Connaissez-vous cette approche issue de la 3e vague des Thérapies Comportementale et Cognitive ?
Voici une courte vidéo d’introduction présentant la thérapie d’ACT :
Thérapies ACT Comportementales et Cognitives (TCC) – Sophrologie
Pascal GAUTIER, Psychologue, Sophrologue RNCP-FEPS, près de Dinan (22) et à distance
Connaissez-vous cette approche issue de la 3e vague des Thérapies Comportementale et Cognitive ?
Voici une courte vidéo d’introduction présentant la thérapie d’ACT :
Il existe encore aujourd’hui, même chez certains professionnels de la santé, des confusions entre ces différents termes.
Tous ces «psy…» ont en commun de s’intéresser à la psyché humaine, aux processus psychologiques. Les uns par le biais d’une approche scientifique, les autres de manière plus empirique, voire philosophique. La plupart exerce dans le domaine du soin, certains psychologues – comme nous le précisons plus loin – dans des domaines différents.
Tentons de clarifier ces classifications, notamment au regard de leur cursus préalable en France… Lecture d’environ 6 min.
Il est d’abord médecin, donc titulaire d’un doctorat, ayant suivi un premier parcours universitaire commun à tous les docteurs en médecine.
Après un cursus de 10 années, il a obtenu un DES (Diplôme d’Etudes Spécialisées).
Comme d’autres peuvent s’orienter vers la cardiologie, la gériatrie, etc., le psychiatre s’est spécialisé dans la maladie mentale.
A noter que les pédopsychiatres, comme le nom l’indique, sont des psychiatres spécialistes des enfants.
Psychiatres et pédopsychiatres prescrivent par le biais d’une ordonnance des psychotropes : neuroleptiques, anxiolytiques, antidépresseurs, normothymiques (régulateurs de l’humeur), hypnotiques.
Ils réalisent des diagnostics, prescrivent et administrent un traitement (médicamental et/ou psycho-thérapeutique) pour lutter contre les souffrances psychiques ou les troubles psychiatriques.
Ils peuvent exercer en institution publique, dont les hôpitaux spécialisés, ou en cabinet libéral.
Le psychiatre n’a pas forcément suivi une formation longue en psychothérapie, même s’il a une connaissance des principales approches.
La neuropsychiatrie désignait l’exercice conjoint de la neurologie et de la psychiatrie, séparées en France à partir de 1968.
Le psychologue a validé un cursus universitaire de cinq années après le BAC, sanctionné, avant la réforme, par un D.E.S.S. à visée directement professionnelle (Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées, avec un stage pratique en entreprise), ou un D.E.A. , initiant en général un Doctorat (Diplôme d’Etudes Approfondie, avec depuis plusieurs années la possibilité d’un stage pratique conférant le titre de psychologue). Ces deux cursus sont axés dès le départ sur la psychologie, en plus de cours de biologie, statistiques et méthodologie.
Depuis 2002 et la réforme (BAC +) “3-5-8”, Licence-Master-Doctorat – L.M.D., avec l’harmonisation européenne des grades universitaires, le D.E.S.S. et le D.E.A. ont été remplacés par le diplôme de Master (M2 ou Master 2è année), également de niveau BAC+5.
NOTE : La majorité des psychologues français n’a pas de doctorat en psychologie. C’est donc une erreur de les appeler Docteur. Il est par ailleurs possible d’avoir le titre de Docteur en psychologie, sans avoir le titre de psychologue !
Le diplôme de psychologue est reconnu par l’État depuis 1985. L’usage du titre de psychologue est donc réglementé et protégé.
L’usurpation du titre de psychologue est un délit (infraction prévue par l’article 433-17 du code pénal).
Là où réside la confusion, c’est que la majorité des psychologues n’est pas psychothérapeute, c’est à dire que ces psychologues n’exercent pas leur activité en face à face avec une personne en souffrance psychologique.
Ils peuvent exercer dans des fonctions différentes sans la mise en avant de leur titre. Nous pouvons ainsi les trouver dans le service des Ressources Humaines d’une entreprise, ou dans des missions de recrutements. Ils peuvent être présents dans la formation ou l’orientation professionnelle (conseiller en bilan de compétences, psychologue scolaire).
La psychologie couvre en effet de nombreux domaines différents.
Citons :
Les psychologues sont soumis à un code de déontologie.
