventuelles pensées et émotions inconfortables…

Les bienfaits de la méditation et de la respiration consciente

Pourquoi faut-il respirer profondément pendant une méditation ?

Reliant le cerveau aux principaux organes, le nerf vague transporte un flux permanent de messages. Les scientifiques confirment aujourd’hui le potentiel de cette formidable connexion.
Respirer
 
Lien Corps esprit
Reliant le cerveau aux principaux organes, le nerf vague transporte un flux permanent de messages. (…)
 
Selon les recherches et les observations cliniques, l’interaction corps-esprit serait rendue possible par le système respiratoire avec l’intervention du système nerveux, en lien étroit avec le cœur, le cerveau et l’intestin.
 
« Prenez quelques inspirations profondes », entend-on souvent au début des séances de méditation, yoga, hypnose, sophrologie, relaxation
Est-ce une coïncidence ?
Non, à en croire le professeur Thomas Similowski, chef de service de pneumologie à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.
 
Car la respiration est le lien corps-esprit par excellence.
 
Directement « branchée sur les émotions », elle se modifie en fonction de notre état mental, pouvant passer de profonde et lente (état calme) à courte et rapide (état de stress). À l’inverse, agir sur la respiration influence notre esprit, précisément ce qui est recherché dans les pratiques #psychocorporelles.
 
« Elle est la seule fonction végétative (automatique) du corps sur laquelle l’esprit (la volonté) peut agir directement, explique le professeur Similowski. Si l’on nous demandait de ralentir notre transit intestinal ou notre fréquence cardiaque – fonctions tout aussi automatiques -, nous en serions bien incapables ! »
Alors que la respiration, elle, peut être modifiée à volonté et sans effort.
Par ailleurs, si elle est tellement mise à contribution dans les pratiques psychocorporelles,
« c’est tout bonnement parce que ça marche ! poursuit le professeur. En la contrôlant, on obtient des effets positifs visibles et mesurables sur le corps ».
 
Lorsque les poumons sont gonflés à plein, une décharge nerveuse inhibe l’inspiration
Ces effets sont de plusieurs ordres. Tout d’abord, respirer étant un automatisme, se concentrer volontairement sur son souffle exige de maintenir son attention.
« Or, le cerveau est très imparfaitement multitâche. Se focaliser sur une action empêche donc de ruminer ses soucis », souligne le spécialiste de pneumologie. C’est l’équivalent d’une technique de méditation dite « à attention focalisée » qui stabilise et apaise le mental.
 
Mieux, se concentrer sur sa respiration modifierait l’activité du cerveau dans le sens d’une augmentation de la conscience de soi  !
Dans une étude publiée en 2018, des chercheurs du Feinstein Institute for Medical Research à Manhasset (État de New York, États-Unis) ont enregistré l’activité du cerveau de patients chez qui avaient été implantées des électrodes cérébrales dans le cadre d’un traitement contre l’épilepsie. José Luis Herrero, associé au neurochirurgien Ashesh Mehta, a observé les modifications cérébrales intervenant lorsque les patients respiraient normalement, augmentaient l’amplitude de leur souffle ou devaient compter leurs respirations.
L’analyse du tracé de l’activité corticale est étonnante : quand les sujets se concentrent sur leur respiration (comptage), l’activité de certaines aires cérébrales augmente et se synchronise !
Pas n’importe lesquelles : le cortex cingulaire antérieur, le cortex pré-moteur, l’insula et l’hippocampe, toutes impliquées dans la mémorisation, les émotions, la conscience et la conscience de soi…
Un autre effet positif de la respiration est à chercher dans… les poumons !
Un effet calmant. À l’inspiration, l’air circule dans les bronches, puis les bronchioles et les alvéoles richement vascularisées, au niveau desquelles se produisent les échanges gazeux entre l’oxygène de l’air frais et le gaz carbonique issu de la respiration.
À chaque inspiration, les poumons se gonflent mais « par sécurité, ce gonflement est stoppé avant qu’il atteigne son volume maximal, car cela pourrait être dangereux pour le tissu pulmonaire, explique Thomas Similowski. Les bronches hébergent de multiples récepteurs sensibles à l’étirement mécanique. Lorsque les poumons sont gonflés à plein, ces récepteurs déclenchent une décharge nerveuse qui inhibe l’inspiration. À l’origine de ce précieux contrôle, le nerf vague« .
 
