La dépression : un manque de sérotonine ?

Quand on prend conscience de la confusion entre conséquences (déséquilibres bio-chimique) et la cause (souffrance)…

Une étude majeure publiée au Royaume-Uni remet en cause la thèse selon laquelle la dépression serait causée par un manque de sérotonine dans le cerveau, de nombreuses questions gênantes émergent sur le bien-fondé des prescriptions massives d’antidépresseurs.

AntidépresseursImage par Elisa de Pixabay

Entretien avec sa principale auteure, Joanna Moncrieff (1)

“…On a dit à de nombreuses personnes que la dépression était causée par un déséquilibre chimique et que les antidépresseurs agissaient en le corrigeant. Cette idée n’est pas étayée par des preuves scientifiques…

“…Nous pouvons continuer à chercher les causes biologiques de la dépression, ou nous pouvons envisager la dépression sous un autre angle – nous pouvons la considérer comme une réaction à des problèmes sociaux et personnels et à des événements indésirables de la vie. De nombreuses recherches montrent qu’il existe un lien entre ces derniers et la dépression…

“…Je pense que les psychiatres ne veulent pas ébranler la confiance des gens dans les antidépresseurs. De plus, la théorie du déséquilibre chimique fournit une explication simple et concrète à des situations qui peuvent être très compliquées et difficiles (pour une personne très angoissée et malheureuse), ce qui est probablement attrayant pour certains médecins et patients.

“…Le problème est de considérer la dépression comme un état qui trouve son origine dans le cerveau. Si l’on y pense de cette façon, il est logique d’appliquer une solution médicale (nous avons un dicton en anglais : “quand vous avez un marteau, tout ressemble à un clou”). Mais si vous considérez qu’il s’agit d’une réaction à des difficultés sociales et personnelles, alors le “traitement” le plus important est d’aider la personne à faire face à ces difficultés.

” Beaucoup de gens disent aujourd’hui qu’il a été démontré que les antidépresseurs fonctionnent, et que la manière dont ils fonctionnent importe peu. Mais je pense que le “comment” est important.

” Lorsque les gens disent que les antidépresseurs sont efficaces, ils veulent dire qu’ils sont un peu meilleurs qu’un placebo dans les essais contrôlés randomisés, mais il y a de nombreuses explications possibles à cela. Il se peut qu’ils aient des effets placebo amplifiés (parce que les gens peuvent voir qu’ils prennent le médicament actif par rapport au placebo) ou que ce soit parce que les antidépresseurs provoquent un émoussement émotionnel. S’ils agissent comme des placebos amplifiés ou en émoussant les émotions, leur prise n’est probablement pas une bonne chose, du moins pas pour la plupart des gens dans la plupart des situations.

” Ainsi, à mon avis, leur utilisation est très peu justifiée et un grand nombre de personnes ont été exposées à leurs effets secondaires sans en tirer un réel avantage.”

(1) Joanna Moncrieff est une psychiatre et universitaire britannique. Elle est professeur de psychiatrie critique et sociale à l’ University College de Londres et figure de proue du Critical Psychiatry Network . Elle est une éminente critique du modèle « psychopharmacologique » moderne de traitement des troubles mentaux et de la toxicomanie, ainsi que du rôle de l’industrie pharmaceutique. Elle a écrit des articles, des livres et des blogs sur l’utilisation et la surutilisation du traitement médicamenteux pour les problèmes de santé mentale, le mécanisme d’action des médicaments psychiatriques, leurs effets subjectifs et psychoactifs, l’histoire du traitement médicamenteux, et la preuve de ses avantages et de ses inconvénients. Elle écrit aussi sur l’ histoire et la politique de la psychiatrie plus généralement. Ses livres les plus connus sont “The Myth of the Chemical Cure” et “The Bitterest Pills” (source Wikipedia)

Article complet et Source : https://atlantico.fr/article/decryptage/l-etude-qui-fait-voler-en-eclat-les-explications-sur-les-causes-de-la-depression-et-trembler-l-industrie-pharmaceutique-antidepresseurs-cerveau-serotonine-pression-desinformation-medicaments-joanna-moncrieff

Ce que je peux contrôler / ne pas contrôler…

Il est fréquent que nous dépensions de l’énergie contre des expériences qui ne dépendent pas de nous.