Les psychologues cliniciens ont, comme tout psychologue, une formation de base scientifique. Ils complètent leur formation universitaire par l’acquisition de compétences dans un ou plusieurs modèles psycho-thérapeutiques et continuent de s’informer ou se former tout au long de leur activité.
Il s’agit d’un psychologue spécialisé en neuropsychologie.
Son rôle est d’évaluer à travers un entretien clinique et une série de tests normalisés et standardisés le fonctionnement cognitif (attention, mémoire, raisonnement, langage…) et le comportement (émotivité, agressivité, hyperactivité…) de toute personne atteinte d’une lésion cérébrale ou d’un trouble neurologique.
Une évaluation neuropsychologique peut également concerner une personne ayant des plaintes cognitives, en dehors de toute pathologie connue.
C’est un terme générique qui regroupe l’ensemble des professionnels de la santé mentale qui font de la psychothérapie et qui sont reconnus par l’État : tous les psychologues ne sont pas psychothérapeutes, mais tous les psychothérapeutes ont dû se former à la psychologie.
Le psychothérapeute est un professionnel de la santé mentale qui propose des thérapies pour aider les personnes souffrant de troubles psychologiques, émotionnels ou mentaux. Sa pratique est encadrée par la loi et soumise à un code de déontologie strict, garantissant ainsi une prise en charge éthique et responsable.
Le psychothérapeute peut ainsi proposer différentes approches thérapeutiques, telles que la psychanalyse, la thérapie cognitivo-comportementale, la thérapie familiale ou encore l’hypnothérapie. Il est soumis au secret professionnel et s’engage à respecter un code de déontologie strict, garantissant ainsi une pratique éthique et responsable.
Face à quelques risques de dérives, le titre de psychothérapeute est encadré par la loi d’août 2009 et le décret de mai 2010. Le psychothérapeute doit donc pouvoir vous communiquer sa certification d’enregistrement à l’A.R.S. – Agence Régionale de Santé – qui lui délivre un numéro ADELI.
L’usurpation du titre de psychothérapeute est, lui aussi, un délit.
Ce titre est réservé depuis 2010 :
De nombreuses structures et de nombreux professionnels ont contourné le problème en ajoutant simplement un préfixe ou un suffixe au mot thérapeute. Nous ne pouvons qu’inviter à la prudence en vérifiant systématiquement que le thérapeute est bien inscrit à l’ARS.
Gestalt-thérapie, thérapie systémique, thérapies humanistes, analyse transactionnelle, hypnose éricksonienne, thérapie des schémas, programmation neurolinguistique, approches psychocorporelles, art thérapie, thérapies à médiation, etc. Avec plus de 400 approches* officiellement répertoriées, le domaine de la psychothérapie est très vaste. De nouveaux courants ou modalités thérapeutiques apparaissent régulièrement.
Deux exemples :
Encore très présentes en France, certaines psychothérapies sont d’inspiration psychanalytique c’est-à-dire qu’elles s’appuient sur les théories de la psychanalyse (voir plus loin). Dans une approche souvent plus pragmatique que cette dernière, elles sont axées sur l’explication des difficultés présentes par des processus inconscients. Le passé y a une place essentielle. Le suivi thérapeutique nécessite le plus souvent un nombre important de séances.
Les Thérapies Cognitives et Comportementales – TCC – qui en sont à leur “troisième vague”2, représentent une approche très différente. Le passé est abordé à travers une analyse fonctionnelle qui vise à comprendre et expliquer au patient les difficultés présentes. Des objectifs thérapeutiques sont définis entre le patient et le psychothérapeute, qui collaborent ensemble à la thérapie. Le présent et le futur sont les axes principaux de l’accompagnement. Le thérapeute donne des tâches complémentaires 3 à réaliser entre les rencontres : la thérapie est ainsi souvent “brève” et axée sur le pragmatisme et l’efficience. L’approche psycho-éducative, l’envoi de supports, contribuent à la transmission de nouvelles compétences psychologiques qui s’inscrivent dans le long terme. Les T.C.C. sont des psychothérapies s’appuyant sur les recherches scientifiques en psychologie et neuropsychologie. Elle sont régulièrement évaluées et certaines de leurs techniques peuvent ainsi être écartées, d’autres modifiées ou ajoutées.
Au-delà des étiquettes ou des appellations, des méthodes et des techniques, le choix d’un psychothérapeute reste personnel.