C’est le dixième nerf crânien, l’un des plus longs du corps humain, qui part de la base du cerveau et innerve la plupart des organes. Sans doute l’axe majeur reliant corps et esprit ! « Il fait partie du système nerveux autonome qui relie le cerveau à nos organes et véhicule des informations dans les deux sens, explique ainsi Sonia Pellissier, chercheuse au Laboratoire inter-universitaire de psychologie, personnalité, cognition et changement social (université Savoie-Mont-Blanc, université Grenoble-Alpes).
Ce système a deux branches, sympathique et parasympathique, comme une voiture dispose d’une pédale de frein et d’une pédale d’accélérateur. »
 
Quand il faut s’adapter, réagir, fuir, courir, on met en route l’accélérateur, le système sympathique, dont le neuromédiateur (molécule qui transmet l’information entre les neurones) est l’adrénaline.
Lorsque l’action est terminée, le corps a besoin de ralentir pour reprendre des forces et là, le frein, le système parasympathique, utilise un autre neuromédiateur, l’acétylcholine. Le nerf vague est un acteur majeur de ce système.
« Chaque fois que l’on étire ses poumons en inspirant fort, on provoque une décharge de ce nerf », résume Thomas Similowski.
 
Un dialogue biochimique intime entre le nerf vague et le cœur
Comment fait-il pour nous calmer instantanément ?
« Les connexions du nerf vague au cœur sont très nombreuses, répond Philippe Chevalier, rythmologue, chef de service de cardiologie au CHU de Lyon. Ses terminaisons s’insèrent dans des coussinets vagaux à la surface du coeur, desquels partent des filaments nerveux qui cheminent le long des cellules cardiaques. » De multiples ramifications embrassent ainsi l’organe dans la moindre de ses régions, « telle une toile d’araignée ». Quasiment chaque cellule myocardique possède un réseau de nerfs microscopiques.
« S’en suit un dialogue biochimique intime entre le nerf vague et le cœur« , poursuit Philippe Chevalier.
Le premier envoie de l’acétylcholine aux cellules cardiaques, qui ralentissent le rythme de leurs contractions. Une stimulation excessive (lors d’une émotion forte, d’une douleur brutale) déclenche le fameux « malaise vagal » (nausées, vertiges, pouvant aller jusqu’à la syncope). « Un cœur dénervé – lors d’une greffe cardiaque par exemple – bat de façon autonome à une cadence rapide et fixe d’environ 100 battements par minute », note le cardiologue. Alors qu’un cœur normal voit son rythme varier sans cesse, avec une moyenne de 60 battements par minute.
« Le témoin d’un bon tonus vagal, ce sont les variations spontanées et amples du rythme cardiaque, comme celles observées chez l’enfant, résume Philippe Chevalier.
Le plus souvent, les centenaires ayant un cœur sain ont un excellent système vagal. »
 
Ce tonus vagal est évalué en mesurant, par électro- cardiogramme, ces variations au repos. Il est propre à chacun, lié à des facteurs génétiques, mais des traumatismes précoces sont à même de l’altérer.
Résultat : « Un nerf vague faible peut être associé à un profil anxieux », assure Sonia Pellissier. L’environnement exerce aussi son influence.
« Si vous êtes confronté quotidiennement au stress, au-delà de vos ressources, votre tonus vagal peut en être affecté, poursuit la chercheuse, ce qui vous expose à une moins bonne régulation des émotions. » Au fil du temps, une dégradation chronique du fonctionnement vagal va prédisposer à certaines pathologies, « au stress chronique et aux troubles associés comme la dépression, le burn-out » .
Observation notable de John Williamson, de l’école médicale de l’université de Floride en 2014 : des patients victimes de stress post-traumatique ont un système vagal défaillant. Ils adoptent un comportement de fuite ou d’attaque inadapté à la vie quotidienne, sans parvenir à revenir au calme.
Méditants à genoux
 