Il arrive que nous souffrions d’avoir les pensées que nous avons, les émotions et tensions que nous ressentions. La lutte contre ces expériences intérieures peut nous épuiser, nous faire souffrir davantage en ajoutant une dose de culpabilité… du fait de ne pas être capable d’y faire face…

Je ne peux pas contrôler le passé, le futur... Je peux contrôler les objectifs que je me donne, ce que je fais de mon temps libre, la manière dont je me parle...

Pourtant, nous ne sommes pas ces expériences qui nous traversent et la distinction émotionnelle de ces phénomènes de la personne que nous sommes est une clé de libération.

Cette “défusion cognitive et émotionnelle» est l’un des axes majeurs de la thérapie d’acceptation et d’engagement – ACT.

Elle passe par l’expérience et la répétition de l’expérience. La compréhension seule ne suffit pas au changement (ce qui peut expliquer l’échec de certaines thérapies si elles ne sont pas suivies d’actes). En thérapie d’ACT, l’approche est en ce sens pragmatique. Si l’explication psycho-éducative, y tient une place importante dans les séances que je propose dans ce cadre, il reste essentiel de remettre en pratique les exercices (de Mindfulness et de défusion) abordés lors des séances.

Cela peut, il est vrai, être une difficulté, et ne pas convenir à tous*, même si des supports écrits et audios sont donnés, mais les bénéfices qui en ressortent sont libérateurs et utiles pour toute la vie !

*Il arrive ainsi que des séances ne soient pas axées sur ces approches : je tente d’adapter la séance aux personnes et non adapter les personnes aux techniques

Pensées culpabilisantes post-traumatiques

 

“La honte et la culpabilité sont très fréquemment et très douloureusement ressenties par les personnes ayant survécu à un traumatisme. Voici une liste de pensées qui peuvent provoquer ou entretenir cette culpabilité. Ces raisonnements et croyances peuvent aussi bien être partagés par les victimes que par le reste de la population, alimenter le blâme, et contribuer au cercle vicieux de la revictimisation.” Igor THIRIEZ
Je savais que l’évènement allait se produire. Il y avait des signes avant-coureurs.

Biais rétrospectif

J’aurais dû faire mieux. Je ne sais pas quoi, mais quelque chose de mieux.

Pensée par obligation

Ce qui est arrivé est la conséquence de ce que j’ai fait (ou pas fait).

Biais égocentrique

Si j’avais agi différemment, ça se serait mieux passé et mieux terminé.

Raisonnement contrefactuel

Je pouvais empêcher que ça m’arrive.
Ca veut donc dire que je l’ai provoqué.

Illusion de contrôle

Au vu du résultat, je me suis comporté.e de la pire manière possible.

Biais de négativité

Je me sens coupable. Ca veut dire que je dois l’être, au moins un peu.

Raisonnement émotif

J’avais un mauvais pressentiment. J’aurais dû suivre mon intuition.

Biais de compétence

J’aurais dû mieux  choisir mon comportement sur le moment.

Réponse combat-fuite

Si j’ai ressenti de l’excitation, c’est que je désirais ce qui est arrivé.

Désir et excitation (réflexe) sont différents

Il est évident que ce n’est pas cette attitude que j’aurais dû adopter.

Biais des historiens

Je n’ai pas réagi, puis je n’ai rien dit après. Je n’ai fait que les mauvais choix.

 

PENSÉES CULPABILISANTES POST-TRAUMATIQUES

Source ; https://igorthiriez.com/portfolio/pensees-culpabilisantes-post-traumatiques/

Amour ou Attachement ?

Une vidéo très pédagogique et accessible sur ce sujet.

Distinction des quatre grands types d’attachement, présents en chacun avec une dominante qui peut expliquer les dépendances affectives et être source de souffrance :

1 – Sécure,

2 – Anxieux,

3 – Evitant

4 – Désorganisé

Cette théorie a été formalisée par le psychiatre et psychanalyste britannique John Bowlby (1907-90) après les travaux du pédiatre et psychanalyste américain D. Winnicott (1886-91), de l’éthologue autrichien K. Lorenz (1903-89) et du psychologue américain H. Harlow (1905-81).