Nous savons notamment que l’alliance thérapeutique – ce lien entre patient et soignant – est essentielle dans le processus de changement. Par ailleurs, le psychothérapeute doit adapter son approche à chaque situation singulière, et non adapter le patient à sa théorie.
Appellation plus récente qui désigne, là encore, un professionnel spécialisé dans le soin psychologique.
En bref, nous pouvons dire qu’il s’agit d’un psychothérapeute ne pouvant pas prétendre à ce titre encadré par la loi, ici par des politiques non spécialistes. Il peut en effet être reproché à ces derniers de sembler s’appuyer davantage sur les connaissances et diplômes que sur les compétences et expertises.
Des syndicats représentatifs de la profession se sont ainsi mis d’accord sur ce terme de psychopraticien.
Il s’agit de la dénomination d’une activité professionnelle, et non d’un titre, dénomination déposée à l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) en 2009.
L’European Association for Psychotherapy (EAP) a créé un Certificat Européen de Psychothérapie. Pour l’obtenir, il faut avoir validé des études supérieures (bac + 3), ainsi qu’une formation approfondie spécifique de quatre ans minimum. Ce certificat, comme les attestations de formation en psychothérapie de ces professionnels sont délivrés par des structures privées. Ils ne sont pas reconnus par l’État.
Il est a souligner qu’ainsi les exigences de cette Fédération sont plus élevées, les compétences cliniques, pratiques, plus contrôlées, que lors des formations universitaires de base des psychologues cliniciens.
Le terme de psychanalyste a été créé vers 1896 par le neurologue autrichien Sigmund Freud (1856-1939). Ce n’est pas un titre protégé par la loi française.
Le psychanalyste d’aujourd’hui a souvent une formation universitaire, y compris dans d’autres disciplines. Il est en effet utile, voire nécessaire, qu’il ait une bonne culture en sciences humaines.
En plus de l’étude théorique des texte de S. Freud, le psychanalyste a suivi lui-même au moins une psychanalyse puis, une analyse didactique, supervisée par un psychanalyste expérimenté. Devenir psychanalyste nécessite un long travail d’introspection et de clarification, au fil de nombreuses années.
La base de cette approche est d’expliquer que nos émotions, nos relations et nos comportements, sont d’abord déterminées par des facteurs inconscients. Ces processus inconscients se sont construits notamment lors de nos premières interactions, dans notre petite enfance. Le travail analytique, basé sur le discours (notamment autour des rêves, des actes manqués et lapsus), vise à révéler certains de ces processus, à en dévoiler la genèse, pour développer une plus grande lucidité, accepter la souffrance et mieux composer avec la réalité. Ce procédé nécessite beaucoup de temps, certains psychanalystes considérant qu’il n’est jamais terminé. La cure analytique prend souvent ainsi plusieurs années, au rythme d’une séance chaque semaine, en moyenne.
Depuis Jacques Lacan (1901-81), la psychanalyse est davantage présentée comme un mode de connaissance de soi, de compréhension de nos fonctionnements psychiques, dans laquelle la guérison peut advenir “de surcroît”… mais pas forcément.
Françoise Dolto (1908-88) distinguait la psychothérapie de la psychanalyse : en cas de souffrance, il est préférable de privilégier la première.
Un psychomotricien est titulaire d’un Diplôme d’Etat, obtenu après une formation spécifique de trois ans.
Il travaille sur prescription médicale et après examen neuropsychologique du patient par le médecin.
Il intervient auprès des enfants, des adultes et des personnes âgées qui présentent des maladresses, des difficultés motrices ou graphiques, qui ont des difficultés pour se repérer dans l’espace ou le temps, ou encore qui sont en difficulté pour investir leur corps.
ll réalise des bilans psychomoteurs, une rééducation des troubles du développement psychomoteur ou des désordres psychomoteurs (au niveau de la motricité globale, la motricité fine, le schéma corporel, l’adresse, les coordinations, l’organisation spatiale, etc.), au moyen de techniques de relaxation dynamique, d’éducation gestuelle, d’expression corporelle ou plastique et par des activités rythmiques, de jeu, d’équilibration et de coordination.
Il contribue, par des techniques d’approche corporelle, au traitement des déficiences intellectuelles, des troubles caractériels ou de la personnalité, des troubles des régulations émotionnelles et relationnelles et des troubles de la représentation du corps d’origine psychique ou physique.