Comment remédier à ces défaillances ?
Grâce aux progrès de la recherche, il est désormais possible d’augmenter la tonicité du nerf vague par stimulation électrique invasive, pour traiter certaines pathologies comme l’épilepsie ou la polyarthrite rhumatoïde et, depuis peu, les troubles de l’humeur. Implanté dans le cou, un appareil stimule à haute fréquence (20 Hz) la branche gauche du nerf, ce qui aurait pour effet d’activer les fibres nerveuses remontant vers le cerveau.
« La stimulation vagale modifie, entre autres, les taux de décharge des neurones du raphé, un noyau cérébral qui produit de la sérotonine – neuromédiateur dont le faible niveau est notamment impliqué dans la dépression », explique le psychiatre Rémy Bation, chercheur au Centre de recherche en neurosciences de Lyon. La preuve par l’imagerie cérébrale : en 2006, l’école de médecine de l’université de Saint Louis (États-Unis) a démontré chez quatre patients que la stimulation vagale était corrélée à une augmentation du flux sanguin cérébral au niveau de régions innervées par le nerf vague et associées à la dépression, preuve que cette stimulation a des effets directs.
 
Une souris sans microbiote, génétiquement manipulée pour être anxieuse
Une étude pilote a par ailleurs été menée en 1998 au Southwestern Medical Center de l’université du Texas sur trente patients gravement déprimés que l’on avait équipés d’un stimulateur. Environ 40 % ont vu leurs symptômes réduits de moitié en trois mois. Et après neuf mois, plus de la moitié allaient mieux. Une deuxième étude portant sur 235 patients n’a toutefois, quant à elle, pas montré de différence statistique entre ceux qui avaient été stimulés et les autres (janvier 2002).
Après moult discussions, la Food and Drug Administration des États-Unis a néanmoins approuvé en 2005 l’utilisation de cette technique chez les malades ne répondant pas à « au moins quatre autres traitements disponibles ».
En 2016, 5000 patients, en dépression résistante aux traitements, ont été soignés de la sorte dans le monde. Mais pas en France. La Haute Autorité de santé a retoqué le dossier en 2017, arguant que cette technique n’avait pas d’intérêt par rapport aux molécules chimiques.
 
Reste que le nerf vague peut aussi être stimulé beaucoup plus naturellement :
« Méditation de pleine conscience, cohérence cardiaque (méthode de respiration)… Tout ce qui permet d’améliorer la régulation émotionnelle va renforcer son pouvoir, assure Sonia Pellissier. Il nous faudrait cependant plus d’études contrôlées et comparatives de ces méthodes à court et long terme sur plus de six mois pour confirmer leur intérêt. »
 
Le nerf vague a un dernier pouvoir extraordinaire, et non des moindres.
« Le “petit” cerveau qu’est l’intestin communique en permanence avec le “grand”, dans notre tête, grâce à une autoroute à plusieurs voies, dont le nerf vague », explique Emeran Mayer, gastro-entérologue, directeur exécutif du Center for Neurobiology of Stress de l’université de Californie à Los Angeles (États-Unis) et auteur de The Mind-Gut Connection. L’intestin possède en effet un système nerveux qui lui est propre. Et sa paroi cellulaire est colonisée par 40.000 milliards de bactéries de mille espèces différentes, qui composent son microbiote aux multiples fonctions.
Dès 2004, les travaux de Nobuyuki Sudo, de l’université de Kyushu (Japon), et son équipe ont démontré que des souris axéniques (dépourvues de microbiote) étaient plus anxieuses que la normale. Autre argument en faveur du rôle des bactéries intestinales dans le stress : en 2011, une étude menée par Premysl Bercik, professeur associé de médecine à l’université McMaster (Canada), établit que la transplantation du microbiote d’une souris normale chez une souris axénique manipulée génétiquement pour être anxieuse entraîne une baisse du stress chez cette dernière. John Cryan, professeur du département d’anatomie et neurosciences de l’université de Cork (Irlande), parvient la même année à réduire le comportement anxieux d’une souris en lui faisant consommer… des bactéries ! Pendant 28 jours, l’animal a ainsi ingéré une souche de Lactobacillus rhamnosus, un probiotique (bactérie vivante).
 