Déterminez votre Facteur Obscur

Logos Universités

Logo Université

Un comportement douteux sur le plan éthique, moral, et social fait partie intégrante de la vie quotidienne. Les psychologues utilisent le terme générique “traits obscurs” pour caractériser les traits de personnalité liés à ces classes de comportements — principalement, Machiavélisme, Narcissime, et Psychopathie (parmi tant d’autres). Le Facteur Obscur de Personnalité, ou “Dark Factor” (D) en anglais, caractérise ce que tous les traits obscurs ont en commun, c’est-à-dire leur noyau commun.

Test gratuit : https://qst.darkfactor.org/

D est défini comme la tendance à maximiser son utilité individuelle — négliger, accepter, ou provoquer de manière malveillante la désutilité d’autrui —, accompagnée de croyances qui servent de justifications. En termes simples, les individus avec un score D élevé poursuivront leurs intérêts personnels de manière impitoyable, même (ou tout particulièrement) si cela affecte négativement les autres, tout en ayant des croyances qui justifient ces comportements.

Dans le test, vous pourrez déterminer votre niveau de D en répondant honnêtement à plusieurs affirmations. Selon la version choisie, cela prendra entre 3 et 15 minutes.

Test gratuit : https://qst.darkfactor.org/

Le Bonheur est caché dans le cerveau

 

«La route n’existe pas, il n’y a que les raisons du départ et du prochain voyage qui comptent»

“L’échec, c’est la 1ère étape de la réussite ” Fabien Olicard

“Chacun de nous a en soi des ressources puissantes pour avancer, rebondir et atteindre ses objectifs de vie.

Être heureux peut aussi s’apprendre ! Vous ne le saviez pas, mais les échecs ont fait partie intégrante du chemin de vie de Fabien Olicard et ne l’ont pourtant pas empêché de trouver ce qu’on appelle le ” bonheur “.
En effet, chacun de nous a en soi des ressources puissantes pour avancer, rebondir et atteindre ses objectifs de vie. Voici ce que Fabien Olicard vous propose dans son livre Le bonheur est caché dans un coin de votre cerveau :
– Commencez par décontaminer votre cerveau, et entrevoyez
alors une nouvelle réalité !
– Assouplissez vos pensées, transformez vos échecs en réussites.
– Découvrez les 10 cachettes de votre bonheur (dans le début de votre journée, dans la joie pour les autres, dans la communication bienveillante…).
Dans ce nouvel ouvrage, l’homme derrière l’artiste se confie sans fards pour mieux vous guider dans cette aventure.

En refermant ce livre, vous serez la même personne… mais en bien plus heureuse !” (4e de couverture)

Les antisèches du bonheur | Jonathan Lehmann

Notre mental produit en moyenne 60 000 pensées par jour, la plupart négatives.

Dans ce talk Jonathan Lehmann expose les 3 habitudes qui permettent de transformer ce mental tyrannique en un outil magique de bonheur : 3 habitudes qui changent la vie : méditation, gratitude, “poubelles mentales”

Ancien avocat d’affaires à Wall Street et Paris, puis entrepreneur web en Californie, il anime aujourd’hui la communauté « Les Antisèches du Bonheur » sur Facebook (plus de 85 000 personnes) et propose des méditations guidées sur YouTube. Il est passionné par les petites choses que l’on peut faire pour avoir un grand impact sur son bonheur au quotidien.

Je vous recommande l’ouvrage consacré :

  • LEHMANN Jonathan, 2020, Les antisèches du Bonheur, éditions Harper (extrait de la page https://gautierpascal.fr/bibliographie/

Comment arrêter de vous saboter

3 stratégies pour reconnaître et rediriger les comportements d’auto-sabotage.