Merci à mes quelques amis relecteurs, notamment B. Tanguy, qui m’ont permis d’améliorer cet article.
NOTES
Cet article a été initié par un échange avec ma fille Laelia.
1 – VAE : Validation des Acquis de l’Expérience. Voir www.vae.gouv.fr
*Ce nombre de 400 psychothérapies est cité par Olivier Chambon, Michel Marie-Cardine, dans«Les bases de la psychothérapie» – 3e édition de 2019, Dunod.
2 – La 1ère vague des T.C.C. est la vague comportementale radicale (conditionnement opérant), débutée vers 1950 aux Etats Unis d’Amérique. La seconde est la vague cognitive, initiée vers 1970. Elle met l’accent, pour simplifier, sur le repérage et la modification des pensées et croyances dysfonctionnelles. La plus récente, parfois désignée comme la vague émotionnelle, à débuté dans les années 1990. Elle axe le travail thérapeutique sur l’acquisition d’une plus grande souplesse psychologique en modifiant non pas tant le contenu que le rapport entretenu avec les ressentis, les émotions et pensées difficiles, pour plus d’acceptation et d’actions vers ce qui est important pour le patient.
3 – Les tâches en TCC sont des exercices d’application progressifs et des stratégies concrètes pour le quotidien. Il s’agit de développer par l’entraînement de nouvelles compétences psychologiques et comportementales et agir concrètement en direction d’objectifs et valeurs personnelles. Ainsi, lorsque l’on parle de thérapie brève, en réalité, c’est un peu comme si le patient réalisait une ou plusieurs séances quotidiennes, du fait de ces tâches réalisées entre chaque rencontre.
C’est une question à laquelle nous sommes tous confrontés, plusieurs fois dans notre vie.
C’est – sauf exception – une réponse sociale en termes d’activité qui est attendue.
Comme si cela nous définissait…
Petite proposition pour les personnes curieuses, en lien avec des travaux en psychologie sociale : répondez 20 fois de suite (différemment à chaque fois et brièvement) à la question “Qui suis-je ?” (1) .
Les résultats suivent une progression intéressante, qui part d’une présentation publique (fonctions ou travail, statut social, marital, etc.), pour progresser généralement vers des éléments plus intimes…
Sans entrer dans une réflexion philosophique, mon propos est surtout ici de souligner une source de problèmes :
La confusion entre nos histoires
(nom, sexe, origines, métier, relations, statut marital, expériences, rôles, etc.)
et qui nous sommes réellement.
En Thérapie d’Acceptation et d’Engagement (ACT) que je privilégie, c’est l’un des six processus centraux, source de souffrance (2) : l’attachement au soi conceptualisé, ou “soi comme contenu” (Patty Bach), c’est à dire à une manière de nous décrire. Jonathan Lehmann utilise les termes simples et intéressants de «Moi histoire».
Si nous commençons à croire cette histoire qui nous traverse, à croire que nous sommes cette histoire et surtout si nous y attachons de l’importance, alors nous risquons un jour ou l’autre d’être confrontés à des problèmes.
Si nous nous attachons à ces rôles, ces statuts actuels ou bien de notre passé, nous glisserons alors vers la souffrance au moindre écueil les remettant en question, ou les modifiant (séparation, perte d’emploi ou de revenus, retraite, dégradation physique, etc.).
Sans doute beaucoup d’entre vous connaissent l’étymologie du mot personnage utilisé depuis le XIIIè siècle. Il me semble intéressant d’y faire un court détour.
Ce mot est en effet formé à partir du latin Persona qui désigne le masque de l’acteur : ce qui est présenté, visible.
Il va ensuite désigner un rôle dans une pièce de théâtre ; pour finalement signifier “caractère”.
Le rôle de l’acteur n’est pas l’acteur.
Ne pas confondre la fonction et l’Être.
Depuis le début de votre lecture, peut-être avez-vous trouvé quelques pistes.
L’une d’elles consiste justement à ne pas s’attacher (ou à s’attacher le moins possible) à cette histoire, j’ai envie d’écrire, à notre passé.
La thérapie d’ACT vise ainsi – parmi 6 axes thérapeutiques – à développer une meilleure conscience de soi, de cette part de nous qui reste commune, quoi que nous vivions et traversions.