Soigner le #ventre pour soulager l’esprit : une piste thérapeutique prometteuse
Comment une bactérie peut-elle modifier le cerveau jusqu’à agir sur le comportement ?
« Il se pourrait que les bactéries intestinales émettent des substances communiquant avec les neurones de l’intestin, relié au nerf vague », répond John Cryan. Pour tester cette hypothèse, les chercheurs ont reproduit l’expérience sur des souris ayant subi une vagotomie (ablation du nerf vague) avant d’ingérer Lactobacillus rhamnosus.
Résultat : l’effet des probiotiques sur le comportement cesse… « Lactobacillus rhamnosus pourrait servir comme antidépresseur et anxiolytique grâce à ses effets sur le nerf vague », conclut John Cryan. Et pas seulement chez les souris (lire l’encadré ci-dessous). Tant et si bien qu’émerge une prometteuse piste thérapeutique : soigner le ventre (le microbiote) pour soulager l’esprit !
Le marché des probiotiques (y compris les laits fermentés), estimé à 50 milliards de dollars dès 2018, a de quoi motiver les recherches !
Que ce soit par des pratiques ou de nouveaux aliments, soigner l’esprit par le corps a tout d’un nouvel Eldorado.
 
Les bactéries, c’est bon pour le moral !
Modifier le microbiote pour atténuer les troubles de l’humeur : cette piste thérapeutique insolite a déjà fait l’objet de nombreuses études chez l’humain. En 2013, le Dr Emeran Mayer, à Los Angeles, a observé, pour la première fois en IRM fonctionnelle, que la consommation de lait enrichi en probiotiques pendant trente jours chez des volontaires sains « modifie l’activité des régions cérébrales qui contrôlent la gestion centrale des émotions et sensations ». En 2017, Premysl Bercik de l’université McMaster (Montréal) démontre le bienfait des probiotiques chez l’humain. Sur 44 patients souffrant du syndrome du côlon irritable (troubles intestinaux souvent associés à de l’anxiété ou une dépression), 22 ont ingéré une dose quotidienne de Bifidobacterium longum, un probiotique, alors que l’autre groupe prenait un placebo. Six semaines plus tard, 14 des 22 patients (64 %) du groupe « probiotiques » ont vu leur score de dépression diminuer, contre 32 % dans le groupe placebo. Et l’IRMf a montré des changements dans les zones cérébrales impliquées dans le contrôle de l’humeur.
Disposera-t-on un jour de « psychobiotiques », que John Cryan définit comme « des bactéries vivantes ayant un effet positif sur la santé mentale » ? C’est en tout cas l’objectif affiché….
Source et complément : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cerveau-et-psy/entre-le-corps-et-l-esprit-un-dialogue-vital_130243?

Une hormone libérée par les os déclencherait la réponse biologique de stress

L’équipe de Gérard Karsenty de l’Université Columbia (New York) a découvert chez l’humain et chez la souris que, presque immédiatement après que le cerveau ait reconnu un danger, il ordonne au squelette de libérer dans la circulation sanguine de l’ostéocalcine, une hormone produite par les os, qui est nécessaire pour déclencher la réaction de préparation au combat ou à la fuite.

Une fois relâchée, l’ostéocalcine désactive la branche parasympathique (repos et digestion) du système nerveux autonome et permet ainsi l’activité du système sympathique responsable de la réaction de stress.