Steven Hayes

Traduction libre et partielle (avec quelques indications supplémentaires) de l’article original de Steven C. Hayes Ph.D., co-fondateur de la Thérapie d’Acceptation et d’Engagement – ACT – que nous proposons.
Publié le 4 avril 2022| sur https://www.psychologytoday.com/us/blog/get-out-your-mind/202204/how-stop-sabotaging-yourself

POINTS CLÉS

  • Nous nous sabotons souvent pour changer notre façon de penser et de ressentir.
  • C’est normal et naturel, mais cela peut créer des problèmes lorsque cela devient une habitude.
  • Vous pouvez utiliser un processus simple en trois étapes pour arrêter l’auto-sabotage sur le moment.
  • L’Organisation Mondiale de la Santé a un protocole d’auto-assistance avec plus d’outils et de techniques

Pourquoi fustigeons-nous notre partenaire alors que nous voulons être gentils et attentionnés ? Pourquoi nous isolons-nous, alors que nous nous sentons déjà seuls et que nous avons soif de connexion ? Pourquoi buvons-nous de l’alcool, fumons-nous du tabac et cédons-nous à d’autres vices alors que cela nuit à notre santé ? Et pourquoi savons-nous toutes ces choses, et pourtant continuons-nous à les faire quand même ?

La réalité est que nous nous dressons souvent sur notre propre chemin, sabotant nos efforts pour créer une vie meilleure. (…)

Mais nous ne faisons pas ces choses parce que nous sommes mauvais ou parce que nous « ne pouvons rien faire de bien ». Au lieu de cela, nous le faisons pour une raison plus banale : nous voulons changer notre façon de penser et de ressentir. Même modestement. Même si ce n’est que pour un instant. Afin de nous sentir mieux, nous renonçons souvent à nos autres plans et intentions, nous privilégions le court terme au long terme. (…)

Malgré ce que l’on peut penser, ce n’est pas une faute de caractère. Nous le faisons tous sous une forme ou une autre, surtout lorsque nous ne nous sentons pas bien. C’est normal et naturel. Certaines personnes peuvent échapper au sentiment de ne pas être à la hauteur en passant des heures sur les réseaux sociaux. Et d’autres personnes peuvent être aux prises avec une expérience traumatisante et chercher un soulagement grâce à des aliments réconfortants. Les façons dont nous essayons de contrôler nos pensées et nos sentiments difficiles sont multiples.

Malheureusement, choisir des remèdes à court terme plutôt que des intentions à long terme a des conséquences. Et plus nous choisissons souvent cette voie, plus les conséquences deviennent marquées. (…)

Si vous regardez attentivement, vous trouverez probablement des moyens par lesquels vous essayez de contrôler inutilement vos pensées et vos sentiments [ou de les éviter]. Vous pouvez le faire en vous distrayant ou en évitant certaines personnes, certains lieux et certaines situations. Vous pouvez le faire en essayant de vous en sortir par la pensée ; vous disputer avec vous-même ou n’autoriser que des pensées «positives». Ou vous pouvez le faire à travers un large éventail de «plaisirs coupables».

Mais quelle que soit la stratégie que vous choisissez, tôt ou tard, les pensées et les sentiments difficiles reviennent, souvent plus forts qu’avant. Ainsi, au lieu de les repousser, nous devons utiliser une approche différente. Cette nouvelle approche peut sembler contre-intuitive et nécessite plus de pratique. Mais cela met également fin à la lutte et vous permet de faire plus de ce qui compte pour vous.

Étape 1 : Repérage

La première étape consiste à remarquer vos pensées et vos sentiments difficiles. Nous les ignorons souvent quand nous devenons accros à nos expériences et ne réalisons qu’après coup que nous avons recouru à nos anciennes habitudes. La première étape pour briser ce cycle consiste à remarquer quand cela se produit, comme cela se produit.

Étape 2 : Nommer

La deuxième étape consiste à nommer votre expérience. [Cette étape d’auto-validation est essentielle. Elle peut se faire à voix haute ou mentalement, une ou plus volontiers plusieurs fois successives : l’émotion reconnue tend à moins… insister].

“Il y a de l’ anxiété .” “J’ai une sensation d’oppression dans l’estomac.” “Il y a l’inquiétude que rien de ce que je fais n’ait d’importance.”