Nos pensées changent continuellement. Nos sentiments varient. Nos statuts, notre corps se modifient…
Pourtant, il y a ce “je” invariant derrière toutes nos expériences. L’essence de notre Être.
Je ne parle pas toutefois de cette partie de nous qui pense, qui a des croyances, des souvenirs, des fantasmes (le soi penseur, voire ce “Moi jacasseur”, pour reprendre les termes de J. Donnars). Il s’agit d’un aspect beaucoup moins familier et plus difficile d’accès, source de libération.
En thérapie d’ACT on le désigne par les termes de Soi comme contexte (en opposition au soi comme contenu). Il s’agit de cette part qui peut observer nos expériences psychiques et émotionnelles, ce Soi qui reste le même, que nous soyons enfant ou très âgé. Il peut être rapproché de la notion du «Moi Présent» de Jonathan Lehmann, même si ce dernier correspond davantage à un autre axe essentiel en Thérapie d’Acceptation et d’Engagement…
Comme beaucoup de psychothérapeutes, je privilégie pour plus de clarté les termes de Soi Observateur.
Concrètement, cela passera par la pratique, l’entraînement. Il s’agit d’apprendre à faire ce pas de côté, à prendre du recul en observant dans l’instant ce qui nous traverse : d’abord nos sensations, ensuite nos pensées puis nos émotions difficiles.
Il s’agit de développer, progressivement, à l’aide d’exercices spécifiques, le point de vue de l’observateur.
N’hésitez pas, pour cela, à vous faire accompagner…
Cet article a été écrit suite à une séance de psychothérapie le 28 mai dernier* au sujet de la confusion entre fonctions et personne : je remercie mon patient qui se reconnaîtra pour cela. [*en 2020]
Notes bas de page :
(1) Test de Kuhn et Mc Partland (1954).
(2) Nous présentons progressivement et de manière synthétique les cinq autres processus et la “rigidité psychologique” : Fusion cognitive – Evitement expérientiel – Prédominance du passé et futur conceptualisés, connaissance de soi limité – Manque de clarté/contact relatif aux valeurs – Actions inutiles ou négatives.
Avoir la sérénité d’accepter ce qui ne peut être changé (nos pensées, émotions difficiles…).
S’engager et agir vers ce qui est important pour nous, malgré l’éventuel inconfort…
Deux phrases qui résument la Thérapie d’Acceptation et d’Engagement, inscrit dans la dernière «vague» des Thérapies Comportementales et Cognitives.
Consultations sur Rdv près de Rennes
www.gautierpascal.fr
Faire la distinction entre l’accessoire et l’#essentiel, #choisir et avancer dans la direction de ce qui est important pour nous, malgré d’éventuelles pensées et émotions inconfortables…
« La colère peut être bénéfique quand elle permet d’exprimer des sentiments refoulés. Mais lorsque qu’elle s’avère trop fréquente, trop intense et qu’elle se manifeste sans raison apparente, elle fait du tort à notre organisme. Décryptage avec deux spécialistes.
« La colère se manifeste quand nous nous sentons frustré(e), quand nos croyances et nos valeurs sont menacées ou que nous ressentons un sentiment d’injustice. Seulement chez certain(e)s, l’émotion est éprouvée en excès, trop souvent, sans raison et n’aboutit à rien. La faute au cortex préfrontal, la zone du cerveau chargée de réguler les émotions, qui ne parvient pas à en diminuer l’intensité. Dans ce cas, la colère nuit. «À force de mettre le corps en surtension et en surrégime, elle est extrêmement énergivore pour l’organisme et le cerveau», précise Christophe Haag, professeur à l’EM Lyon et chercheur en psychologie sociale. Selon le professionnel, il serait même urgent de la maîtriser : «Elle est dans le “hit parade” du trop-plein d’émotions négatives ressenties aujourd’hui, je dirais qu’elle est assez dangereuse pour l’homme»
«Lorsqu’elle est ressentie fréquemment, violemment et de manière non adaptée, la colère peut développer des hernies, de l’urticaire, du psoriasis, de l’asthme et des douleurs dans le bas du dos», explique Christophe Haag.
«À terme, d’autres problèmes plus sérieux peuvent apparaître chez ces personnes. Elles ont plus tendance à souffrir de «maladies cardiovasculaires, de problèmes cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux, car elles sont en hypertension», indique le docteur en psychologie Didier Pleux.