« Chez les vertébrés, la réponse au stress n’est pas possible sans ostéocalcine », explique le chercheur…
L’ostéocalcine aide à réguler le métabolisme en augmentant la capacité des cellules à absorber le glucose, améliore la mémoire et aide les animaux à courir plus vite avec une plus grande endurance…
Ces résultats pourraient aussi expliquer pourquoi des animaux qui n’ont pas de glandes surrénales et des personnes souffrant d’insuffisance surrénale – sans aucun moyen de produire de l’adrénaline ou d’autres hormones surrénales – peuvent développer une réaction de stress aigu. L’adrénaline n’est pas nécessaire pour la réponse de combat ou de fuite. Les niveaux circulants d’ostéocalcine sont suffisants pour déclencher la réaction de stress aigu.

Source et compléments : 

http://www.psychomedia.qc.ca/sante/2019-09-19/reponse-au-stress-os-osteocalcine?fbclid=IwAR3J3v-WakkeAa9XKz_tE8x68Ume-SX8j3RI0RE_9S9XgxfRydwN-LFxBeE

Une posture pour plus de confiance

Article Sophrologie Pratiques et Perspectives n°22
Article Sophrologie Pratiques et Perspectives n°22 – janvier, février, mars 2019

UNE POSTURE POUR PLUS DE CONFIANCE

« Nous terminons comme toujours en respirant profondément plusieurs fois, en activant la confiance, l’harmonie et l’espoir (…)”.

C’est avec ce rituel de fin de séance d’environ huit secondes, dans une posture relâchée, que le fondateur de la sophrologie demandait de terminer les pratiques.

Cela ne peut-il pas être développé ? Je vous propose de le découvrir dans ces quelques lignes.

INFLUENCE MUTUELLE DU CORPS & DE L’ESPRIT

Le fait que l’esprit influence le corps est largement admis. Il suffit d’évoquer pour cela l’effet placebo.

La sophrologie souligne l’importance fondamentale du corps : il est, pour cet art, le pilier de l’entraînement, la base de toutes nos expériences. Avec l’esprit, c’est l’un des pôles de la conscience.

Mais comment confirmer que le corps influence l’esprit ?

Nous savons que l’activité physique diminue le cortisol (hormone du stress), augmente le taux de dopamine, d’endorphines et de sérotonine, ce qui impacte notre humeur.

En 1988, Strack, Martin & Stepper donnent des indices sur l’effet de notre attitude, en prouvant que l’on trouve un dessin animé plus drôle par le simple fait de tenir un crayon entre les dents – ce qui fait appel aux muscles du sourire – que lorsque nous le tenons du bout des lèvres.

POSTURE DE PUISSANCE POUR PLUS DE CONFIANCE

Les conclusions d’Amy Cuddy 1 illustrent encore mieux notre question introductive.

Cette psychologue rappelle des études montrant que nos comportements non verbaux (expression du visage, posture, gestes) influencent fortement ce que les autres pensent ou ressentent à notre égard.

Sa découverte plus récente démontre que nos comportements influencent ce que nous pensons et ressentons de nous-mêmes.  

Incarner une « posture de puissance », en simulant la confiance en soi durant deux minutes, suffit pour ensuite se sentir plus sûr, prendre plus de risques (86 % des sujets parient contre 60 % lors d’une attitude de soumission), augmenter de 20 % le taux de testostérone ou « hormone de puissance » (contre une baisse de 10 %) ; diminuer celui du cortisol de 25 % (au lieu de l’augmenter de 15 % dans une attitude contraire).

Ainsi, depuis 2006, je propose de dynamiser lors des fins de pratiques, la confiance en soi2 dans une posture congruente et d’amplifier cette capacité pendant au moins 20 secondes.

Une posture inspirée du 3e degré peut être utilisée, menton relevé, les mains posées en haut des cuisses ou sur les hanches.

Je vous encourage à l’expérimenter puis partager cette variante !

Pascal GAUTIER, psychologue, sophrologue, www.gautierpascal.fr


1Voir, pour plus de détails, la vidéo TED qu’elle a réalisée ou son livre Montrez-leur qui vous êtes (2016).

2Seulement cette capacité lors des 1ères séances.