Le simple fait de nommer votre expérience [la valide et] crée une distance. Cela vous donne une perspective différente.

Vous pouvez même essayer d’ajouter « Je remarque… » [ou “Je vois que…”] au début de la phrase. Par exemple : “Je remarque que je suis anxieux.” “Je remarque qu’il y a une tension.”

[Il est intéressant d’ajouter des étapes d’auto-compassion : “Je vois que je suis (émotion). Je comprends que je sois (émotion). Et c’est OK de ressentir cela !” “Je comprends… C’est OK…” dans le sens que c’est ce que ressent les êtres humains, contrairement aux robots.]

Étape 3 : Recentrer

La troisième étape consiste à vous recentrer sur ce qui compte pour vous. Même si vous ressentez des pensées et des sentiments inconfortables, il y a toujours des choses qui vous tiennent à cœur. Il est maintenant temps de les mettre en valeur. Même s’il y a des pensées et des sentiments durs, vous pouvez choisir d’agir sur ce qui compte en vous recentrant sur les choses qui vous tiennent à cœur.

Chaque fois que vous remarquez que des pensées et des sentiments difficiles vous ont accroché, vous pouvez suivre ces trois étapes. Et comme toute compétence, chaque fois que vous pratiquez, vous vous améliorez. Ces étapes ont été essayées et testées et se sont avérées efficaces pour faire face à de nombreux types de crises personnelles, grandes et petites.

Si vous voulez en savoir plus sur l’efficacité de cette technique, ainsi que sur d’autres outils et techniques pour faire face au stress de toute nature, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a publié un merveilleux protocole d’auto-assistance qui a été testé avec des réfugiés de guerre. Je parcoure une version miniature de ce qu’elle contient dans cette série en cinq parties (c’est la partie 2 sur 5). Je le fais en partie parce que la guerre actuelle en Ukraine nous met tous au défi, en particulier ceux qui sont dans la ligne de mire.

Si « notifier, nommer, recentrer » est utile même pour les réfugiés de guerre, cela peut être utile à ceux d’entre nous qui attendent, prient et aident à distance.

Vous pouvez accéder au programme de l’OMS en cliquant ici . Notez que le livre et les cassettes sont disponibles gratuitement sur ce site en anglais, ukrainien, russe et dans de nombreuses autres langues. Portez-vous bien et envisagez de partager cette ressource avec d’autres personnes dans le besoin.

Cartes corporelles des émotions

Source : article pour PNAS (2013) de Lauri Nummenmaa, Enrico Glereana, Riitta Harib, etJari K. Hietanen 

Résumé (extrait de l’article) :

Les émotions sont souvent ressenties dans le corps et une rétroaction somatosensorielle a été proposée pour déclencher des expériences émotionnelles conscientes. Nous révélons ici des cartes de sensations corporelles associées à différentes émotions à l’aide d’une méthode d’auto-évaluation topographique unique.

Dans cinq expériences, les participants (n = 701) ont vu deux silhouettes de corps accompagnées de mots émotionnels, d’histoires, de films ou d’expressions faciales. On leur a demandé de colorier les régions corporelles dont ils sentaient l’activité augmenter ou diminuer en regardant chaque stimulus.

Différentes émotions étaient systématiquement associées à des cartes de sensations corporelles statistiquement séparables à travers les expériences.

Ces cartes concordaient entre les échantillons d’Europe de l’Ouest et d’Asie de l’Est. Les classificateurs statistiques ont distingué avec précision les cartes d’activation spécifiques aux émotions, confirmant l’indépendance des topographies entre les émotions.

www.gautierpascal.fr-carte-emotions

Nous proposons que les émotions soient représentées dans le système somatosensoriel comme des cartes somatotopiques catégorielles culturellement universelles.

La perception de ces changements corporels déclenchés par les émotions peut jouer un rôle clé dans la génération d’émotions ressenties consciemment.

La Thérapie d’Acceptation et d’Engagement – ACT – est une approche validée scientifiquement pour changer notre rapport aux émotions.

Vous pouvez consulter différentes pages de ce site pour en savoir plus…

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