«Les colériques chroniques s’exposent aussi davantage aux ulcères.
«L’émotion peut amener à développer de l’anxiété, des phobies…
Ressentir trop fréquemment de la colère affecte l’équilibre émotionnel et la psyché. La raison est simple : «La physiologie périphérique de la colère est proche de celle du stress», explique Christophe Haag. Résultat, «cette émotion peut amener à développer de l’anxiété, des phobies ou un comportement compulsif». Dans certaines mesures, la colère peut aussi conduire au repli sur soi voire à la dépression.
«Si la colère est souvent orientée vers les autres, quelques fois, celle-ci peut être dirigée envers soi-même et nuire à l’estime de soi : «Certaines personnes sont tout le temps en colère contre elles-mêmes, elles se détestent et s’auto-condamnent», précise Didier Pleux.
Selon le chercheur Christophe Haag, «les “serial colériques” ont une faible capacité de régulation émotionnelle, contrairement aux personnes douées d’une intelligence émotionnelle». S’ils ne sont pas pris en charge par un spécialiste, comme un coach ou un psychothérapeute, ils peuvent développer un comportement excessif pour s’apaiser. Cela se traduit par une consommation importante «de cigarettes ou d’alcool, par exemple, mais aussi, plus rarement, de sport», commente le docteur en psychologie.
«Que ce soit avec ses amis, son conjoint, ou son ou sa supérieur(e), la communication avec les autres est stérile et ne mène à rien quand on est en colère. L’entourage pâtit de ces excès, qui finissent par nuire à la qualité de nos relations et réduire notre cercle social.
«S’exprimer avec colère est un signe d’immaturité émotionnelle. C’est un moyen d’expression chez le tout-petit pour demander quelque chose parce qu’il ne dispose pas d’assez de mots, mais quand on est adulte, on les a», souligne Didier Pleux. Faute de pouvoir mettre des mots sur leurs ressentis sans perdre le contrôle, «les personnes en colère s’enferment.
L’émotion peut ainsi nuire à la relation amoureuse dans un couple par exemple, pouvant parfois conduire à la rupture», précise Didier Pleux.»
Source du texte en italique : Mélodie Castan | Pour le Figaro.fr, Le 25 mai 19
Ce n’est pas tant la COLÈRE qui est nuisible que son expression agressive.
S’il est important de mettre en mots la source de cette émotion, la défouler de manière violente, comme certains le proposent, n’a qu’un effet de soulagement à très court terme et un effet d’amorçage, facilitateur de la réitération de l’expression agressive de cette émotion : plus vous vous exprimer avec violence, plus vous faciliter ce mode d’expression immature !
Développez plus de #sérénité, apaiser vos tensions excessives :
séances individuelle ou petit groupe au bord Sud de Rennes (35).
«À l’instar de la lune qui n’émet pas sa propre lumière mais peut seulement refléter la lumière du soleil, le passé et le futur ne sont que deux pâles reflets de la lumière du pouvoir et de la réalité qu’est l’éternel présent. Leur réalité est emprunté au présent.»
Eckhart TOLLE, Le pouvoir du moment présent.
Le passé n’est en effet que le souvenir d’anciens moments présents. Le futur qu’une hypothèse projetée à partir du présent.
Le temps passé et futur, est une construction mentale à l’origine de la souffrance psychologique.
Il est important de développer des compétences de pleine présence à l’instant.
Cela peut être réalisé dans des activités quotidiennes, facilité par certains loisirs, comme le jardinage pour certains, la plupart des sports pour d’autres, etc. Éprouvé à travers l’art (en tant qu’acteur ou spectateur), la contemplation de la nature, l’amour du beau. Ou simplement des activités de routines avec cette intention d’être pleinement présent.
Il est possible de développer pas à pas ces compétences. Je peux aussi vous guider pour cela, à l’aide d’apprentissages progressifs et adaptés, autour d’approches méditatives.
“Nous devenons la somme de nos petits choix quotidiens” (Martin LATULIPPE)
Il est important d’entraîner notre volonté, comme un muscle, en relevant chaque jour, avec constance, des petits défis. Et il est tout aussi important de s’octroyer des plages de ressources (comme il est important en musculation d’avoir des temps de repos, de récupération), avant d’entreprendre un nouveau petit défi.
Exemples de défis du quotidien :