L’importance de l’amitié

Les 4 types d’amis dont nous avons besoin (1)

Selon le psychologue américain Robert J. Wicks (2), nous avons surtout besoin d’amis qui nous aident à nous remettre en question et à aller de l’avant.
L’un des leviers les plus efficaces pour évoluer positivement dans sa vie, résoudre des problèmes et aller de l’avant, serait d’être bien entouré.
C’est ce qu’a constaté Robert J. Wicks, psychologue et professeur à l’université Loyola dans le Maryland, après avoir passé des années à animer des ateliers sur la résilience et l’amitié.

Selon lui, un bon réseau amical est nourri par quatre « courants » :
L’ÉQUILIBRE, L’ENCOURAGEMENT, les DÉFIS nécessaires et L’INSPIRATION.
Autant de qualités qui peuvent être incarnées par UNE OU PLUSIEURS PERSONNES de notre entourage.
Les termes employés par Robert J. Wicks étant difficilement traduisibles en français, nous avons choisi d’utiliser des qualificatifs différents.

partages rieurs

👉 L’ami GUIDANT (l’équilibre) :

C’est lui qui nous invite à nous poser les questions de fond sur notre vie : qu’est-ce qui, dans notre passé, continue à nous influencer négativement ? Qu’est-ce qui nous motive vraiment ? De quoi avons-nous le plus besoin dans notre vie ? Qu’est-ce qui nous empêche de nous réaliser ? Cet ami philosophe est un guide qui aide au questionnement introspectif, se contente d’accompagner notre réflexion, d’approfondir nos interrogations. Il ne donne ni solution ni mode d’emploi. Il n’est pas dans le jugement ni dans le maternage.

👉 L’ami SOUTENANT (l’encouragement) :

Son énergie positive nous aide à voir le bon côté des choses et son enthousiasme nous redonne l’envie de repartir du bon pied. C’est vers lui que nous nous tournons en cas d’échec ou en période de manque de confiance en nous. Sa bienveillance joyeuse et sa capacité à trouver des solutions originales ou à produire des raisonnements « hors les clous » sont des antidotes à la routine et à la négativité. Le vrai ami soutenant ne se contente pas d’un « tout s’arrange avec le temps », son optimisme est réaliste et « personnalisé ».

👉 L’ami DÉCAPANT (les défis) :

Son humour peut être féroce mais il est toujours salutaire. S’il manie l’ironie, c’est pour mieux nous montrer le ridicule d’un comportement trop rigide ou trop sérieux, ou d’une tendance à dramatiser le moindre problème. Il a le don de remettre les choses et les gens à leur (juste) place et de faire tomber les faux-semblants. Avec lui, on ne peut plus se contenter d’excuses qui ne tiennent pas ou se cacher derrière son petit doigt. Sa lucidité caustique dissipe les écrans de fumée, met le roi à nu et nous pousse à l’authenticité et au courage.

👉 L’ami INSPIRANT (inspiration) :

Il semble voir plus loin, plus en profondeur, au-delà des apparences. Il est sensible à la poésie et à la beauté des êtres et des choses. Créatif et audacieux, il se moque du regard et du jugement des autres, et vit sa vie comme il l’entend, à la manière d’un artiste, libéré des conventions. Sa fréquentation est source d’inspiration et donne l’élan et l’envie pour se libérer des conformismes qui entravent notre vie. L’ami inspirant est aussi celui qui, connecté à sa dimension spirituelle, nous faire voir plus loin en nous et autour de nous, au-delà du monde mental et matériel.

Notes personnelles :

En psychologie nous soulignons les notions de SOUTIEN SOCIAL PERCU avec différentes modalités : les soutiens sociaux informatif, matériel, émotionnel et d’estime.
Si le psychologue n’a pas une fonction d’ami à proprement parler, une grande partie de ces fonctions peut lui correspondre, notamment dans le cadre d’une psychothérapie.
Vous pouvez ressentir un besoin ponctuel ou celui d’un accompagnement plus suivi vers un changement. Voir par exemple ici

(1) Par Flavia Mazelin Salvi, journaliste pour psychologies magazine – Juillet 2019

(2) Bounce: Living the Resilient Life, Robert J. Wicks, Oxford University Press, USA, 2010, non traduit en français.

Colère délétère

La colère à des effets délétères sur notre santé physique, psychologique, et sociale.

« La colère peut être bénéfique quand elle permet d’exprimer des sentiments refoulés. Mais lorsque qu’elle s’avère trop fréquente, trop intense et qu’elle se manifeste sans raison apparente, elle fait du tort à notre organisme. Décryptage avec deux spécialistes.

« La colère se manifeste quand nous nous sentons frustré(e), quand nos croyances et nos valeurs sont menacées ou que nous ressentons un sentiment d’injustice. Seulement chez certain(e)s, l’émotion est éprouvée en excès, trop souvent, sans raison et n’aboutit à rien. La faute au cortex préfrontal, la zone du cerveau chargée de réguler les émotions, qui ne parvient pas à en diminuer l’intensité. Dans ce cas, la colère nuit. «À force de mettre le corps en surtension et en surrégime, elle est extrêmement énergivore pour l’organisme et le cerveau», précise Christophe Haag, professeur à l’EM Lyon et chercheur en psychologie sociale. Selon le professionnel, il serait même urgent de la maîtriser : «Elle est dans le « hit parade » du trop-plein d’émotions négatives ressenties aujourd’hui, je dirais qu’elle est assez dangereuse pour l’homme»

Des effets néfastes sur la santé

«Lorsqu’elle est ressentie fréquemment, violemment et de manière non adaptée, la colère peut développer des hernies, de l’urticaire, du psoriasis, de l’asthme et des douleurs dans le bas du dos», explique Christophe Haag.
«À terme, d’autres problèmes plus sérieux peuvent apparaître chez ces personnes. Elles ont plus tendance à souffrir de «maladies cardiovasculaires, de problèmes cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux, car elles sont en hypertension», indique le docteur en psychologie Didier Pleux. 
«Les colériques chroniques s’exposent aussi davantage aux ulcères.

Repli sur soi

«L’émotion peut amener à développer de l’anxiété, des phobies…
Ressentir trop fréquemment de la colère affecte l’équilibre émotionnel et la psyché. La raison est simple : «La physiologie périphérique de la colère est proche de celle du stress», explique Christophe Haag. Résultat, «cette émotion peut amener à développer de l’anxiété, des phobies ou un comportement compulsif». Dans certaines mesures, la colère peut aussi conduire au repli sur soi voire à la dépression.

«Si la colère est souvent orientée vers les autres, quelques fois, celle-ci peut être dirigée envers soi-même et nuire à l’estime de soi : «Certaines personnes sont tout le temps en colère contre elles-mêmes, elles se détestent et s’auto-condamnent», précise Didier Pleux.

La recherche de palliatifs pour s’apaiser

Selon le chercheur Christophe Haag, «les « serial colériques » ont une faible capacité de régulation émotionnelle, contrairement aux personnes douées d’une intelligence émotionnelle». S’ils ne sont pas pris en charge par un spécialiste, comme un coach ou un psychothérapeute, ils peuvent développer un comportement excessif pour s’apaiser. Cela se traduit par une consommation importante «de cigarettes ou d’alcool, par exemple, mais aussi, plus rarement, de sport», commente le docteur en psychologie.

Un impact négatif sur nos relations avec les autres

«Que ce soit avec ses amis, son conjoint, ou son ou sa supérieur(e), la communication avec les autres est stérile et ne mène à rien quand on est en colère. L’entourage pâtit de ces excès, qui finissent par nuire à la qualité de nos relations et réduire notre cercle social.

«S’exprimer avec colère est un signe d’immaturité  émotionnelle. C’est un moyen d’expression chez le tout-petit pour demander quelque chose parce qu’il ne dispose pas d’assez de mots, mais quand on est adulte, on les a», souligne Didier Pleux. Faute de pouvoir mettre des mots sur leurs ressentis sans perdre le contrôle, «les personnes en colère s’enferment. 
L’émotion peut ainsi nuire à la relation amoureuse dans un couple par exemple, pouvant parfois conduire à la rupture», précise Didier Pleux.»

Source du texte en italique : Mélodie Castan | Pour le Figaro.fr, Le 25 mai 19

Ce n’est pas tant la COLÈRE qui est nuisible que son expression agressive.
S’il est important de mettre en mots la source de cette émotion, la défouler de manière violente, comme certains le proposent, n’a qu’un effet de soulagement à très court terme et un effet d’amorçage, facilitateur de la réitération de l’expression agressive de cette émotion : plus vous vous exprimer avec violence, plus vous faciliter ce mode d’expression immature !

Développez plus de #sérénité, apaiser vos tensions excessives :
séances individuelle ou petit groupe au bord Sud de Rennes (35).

Séances auprès de salariés

Une porte se ferme, temporairement, les chaises sont rangées : c’est la fin d’un cycle de 30 séances de sophrologie pour les salariés de la Banque Postale de Rennes.

Nous avons conclu avec une pratique intégrative de 42 min, essentiellement autour des Relaxations Dynamiques du 1er (le plus fondamental), du 2e et 5e degré. Toutes les participantes présentes pour cette ultime séance d’une heure ont beaucoup apprécié le cursus de cette année scolaire, à travers, ont elles souligné, la diversité, les quelques explications et préconisations.
Merci à elles (et oui, aucun autre homme que ma présence) pour leur régularité et investissement (l’une est même venue pour une séance lors de ses congés !).

Ma plus belle récompense reste les sourires partagés et le sentiment d’apporter plus de sérénité !

Nous espérons le renouvellement de cette parenthèse méridienne à la rentrée prochaine, mais une réorganisation d’horaires professionnels non encore arrêtée pour ces personnes laisse une certaine incertitude…


N’hésitez pas à vous rapprocher de moi pour découvrir cette approche !

Seul le présent existe

«À l’instar de la lune qui n’émet pas sa propre lumière mais peut seulement refléter la lumière du soleil, le passé et le futur ne sont que deux pâles reflets de la lumière du pouvoir et de la réalité qu’est l’éternel présent. Leur réalité est emprunté au présent.»

Eckhart TOLLE, Le pouvoir du moment présent.

Femme dans forêt

Le passé n’est en effet que le souvenir d’anciens moments présents. Le futur qu’une hypothèse projetée à partir du présent.

Le temps passé et futur, est une construction mentale à l’origine de la souffrance psychologique.

Il est important de développer des compétences de pleine présence à l’instant.

Cela peut être réalisé dans des activités quotidiennes, facilité par certains loisirs, comme le jardinage pour certains, la plupart des sports pour d’autres, etc. Éprouvé à travers l’art (en tant qu’acteur ou spectateur), la contemplation de la nature, l’amour du beau. Ou simplement des activités de routines avec cette intention d’être pleinement présent.

Il est possible de développer pas à pas ces compétences. Je peux aussi vous guider pour cela, à l’aide d’apprentissages progressifs et adaptés, autour d’approches méditatives.

 

Entraîner la volonté

« Nous devenons la somme de nos petits choix quotidiens » (Martin LATULIPPE)

Il est important d’entraîner notre volonté, comme un muscle, en relevant chaque jour, avec constance, des petits défis. Et il est tout aussi important de s’octroyer des plages de ressources (comme il est important en musculation d’avoir des temps de repos, de récupération), avant d’entreprendre un nouveau petit défi.

Livres sur tabouret

Exemples de défis du quotidien :

  • une marche dynamique de plusieurs minutes ou 15 min continues d’activité physique ;
  • une bonne posture ;
  • une tâche ménagère moins habituelle ;
  • 5 à 10 minutes de méditation ;
  • écrire chaque soir dans un carnet 3 ou 5 remerciements au sujet de petits moments agréables du jour ;
  • arrêter de se plaindre à voix haute.
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